Des Sorts Fantastiques

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POV Harry

Je me réveille doucement d'un sommeil réparateur. Enfin ! Je garde les yeux fermés pour mieux profiter de cette plénitude, allongé sur le côté, la tête sur l'épaule de Severus un bras posé sur lui. Je m'emplis de son odeur, le bonheur !

Je repense à la journée d'hier, riche en émotion pour tous. J'avais accepté de leur montrer la bataille finale, tout du moins une grande partie. Personne n'avait pu voir vraiment ce qu'il se passait dans ce dôme, et je sais que j'ai reçu un grand nombre de sorts dont je ne connaissais rien, j'ai peur qu'un sort se manifeste des mois ou des années après ce jour. Alors qui de mieux que les deux plus grands sorciers que je connaisse, dont un spécialisé en magie noire ?

En voyant leurs visages à la sortis de la pensine je cru avoir fait une erreur, ils étaient choqués, horrifiés même. Mais je voulais qu'ils sachent, je savais qu'à un moment ou un autre, l'un d'eux m'aurait demandé d'en parler. Mais comment expliquer oralement… Ça ? En tout cas je n'ai pas encore les mots. Les souvenirs sont bien plus explicites. Puis… Je ne voulais rien leurs cacher.

J'ai juste gardé pour moi ce que j'avais vécu en étant mort… J'ai vu mes parents, ils ont dit m'aimer et être fiers de moi, mais que j'avais encore une place chez les vivants, que quelqu'un m'y attendait. Ils m'ont aussi dit une chose que je n'ai pas encore comprise. Ils m'ont demandé d'avoir confiance en ma magie. Pourquoi ? Mystère… Peut-être disaient-ils cela pour la bataille finale ? Je sais que ma magie m'a soigné des trop nombreux sortilèges c'est certain, dont un qui aurait dû me faire tout oublier et retrouver devant Voldemort sans même me souvenir que je devais le tuer.

Dieu merci cela n'a pas été le cas et j'ai pu le provoquer assez pour qu'il se mette dans une rage incroyable pour le déstabiliser et le tuer. J'ai tout de même failli devenir fou, sans parler de la douleur infernal qui aurait effectivement pu me faire supplier Voldemort de me tuer…

En sortant de la pensine Severus m'a pris dans ses bras, certainement pour s'assurer que j'allais bien, Albus, lui, s'était assis dans son fauteuil. Nous sommes restés ainsi un moment, Albus n'avait pour une fois plus les mots. J'avais fait ce que j'avais à faire, rien de moins, rien de plus.

C'est sur ces pensées que j'ouvre enfin les yeux, éblouis, pourquoi y-a-t-il autant de luminosité ce matin ? Je mets mon bras devant les yeux en poussant un grognement de douleur, qu'est-ce que j'ai mal aux yeux !

- Un problème Harry ? Me demande une voix anxieuse à côté de moi.

- Mal aux yeux… Trop de lumière. Dis-je difficilement avec le mal de crâne qui arrive doucement.

- Ah ? Il n'y a pourtant pas plus de lumière que d'habitude… Me dit-il soucieux.

J'essaie de rouvrir les yeux doucement. Mais c'est vraiment trop lumineux ! Une forte lumière verte est présente dans toute la pièce ! Je parle de nouveau, sans réfléchir à ce que cela implique.

- Non Severus c'est pire que d'habitude ! C'est quoi ce vert brillant ? Dis-je grognon en me figent tout comme Severus à mes mots.

- Tu… Tu vois du vert ? Me demande-t-il la voix rauque.

Je me fige sans rien dire, trop abasourdie par la vérité. Je m'assois en gardant les yeux fermés, je pose mes mains sur mes yeux pour les cacher et les ouvre dans la confortable noirceur que leurs procure mes mains. J'écarte mes doigts très légèrement pour laisser entrer un filet de lumière, c'est douloureux mais supportable. Les couleurs ! J'en vois de nouveau, j'aperçois la couleur argenté et un peu de vert. J'ouvre un peu plus mes doigts pour voir le vert des draps, un vert qui se décline en plusieurs tons selon où mes yeux se posent.

Les Sorts InformulésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant