Ne me déteste pas (Draken)

XX

POV YÜNA

Les jours passaient et l'atmosphère était de plus en plus tendu.

Les garçons étaient tout le temps entrain de parler d'Hanma et les dégâts qu'il causait par ci par là. Pour ma part, j'étais toujours chez Sora. Sa mère était allé travailler dans la ville d'à côté pour des raisons de salaire du coup elle avait la maison pour elle toute seule alors on passait du temps ensemble. On a plus reparlé de Draken depuis le temps.

D'ailleurs quant à lui, c'était un peu plat en ce moment. Je veux dire, il passait toujours le récupérer pour m'accompagner voir Yujin mais lui aussi semblait tendu.

Aujourd'hui aussi j'étais allé voir Yujin avec lui et nous étions justement sur le chemin du retour.

Il a garé sa moto devant la maison de Sora et je suis descendue

-Merci ...

D'habitude il ne s'attardait pas trop et se dépêchait de rentrer alors je n'ai pas attendu sa réponse et j'ai commencé à me diriger vers la porte mais il m'a retenu par le poignet

-Draken : attends....

Je me suis retournée vers lui et il m'a regardé rapidement avant de regarder ailleurs

-Tu as besoin de quelque chose ?

Il m'a regardé vite fait avant d'encore plus me rapprocher de lui

Il a enroulé ses mains autour de ma taille et m'a embrassé dans le cou.

Ici ? Comme ça ?

Je n'ai pas pu m'empêcher de laisser s'échapper un gémissement sourd. Il jouait avec le feu...

-Draken...

-Draken : ça commençais à être un peu compliqué de réfréner mon envie...

Je l'ai regardé dans les yeux. On ne pouvait pas faire ça là, ici comme ça ...

-On est dans la rue et en plus devant la maison de Sora...

-Draken : tu veux pas passer chez moi?

Il m'a regardé l'air de dire « j'ai envie que tu viennes avec moi »

Je l'ai regardé et je me suis réinstallé derrière lui.

-D'accord... Allons y

Qui suis-je pour dire non ?

Il a démarré sa moto en deux deux et au bout d'une vingtaine de minute on s'est retrouvé chez lui.

POV DRAKEN

C'était complètement irraisonnable de ma part je sais... Qu'il ne fallait pas mélanger le travail et les meufs mais honnêtement j'en avais rien à faire. Ça faisait des semaines que je me retenais.