Recueil One Shots // Moriarty the Patriot

6 - Albert x Mycroft / Albert x Moran.

Cet OS n'est pas une commande mais un texte qui trainait dans mes mémos, je me suis dit que je le posterais dans la même journée que la partie 2 de : Je veux voir ton amour !

Un petit bonus contenant de la tromperie ! Les sensibles (vraiment très très très sensibles passaient votre chemins ! ) 

Disclaimer :  Je ne cautionne en aucun cas la tromperie, mais il s'avère que j'ai lu une histoire qui m'a grandement inspirée pour l'écriture de celle-ci ! De plus, tous les lieux pouvant être cités ne sortent que du fruit de mon imagination. Si il existe une concordance avec la réalité, elle n'est pas voulu.

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Bonne lecture !

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Le son d'un pied tapant le sol résonnait depuis un long moment dans le bureau du secrétaire du gouvernement britannique . Ses employés hésitaient à venir le voir tellement il faisait peur lorsqu'il était énervé.

En effet, depuis ce matin, Mycroft Holmes était d'une humeur exécrable. Il avait voulu demander son amant en mariage mais encore une fois, il n'avait pas eu le courage de passer à l'acte. Qu'il se haïssait de se sentir si faible ! Cela avait été tellement plus simple avec Amélia ! Cependant, pour remédier à ce sentiment d'impuissance que possédait Mycroft, il avait invité Albert dans le restaurant le plus chic de tout Londres. Il pensait donc qu'il pourrait lui faire sa demande à ce moment-là, cependant, Mycroft ne savait pas ce que faisait Albert durant ses soi-disant moment à son club privé.



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Point de vue Albert :

Pour la quatrième fois, je jouissais entre les mains du colonel Moran depuis que j'étais entré dans cette voiture. Je me sentais coupable à chaque fois que je rejoignais Sebastian. Néanmoins, à chaque rencontre, le bel homme me faisait voir les étoiles et montait au septième ciel.

Quelques dizaines de minutes plus tard, j'étais de retour dans le grand appartement que je partageais avec mon compagnon.

Celui-ci m'attendait dans le salon avec un air hagard sur le visage.
Il semblait épuisé et je me sentais d'autant plus coupable de le tromper.

Il s'avança vers moi avec un pâle sourire sur ses fines lèvres d'ordinaires pincées.

" - Albert... Commença-t-il. J'ai réservé une table à Garden Pallace.

- Notre restaurant favori ? C'est agréable de ta part mais je me sens légèrement nauséeux. Je te prie de bien vouloir m'excuser. Narra le jeune comte en se retournant pour aller nettoyer son corps.

- Tu te défiles encore ! Mais qu'ai-je donc bien pu faire ? Cria Mycroft, passablement énervé.

Je fermai les yeux quelques instants pour ne pas perdre mon sang froid et me retournai de trois quart pour dire d'une voix détachée :

- Tout. "

Et je me dirigeai en direction de la salle d'eau.

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Il y a des années, Mycroft n'assumait pas encore son homosexualité et Albert et lui devaient se cacher pour vivre leur idylle. Malheureusement, Albert en avait bien plus souffert que ne le pensait Mycroft.
Le gouvernement britannique avait même dû simuler une fausse histoire d'amour avec l'héritière des chemins de fer du nord de l'Angleterre : la célèbre lady Amélia. Il avait même eu un enfant avec elle. Encore aujourd'hui, la lady ce faisait entretenir par Mycroft.

Et de tout cela, Albert n'en pouvait plus.

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Quatre mois après cette discussion, la vie semblait être un long fleuve tranquille et Mycroft ne pouvait en être que rassurer, malheureusement pour lui, il n'en était rien.

" - Tu lui en as parler ? Dit brusquement Sebastian, l'amant du comte.

- Non, pas encore, Sebby...

- Tu ne vas pas faire comme lui. Tu ne vas pas cacher notre relation ?

- Non, jamais ! Je t'aime trop pour ça. S'exprima Albert.

- Alors quand ? Depuis des mois tu ne me fait que des promesses futiles que tu ne tiens jamais ! Moran se détourna de son amant pour s'installer sur son canapé.

- J'ai tout prévu Seb, on part ce soir en Amérique. On pourra se marier ! Avoir des enfants !

- Et pour Mycroft ?

- Je lui laisserais une lettre d'adieu."

Le colonel se leva d'un bond et fit tournoyer son amant dans ses bras. Ils passèrent le reste de leur dernière soirée en Angleterre à se faire l'amour passionnément.

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Lorsque je pénétrais notre appartement, seuls un silence assourdissant et un froid polaire me reçurent. Sur un coin de la table, reposait une lettre enveloppée dans un papier émeraude. Je me laissai lourdement tombé sur ma chaise, appréhendant déjà le contenu de la lettre.

Je l'ouvris délicatement et j'en extrayais un joli papier doux comme de la soie. Je dépliais ce qui semblait être une œuvre d'art et pris connaissance de son contenu :

Mon cher Mycroft, 

Comme tu as dû le deviner, c'est une lettre d'adieu que tu tiens dans tes mains.

Avant que tu puisses t'imaginer toute chose, sache que je suis heureux, avec un autre homme. 

A l'heure où tu liras cette lettre, nous serons déjà partis. Ne cherche pas à me retrouver.

Je t'ai tendrement aimé mais nous n'étions pas fait pour avoir un avenir commun ensemble. 

Trop de disputes, de non-dits, de secrets. Notre relation n'était que rancœur et haine. 

Rien des débuts de notre amour.

Nous avons vécu d'incroyables choses ensemble. Tu m'as fait découvrir monts et merveilles mais depuis quelques temps ce n'est plus rien de ce que j'ai cité.

Je te souhaite de vivre heureux.

Ton anciennement Albert.

Les larmes coulaient en abondance sur mes joues, mais je savais comme lui que notre histoire était terminée.

FIN.