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-Je reviens je vais me chercher un verre.

Et Serim s'enfuya aussi vite qu'elle le pu dans la masse d'élèves grouillant la maison.

Alors oui, c'était une belle baraque la soit disante maison de colocation. On pouvait y tenir à une cinquantaine de personnes si on les répartissait équitablement dans tout l'espace.

Nous étions arrivés il y avait environ cinq minutes et la personne qui nous avait ouvert la porte était inconnue au bataillon.

Un grand ébène à la mâchoire carrée et aux pommettes puissantes nous avait laissé la place nécessaire pour entrer puis il avait disparu dans la cohue.

En tout cas le trio ne s'est pas trompé, c'était la soirée du siècle. L'environnement faisait penser à une véritable discothèque qu'on voyait dans les capitales avec tout les extras en prime, à savoir l'alcool et la drogue.

Vu et revu comme idée de soirée mais ça faisait toujours son petit effet.

Karina, Yeosang, Seoho et moi sommes allés nous poser sur un canapé afin d'échapper au bruit ambiant.

Mauvaise idée.

Partout autour de nous les groupes affluaient et criaient presque dans nos oreilles -à croire qu'ils étaient déjà défoncés au début de la soirée.

Je soupirais intérieurement et tournais la tête vers mes amis. Karina pianotait sur son portable avec un air ennuyé, Seoho avait le regard dans le vide et Yeosang semblait trouver...sa future proie.

En effet ce dernier était autrefois rejeté par ses conquêtes car elles le trouvaient « moche ». Honnêtement je ne voyais pas pourquoi : il était beau, intelligent, une voix douce et un caractère calme -quoiqu'un peu psychopathe sur les bords.

Mais d'après ce que j'avais compris, le blond voulait absolument trouver occupation ce soir : c'était pour cela que ses yeux vifs étaient à l'affût.

Ah, ces jeunes...

Seoho quant à lui ne me parlait jamais d'une quelconque crush ou d'un coup de cœur... Peut-être ne trouvait-il réellement personne ?

En mon cas, j'attendrais le moment propice où une fille ou un garçon attirant se pointerait devant moi. Et ensuite j'aviserai.

J'avais des goûts assez difficiles voyez-vous.

Seulement lorsque je voyais Karina apprêtée comme elle l'était, je me disais que finalement je n'aurais pas à chercher très loin.

Nous deux on se connaissait depuis le lycée mais nous avons tout de suite matché ensemble.

On a formé un groupe de cinq et nous deux étions devenus sex-friend en moins de temps qu'il ne fallait le dire.

À vrai dire, nous n'avons pas vraiment parlé de nos attentes et/ou espérances. On appréciait juste le moment actuel.

Nous étions aussi considérés comme des « sex-friends libres ». En gros, si on trouvait mieux sur le plan sexuel ou sentimental on pouvait très bien aller voir ailleurs.

Au delà de l'amitié notre relation était purement charnelle.

Bref, revenons à nos vaches.

Je m'approchais doucement de la belle noiraude et passa ma main doucement sur l'épiderme de son dos nu, devenant frissonnant sous mon toucher.

𝗥𝗢𝗢𝗠𝗔𝗧𝗘𝗦; minsungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant