10. Olivia

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JOY MILLER

On était lundi matin, c'est la période que je déteste le plus au monde. Après tout, qui aime le lundi ? Je mettais mes chaussures lorsque que quelqu'un frappe à la porte.

Je vais ouvrir ! s'exclame ma mère

Après quelques minutes,je vis ma mère s'approcher de moi à toute vitesse.

Elle a vue Micheal Jackson pour avoir une telle réaction ?

Elle s'arrête devant moi, les bras croiser sur sa poitrine, elle paraissait attendre quelque chose de ma part.

— Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
me demande-t-elle

— Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

— T'as un copain et par dessus le marché c'est Aaron ?

Oh merde...

— Euh...Je peux tout t'expliquer...

Elle m'attrape les épaules et me dit :

— J'espère que tu l'as fait cravacher un maximum pour sortir avec toi !

— On peut dire ça...

C'est totalement faux.

— J'espère aussi qu'il te traite bien !

Je hoche positivement de la tête.

C'est encore faux, il me casse les pieds dès que l'occasion se présente.

— Faut que j'aille en cours.

Je prends ma mère dans mes bras et lui fais la bise.

Oh putain mais qu'est-ce que Lloyd fout devant ma porte ? Je lui avait pourtant dis d'attendre dans un coin du quartier. Je prends mon sac et me dirige à tout vitesse vers la porte d'entrée.
Ma mère m'arrête.

— Hepepepep

— Oui ?

— Je veux pas de minis Joy !

— Hein ?

— Donc la limite c'est le bisou !

— Pourquoi tu me dis ça ?

— Avec un copain aussi beau ça m'étonnerait pas que t'aies envie de-

Quoi ?!

— Je vais faire comme si les 30 dernières secondes n'existaient pas, la coupai-je.

Elle se met à rire.

— Et si il ose te faire du mal, je lui donnerai une bonne raison d'aller à l'hôpital dans lequel je travaille, ajoute-t-elle.

— Est-ce que c'est pas un peu illégal ça ?

Ma mère me regarde silencieusement.

Bon, je dois vraiment y aller.

J'ouvre la porte et je vois Lloyd m'attendre en souriant comme un idiot. Je ferme la porte immédiatement derrière moi.

— Pourquoi t'écoutes pas ce que je te dis, putain ?

— Parce tu t'énerves et t'es adorables quand tu t'énerves.

Je soupire. Je ne sais même pas pourquoi j'essaye encore avec lui.

— On y va.

Nous commençons à marcher.

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