01. Elle

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JOY MILLER

La salle de classe était calme. Je pouvais entendre les tics-tacs de l'horloge comme si cette dernière se trouvait dans mes oreilles.
Quelques chuchotements cassaient ce silence.

Je fais tourner mon stylo sur mes doigts et observe ses rotations.

Le professeur faisait son cours, lorsqu'il pose une question qui attire mon attention :

— Vous êtes vous déjà senti coupable de ne pas détester une personne ?

Personne ne répond. Nous nous regardions entre nous car nous savions que lorsque ce genre de situation arrive, il choisit qui il va interrogé. Pitié pas moi...

— Mademoiselle Miller, appelle-t-il.

Bah oui fallait que ça tombe sur moi. Fait chier. Je soupire pour partager mon mécontentement et me racle la gorge.

— Oui, je me suis déjà senti coupable de ne pas avoir détesté une personne.

— Vous pensez qu'il y a une raison pour laquelle vous ne la détestez pas ? me demande le professeur

— Et bien, je pense que c'est parce qu'elle est lié à des bons souvenir.

— Ça peut être aussi parce que cette personne et vous,devez vous retrouver à un moment, me contredit-il.

— Selon vous, mais je ne suis pas de votre avis.

— Oui et je respecte ça.

Pendant qu'il continue son cours, je sens quelqu'un me tapoter l'épaule gauche.
Mon amie, Cassandra, me chuchote :

— T'as failli t'énerver contre le prof ?

— Mais non.

— Mais, cette personne dont tu parlais, c'était Aaron, pas vrai ? me demande-t-elle

Pourquoi il faut qu'on parle de lui ?

— Ça fait un bail qu'on se parle plus tu devrais arrêter avec ça, soupirai-je.

— Donc j'ai raison.


✰✰✰


Il était 9h35, la sonnerie retentit et tous les élèves se dépêchent pour sortir de la salle. Cassandra et moi sortons à notre tour.

— Tu penses que je devrais aller le voir ? me demande Cassandra.

Elle est entrain de me parler d'un garçon qui lui plait, Liam, le blond mystérieux au regard sexy, (selon Cassandra)plus communément appelé sous le nom de code "Fourchette".

Elle me dit qu'elle est folle de lui mais je sais que c'est faux, elle va vite se lasser de lui, comme elle l'a fait avec ses anciens crush.
La plus part du temps, ses crush ont des sentiments envers elle mais c'est toujours trop tard.

J'hausse les épaules et lui réponds :

— Qu'est-ce que j'en sais ? Et puis bon, c'est juste une petite amourette ça.

Stolen TruthOù les histoires vivent. Découvrez maintenant