14. Glorybox

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JOY MILLER

Il y avait beaucoup de bruit et de gens, je ne reconnaissais aucun visage qui m'était vraiment familier. J'étais perdu dans la foule quand soudain, je sentis ma main se faire attraper. Je savais qui s'était, cette chaleur réconfortante, je la reconnaissais bien.
Je me tournai et vis Aaron.

— Je t'ai enfin trouvé ! déclara-t-il

Je ricanai.

— J'ai failli me perdre.

— Je t'entends pas bien ! cria-t-il

Je le pris par le col et lui chuchotai à l'oreille :

— Je disais que tout allait bien.

— Ah ok. Purée y'a beaucoup de bruit, c'est infernal ! dit-il en se couvrant une oreille

— Si je me souviens bien, Molly m'avait dit qu'elle avait une chambre d'amis et que je pouvais y aller si j'en avais besoin ! expliquai-je

— Bah allons-y alors !

— Tiens bien ma main !

Nous nous faufilions dans la foule pour atteindre les escaliers qui menaient à la chambre. Nous réussissions et prenions ces escaliers. Nous montâmes à l'étage.

— Du coup, c'est quelle porte ? demanda-t-il

— Elle m'avait dit que c'était la 3ème vers la gauche.

Nous nous dirigeâmes vers la porte de la chambre. Je l'ouvris et y entrai la première.

Il y avait un lit avec des draps gris, posé sur un tapis circulaire blanc, au fond de la pièce à droite. En face de ce lit se trouvait une armoire en bois. La pièce était éclairée grâce aux leds blanches, accrochées au plafond. Ce qui donnait une ambiance tamisée. Une enceinte, de couleur rouge jouait Glorybox de Portishead, en fond.

— Elle est plutôt cool cette chambre et c'est juste une chambre d'amis.
Qu'est-ce que t'en penses, Aaron ?

Il ne me répondit pas.

— Aaron ?

Ses bras enveloppèrent ma taille. Mon dos entre en contact avec son torse. Ce geste fît augmenter la vitesse des battements de mon cœur. Ses lèvres se trouvaient à quelques centimètres de mon oreille, il me chuchota :

— J'en peux plus.

Il posa un léger baisé dans mon cou, par surprise, je me retournai. Je ne sais pas si c'est l'ambiance de la chambre qui me rendait comme ça mais lorsque mon regard croisa le sien, quelque chose de fort m'attirait vers lui.
J'enlaçai son cou, approchant mon visage du sien. Il fini par réduire la distance entre nos lèvres et je sentais ses bras se resserrer autour de ma taille. Il se détacha du baisé et me regarda avec une intensité apparente dans ses iris brunes.

— Est-ce que t'as vraiment envie de faire ça avec moi ? me demanda-t-il

Je lui répondis à l'aide d'un autre contact entre nos lèvres. Ses doigts agrippaient ma taille avec une telle force qu'on pourrait croire que j'allais m'enfuir. Ma poitrine et son torse étaient collés donc je pouvais sentir les battements de son cœur cogner dans sa poitrine.

Son baiser était si tendre et passionné à la fois, je ne savais pas comment l'expliquer mais j'appréciais sa façon de faire. Ses mains glissent lentement sous mon t-shirt, caressant avec lenteur mon épiderme. Je laisse mes doigts se perdre dans sa chevelure.

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