Mr Ngom sortit de son bureau le cœur un peu legé de l'avoir parlé. Mais beaucoup plus inquièt pour sa santé, la façon dont sa sœur parlait ne le rassurait pas. Il va retrouver Assy qui était sortit du bureau dès qu'elle lui a passée le téléphone pour leur laisser discuter tranquillement. Il la remet son téléphone et la remercier pour ce service, avant de la laisser rentrer, il faisait nuit.
Il rentre aussi à la maison et trouve Roger qui l'attendait dans le salon. Il fait comme s'il l'avait pas vu et continu son chemin pour monter dans sa chambre, mais ce dernier le suit.
Roger - Salut Papa
Mr Ngom - Salut Roger
Il répond a peine sans lui regarder
Roger - Je veux te parler Papa
Il répond pas
Roger - Papa s'il te plaît
Mr Ngom - Roger je suis fatigué, tout ce que ne peut en ce moment c'est te parler. J'ai pas la force de tenir avec toi, donc s'il te plait laisse moi.
Ça faisait très mal a Roger qu'il ne veuille pas lui parler et encore moin le regarder. Mais ce qui lui faisait plus mal c'est de le voir mal en point, complètement abattu par sa faute.
Roger - Je sais où elle habite
Son père s'arrête et se tourne pour lui regarder.
Mr Ngom - Qui ça ?
Roger - Fatima
Mr Ngom - Qui t'a demandé de la chercher
Roger - Personne je voulais t'aider
Mr Ngom - M'aider ?
Roger - Oui Papa
Mr Ngom - Je t'ai rien demander moi
Roger - Papa je suis désolé
Son père rit, un rire qui n'avait rien avoir avec ce qui sortait de l'ordinaire, qu'il est désolé ? Ou il se foutait réellement de sa gueule. Il a préféré l'ignorer et continu son chemin, il était toujours autant énervé pour communiquer avec lui. Mais Roger n'avait pas l'air de vouloir abandonner.
Roger - Papa Je vois que tu n'es pas bien
Il s'arrête encore et se retourne pour lui faire face.
Mr Ngom - Donc tu t'inquiète maintenant pour moi
Roger - Je me suis toujours inquiété pour toi papa toi et moi on forme un.
Mr Ngom - Non Roger, peut être avant, mais plus maintenant. Je pense que tu m'aime plus comme ton père. Et le pire pour moi, c'est ce que j'ai fait pour le mériter.
Roger le regarde dépité, comment pouvait il dire ça ? Comment pouvait il croire qu'il pourrait ne plus l'aimer. Il était son père et l'unique parent qu'il a, son amour inconditionnel, son autre moitié, il était tout pour lui. Comment ne pouvait il pas l'aimer et comment pouvait-il douter une seule seconde de son amour pour lui ? Qu'es ce qu'il pouvait bien lui faire ?
Mr Ngom - Et si tu veux m'aider commence a écouter et a faire ce que je te dis, même si tu m'aime plus. Puisque je suis déjà ton père et que ni toi ni moi ne peut rien y faire.
Roger - Papa tu sais que je t'aime plus que tout
Mr Ngom- Non Roger
Roger - Papa...
Mr Ngom- Si tu m'aimes pourquoi tu peux pas aimer ce que j'aime
Roger - Papa J'aime tout ce que tu aimes
Mr Ngom - Pas Fatima et je ne comprends pas pourquoi. Qu'est ce que je t'ai pas dit a propos d'elle pour que tu le fasse ? Que tu la traite bien ?
Roger - Papa j'aime Fatima, plus que tu ne peux le croire, je la désire.
En fin qu'il le disait pour qu'il puisse le comprendre.
Son père le regarde un moment pour essayer de comprendre ce qu'il disait exactement.
Roger - Je comprends ton affection pour elle, mais essaye de savoir ce que je peux endurer en tant que ton fils.
Mr Ngom - Roger tu veux me dire que je me soucis pas de toi ?
Roger - Papa c'est pas....
Mr Ngom - Non répond, par quel moyen je suis pas passé pour te demander ce qui se passait avec elle ? Oubien quand je te demande ce qui va ne pas avec elle c'est pas assez clair, ça ne peux ne pas concerner qu'elle. Si le soucis venait de toi qu'est-ce que tu peux pas me dire en tant que ton père. Suis - je pas ton premier confident ? Combien de fois je t'ai dis et je t'ai fais comprendre depuis que tu es né, que je suis la personne à qui tu peux tout dire, qui peut mieux être la pour toi que quiconque. Roger qu'est ce que tu peux pas me dire, que je ne saurais gérer ? Ou tu penses qu'en me le disant je pourrais peut être le prendre mal ? Même si s'était le cas, sur le coup je réagirais mal, mais je peux m'y faire après. Je suis ton père, la seule personne que tu as, qui a toujours été là pour toi. Roger....
Roger - Tu n'as pas le dire papa, je... je ....
Mr Ngom - Qu'est-ce que tu me reproche, où j'ai fauté dans mon rôle de père Roger, qu'est ce que je fais pas ? Je suis pas devin, tu as sensé me parler sans que je n'ailles à te demander.
Ce qu'il lui avait dit, l'avait assez énervé. Il se demandait ce qu'il reprochait, mais il comprend quand il lui dit cela sans trop réfléchir.
Roger - Papa je l'aime, je la désire, je veux l'avoir pour moi. Je n'ai jamais ressenti ça pour une fille. Le fait de la voir et ne pas pouvoir la toucher comme un homme désire toucher une femme, me ronge chaque jour de l'intérieur. J'ai essayer de refouler ses sentiments en couchant de droite a gauche avec n'importe qu'elle fille tout sachant que je pourrais pas la traité correctement comme un vrai homme est bien sensée traiter une femme, mais cet envie ne quitte pas.
Son père lui regardait sécoué maintenant par cette révélation. Il savait que Fatima était une fille qui ne pouvait laisser aucun homme indifférent. Mais savoir que son fils la désirait au tant, jusqu'à lui chambouler le coeur et l'esprit au point de lui faire mal lui dépassait a lui couper la parole, pour dire vrai ça l'effrayait. Le soucis n'était pas de l'aimer fortement, mais ça façon de l'aimer était grave mais très dangereux.
Et le pire est qu'il savait que quand il désirait une chose, c'est qu'il le veut réellement. Il ferait tout pour l'avoir même si c'est pour passer par les moyens les plus mauvais ou dangereux. Encore plus grave aussi il a toujours été incapable d'aimer quelqu'un d'autre que lui même et peut-être lui son père.
Roger - Papa j'en dors difficilement, je me couche et me réveille avec ça, je ne fais rien sans penser a elle. J'ai envie d'elle de l'avoir pour moi, de la garder pour moi seule, de la toucher jusqu'à ne plus m'en passer et...
- Ça suffit Roger, ça suffit, je ne veux plus rien attendre et je te préviens si tu t'approches de cette fille d'un centine prêt, je ne répondrais plus de moi.
C'est pourquoi il avait peur de lui dire, mais il savait quand même qu'il finirait par le comprendre. Il comprenait d'ailleurs déjà, mais seulement il savait aussi que c'est sa façon d'être et de se comporter qui ne lui rassurait pas a ce propos. Lui, il aimait Fatima, tenait serieusement a elle, lui faire du mal, il ne supporte pas déjà. Si en étant avec elle il continuait d'être ainsi, il le supporterait vraiment pas. Ça va leur causer de sérieux problème, encore pire que ce qui se passait en ce moment.
Roger - Papa crois moi je te dis la vérité
Mr Ngom - Roger d'abord tu ne peux aimer personne d'autre que toi. Je n'arrête pas de te dire de chercher une femme pour te marie, mais en réalité quand je pense que tu ne pas être correcte avec elle. Ça me décourage de fois de te le rappeller. Tu t'es forgé une carapace que moi-même en tant que ton père n'arrive pas de fois à te hôter. Pourtant je crois t'avoir donné toute l'éducation qu'il faut.
Roger - Papa je l'aime
Mr Ngom - Si tu l'aimes et tu tien a elle comme tu le dis pourquoi l'avoir laisser travailler sous ce froid terrible durant 3 semaines ?
Roger - Tu peux ne pas me croire, mais je te conjure que ça m'a échappé. Au début je voulais l'embêter, mais j'ai finis par oublier par ce que je n'osais pas aller la voir.
Mr Ngom - Es ce que tu es normal toi Roger, on embête les gens avec se genre de chose. Tu as toi même vu comment il faisait froid dans ce bureau. Deja qu'on est en hivers, plus un climatiseur mit au dernier niveau durant 3 semaines. Aucun être humain sensée ne fait ça a son prochain. En plus c'est pas une première, ni une deuxième. On ne peut pas aimé une personne et lui faire du mal.
Roger - Je sais pas ce qui me prend quand je fais ça, peut-être la douleur ou la torture de ne pas l'avoir.
Mr Ngom - Elle en est malade Roger et le pire on peut pas la voir pour connaître son état. Elle refuse de prendre les appels et répond aucun message ça fait plus de 10 jours, il a fallut que j'utilise le téléphone d'Assy aujourd'hui pour la joindre apparemment son état est grave
Roger - Je t'ai dis que je connais chez elle, je te vais t'y conduire.
Son père le regarde un moment, part dans sa chambre et revient après. Il le trouve assis dans le séjour l'air perdu dans ses pensés
Mr Ngom - On y va
Il se lève et son père le suit