02. Lui

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AARON LLOYD

C'était la pause de 10h30. Les couloirs étaient bien évidemment bondés. Je sors de ma classe aux côtés d'Alejandro, mon meilleur ami.
Nous allions vers nos casiers. Je vois Cassandra et Joy passer, je leur fais un signe de la main mais bien évidemment, seulement Cassandra me répond.

Tu dois sûrement encore me détester Joy, n'est-ce pas ? C'est amplement mérité. Après tout, c'est moi qui ait choisi de m'éloigner d'elle sans lui donner aucunes explications.

Je pensais que la situation allait s'arranger, mais non, je regrette beaucoup de ne pas avoir eu assez de courage.

Mais bon, actuellement, j'ai un autre problème.
Mon flirt, Olivia, veut sortir avec moi.
Même si, elle ne me l'a pas dit, j'en suis sûr.
Depuis un moment, son comportement à mon égard avait changé.

Même si elle est sympathique (pas comme ses amies) je ne veux pas entretenir une relation concrète avec elle.

Je ne me sens pas encore prêt pour passer ce cap. À cause de ma première et seule copine,
je ne suis pas sûr si je veux vraiment me poser avec quelqu'un, pour l'instant.

Je me tourne vers Alejandro.

— Alex, je pense que je vais arrêter avec Olivia, annonçai-je.

— Pourquoi ? Il s'est passé quelque chose ?

— Elle veut passer à l'action, du coup,je veux terminer ce flirt avant qu'elle me fasse sa déclaration.

Je suis vraiment détestable. Mon ami me regarde d'un air dubitatif.

— T'es sérieux là ? Peut-être que c'est juste une impression, tu te fais des idées, se moque-t-il.

— J'aurais préféré ça moi aussi, mais non. Hier, elle était plus tactile que d'habitude et elle m'a même dit qu'elle avait quelque chose d'important à me dire, aujourd'hui.

J'ai l'air d'un pur enfoiré.

— Aaron, tu sais,tu devrais, soit assumer, soit te chercher une petite amie avec qui tu auras des projets de vie et non jouer avec le cœur des filles, dit-il en posant sa main sur mon épaule.

Je sais à quel point ce comportement exaspère Alejandro. Je ne serais même pas fâché contre lui si du jour au lendemain, il arrête de me parler parce qu'actuellement, on pourrait me qualifier de gros connard.

— En aucun cas je joue avec leur cœur,
je les préviens que je cherche rien de sérieux et que si elles développent des sentiments pour moi, on arrête tout, parce que je veux pas qu'elles pensent qu'elles peuvent sortir avec moi et souffrir davantage, expliquai-je.

— Woah quel homme si gentil ! dit-il sur un ton sarcastique

Je frappe son épaule.

— Aïee ! Ça fait mal enfoiré.

Je me met à rire.

— Moh le petit Alex s'est fait un bobo.

Il se met à rire à son tour.

Honnêtement, je ne sais pas ce que je ferais sans ce mec, je suis content qu'il soit dans ma vie, même si je suis en tord, il essaie de mon comprendre et de m'aider.

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