chapitre 4

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Quand je me réveille je suis allongée sur un lit avec un visage magnifique à deux centimètres du mien et je me rappelle de tout ; du baiser, de ses doigts sur mon corps, de sa langue dans ma bouche, de son torse musclé sous mes doigts et je me suis évanoui.
Mais pourquoi m'étais-je évanouie dans un moment pareille ?
- Il faudra que tu pense à respirer la prochaine fois, dit Bilal comme en réponse à ma question.
- Mais...
- Chutt, dit-il doucement en ce Pen gant vers moi, tu es pire qu'une drogue Zaïna.
Et nos lèvres se touchèrent avec toute la fougue de tout à l'heure, mais il se sépare bien trop vite à mon goût
- Pourquoi ? Reussi-je à murmurer le souffle court et la voix rauque.
- On se lève tôt demain, bonne nuit chérie.
- Bonne nuit.
J'étais confiante jusqu'à maintenant ou le doute s'empare de moi. Et si ce baiser ne veut rien dire pour lui ? Et si je ne ressens plus jamais cette chaleur sur mes lèvres ? Et si ces mains ne se pose plus jamais sur mon corp ? Cette seule pensée me fait frémir. Et si il me trouve trop moche avec mes cheveux jamais savamment coiffé ? Mais mes doutes s'envolèrent quand le sommeil vint me chercher.
Le lendemain je me réveille et me demande où je suis, puis je vois le rideau qui sépare les lits et je me souvint de la veille. À se souvenir le rose me monte aux joues. J'avais failli le faire avec un inconnu, enfin presque. Mais je ne suis pas prête. Tout les doutes de la veille au soir me revinrent et je ne suis plus tout à fait certaine de savoir dans quoi je me suis engagée.
Je me lève et voie que ma lingerie est toujours en place, au moin il n'a pas essayé d'abuser de moi. Le broc d'eau est rempli. J'enlève ma culotte et mon corsage et après une rapide toilette je m'habille et descend sans un regard pour la chambre de Bilal.
Dans la cuisine je vois Marie qui m'attend rouge de colère. J'essaye de me rappeler ce que j'avais fait de mal mais mes pensées ne vint pas plus loin que ma rencontre avec Bilal.
- C'est à cette heure -ci que tu te lève ?! Aboya-t-elle, on est pas chez maman ici on se lève à six heures, tu n'as pas entendu le jardinier se lever ?!
- Non... Non, je... J'étais épuisée de la journée d'hier, bredouillai-je.
- Soit, mais c'était une journée tranquille hier, me previent-elle, j'irais demander au jardinier de te réveiller maintenant.
- Très bien, merci.
- Maintenant vas vite voir Monsieur, il t'attend.
- Daccord, merci Marie, lui dis-je même si je ne sais pas trop pourquoi.
- Y a pas de quoi, grogna-t-elle aventures de retourner à ses fournaux.
Je monte jusqu'à l'atelier de mon maître et me demande s'il est peintre, sculpteur, ou tout autre artiste du même genre. Arrivée devant la porte de l'atelier celle-ci me parut immense. Je me décide enfin à toquer et entend une voix d'homme :
- Entrez !
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Chloé

ZaïnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant