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Je suis dans ma hutte et je suis sensée dormir, je dis bien sensée parce qu'un bruit venant de l'extérieur, se voulant discret, vient perturber mon sommeil déjà très peu présent.

Je tâte sous mon lit, prends la faucille cachée dans ma main et la place sous mon oreiller. Si la personne s'approche trop prêt je me défendrai.

J'attends et je sens une main froide se poser sur mon épaule.

Je me retourne, attrape le bras de l'intrus et plaque la personne contre un des murs en bois, la faucille sur la gorge. 

Je reconnais des cheveux roux et cette veste avec pleins de poches. 

Moi: Natasha ?

Natasha: Katja... La... La faux...

Je la retire et lâche ma sœur. Elle se redresse et époussette ses vêtements. Je me dirige vers mon lit et prend de quoi me revêtir. J'enfile une tunique pendant que Natasha reprend son souffle.

Natasha: Tu es douée... Plus que moi.

Moi: Mais que fais tu ici ?

Natasha: Je t'avais dis que j'allais revenir.

Moi: Tu m'as laissé ici 2 ans.

Natasha: Je sais et je m'en excuse mais on essaye de trouver un moyen de ramener tout le monde...

Moi: Tu as une piste ?

Elle se frotte la nuque et regarde le sol.

Natasha: On essaye...

Je me mords la joue et me craque les doigts.

Moi: Je ne veux plus... J'ai, j'ai repris quelques-uns de mes souvenirs...

Natasha: Je suis là pour te ramener... Et pour t'apporter des réponses.

Moi: Des réponses... 

Natasha: Tu peux partir dire aurevoir à Shuri... On part ce midi.

Moi: Très bien. J'y vais.

Je sors de ma hutte et pars en direction du palais.

Une fois arrivée je me fais escorter par les Dora jusqu'à son laboratoire.

Quand j'arrive je vois celle-ci plongée dans des calculs plus compliqués les uns que les autres comme à son habitude.

J'attends qu'elle me remarque et je n'attends pas trop longtemps heureusement.

Shuri: Je sais pourquoi tu es là.

Moi: Je viens te dire aurevoir et te remercier, encore une fois.

Shuri: Et encore une fois je te dis que c'est normal !

Elle me sourit et s'approche de moi avant de me prendre dans ses bras.

Shuri: Aller, cours voir ta sœur, elle t'attend.

Je reste toujours réticente face à la proximité mais j'accepte qu'elle me prenne dans ses bras, je ne lui rend pas son câlin mais elle comprend.

Elle s'éloigne après avoir senti le léger malaise qui prenait place en moi.

Moi: J'y vais... Merci.

Shuri me lance une boule de papier et je lui souris.

Moi: Merci...

Elle me lance des boules de papier en me criant de sortir d'ici totalement morte de rire.

Une fois sortie je retourne voir ma sœur au Quinjet et nous partons. 

Manque de tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant