Chapitre 17
-Dites-moi tout de suite ce qu'a ma sœur! dis-je d'un ton menaçant.
-Nous ne pouvons pas, explique le médecin calmement.
-Ça fait 24 heures que je suis ici, mes parents vont arriver dans quelques heures. Si vous ne me dites pas ce qu'elle a, je vous coupe les couilles et je vous les fais bouffer.
-Madame, calmez-vous ou j'appelle la sécurité.
-Je suis calme et reposée, mais si vous ne me dites pas dans quel état est ma sœur, vous allez vous retrouver sans couilles.
-Je peux juste vous dire de vous faire à l'idée qu'elle pourrait être atteinte d'un cancer.
Après cette dernière phrase, tout autour de moi semble s'écrouler. Je suis dans un état de choc. Tout ce que j'ai envie, c'est de voir ma sœur et de la réconforter. Pour combler le tout, mes parents ne sont toujours pas rentrés. Comment leur dire que ma sœur... a... est atteinte d'un... cancer. Je n'ai qu'une seule chose en tête, c'est de voir Camille.
-Je veux la voir, dis-je en serrant les dents.
-Vous devriez aller vous coucher. Votre sœur est entre de bonnes mains, dit le docteur en mettant sa main sur mon épaule.
-ÇA SUFFIT! VOUS ALLEZ ENLEVER VOTRE MAIN DE PERVERS DE SUR MOI, criai-je en serrant son poignet pour lui couper le sang.
-Elle, calme-toi et viens avec moi, intervient Joey qui était parti aux toilettes.
-ARRÊTEZ DE ME DIRE DE ME CALMER, JE SUIS EXTRÊMEMENT DÉTENDUE.
-Suis-moi, on va aller prendre l'air, me dit Joey en prenant doucement ma main.
Son petit geste fait redescendre un peu de colère en moi, mais pas assez pour m'empêcher de couper les couilles du médecin. Alors je suis Joey, rouge de colère, en pensant à comment je pourrais entrer aux soins intensifs sans me faire prendre. Il m'emmène dehors pour s'asseoir sur un de ces bancs vieux de 100 ans. Joey place sa main sur ma joue pour pouvoir tourner ma tête et me donner un baiser sur la bouche. Il ne parle pas, sa présence est juste assez pour m'apaiser. Posant ses mains sur mes épaules, il me tourne, en se tournant lui aussi pour me masser les épaules. Après 10 minutes de silence, il le brise.
-Parle-moi, me souffle-t-il dans l'oreille. Je veux savoir pourquoi il est un pervers.
Je soupire et lui explique la situation dans laquelle nous sommes. Tout au long de mon récit, il me caresse les cheveux.
-Je suis désolé, si jamais tu veux en reparler, sache que je suis toujours disponible.
-Je sais, dis-je en lui donnant un baiser chaste sur les lèvres.
-Je t'adore.
-Moi aussi, mais nous devrions rentrer, lâchai-je en me levant.
-Non, tu dois te détendre, réplique-t-il en me prenant par les hanches pour m'asseoir sur lui.
-Mais, je suis détendue.
-Pas assez à mon goût, dit-il en m'embrassant dans le cou.
-C'est sûr que si tu continus ta délicieuse torture, je vais me détendre de plus en plus, murmurai-je en penchant ma tête pour lui laisser une libre accès à mon cou.
-Je vais continuer dans ce cas.
Il continue à m'embrasser dans le cou et moi, j'oublie mon problème qui m'a amené à cet endroit. Pourquoi tout ne serait pas si simple: ma sœur en pleine forme, mes parents non loin de nous et ma fréquentation avec Joey.
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L'âge n'empêche pas l'amour
RomanceIl a tout pour qu'une fille tombe amoureuse de lui. Ses yeux et son sourire sont magnifiques et sa voix, la plus belle du monde. Il m'a fait fondre moi aussi. Lui, un homme de 28 ans, a réussi à me faire perdre tous mes moyens. Moi, Elle, 17 ans, je...