J'ouvre la porte et découvre des toiles immenses de partout, des pots de peinture, et au centre de la pièce je voit l'homme qui était venu chez moi, avec un autre Monsieur.
Tout deux me regarde et je les fixe moi aussi.
- Bonjour Zaïna, tu dois être ma nouvelle aide. Dit mon maître.
- oui Monsieur.
- bien, voici Monsieur Charles Velasquez mon mécène, je peint il achète et fait connaître les tableaux, m'expliqua-t-il, je peint tout ce qu'il souhaite.
- Bonjour Velasquez, dis-je en m'inclinant légèrement, que puis-je faire pour vous monsieur?
- Pour l'instant contente toi d'aller nous chercher une tasse de thé.
Je fais un petit signe de tête est sort.
Je suis en train de redescendre pour demander des tasse de thé à Marie, quand je croise Bilal. Nos regards s'accrochent et nous nous arrêtons tout les deux. Il regarde à droite et à gauche pour voir si personne n'arrive, et m'attire à lui dans une pièce que je ne distingue pas. Je cherche dans ses yeux un encouragement à l'embrasser mais il le regarde sans rien dire.
- On dirait que je vous ai promis quelque chose que je ne veut pas vous donner, dit-il en rigolant.
J'ai peur que son rire nous trahisse car nous aurions le plus grand mal à expliquer ce que nous faisions collé dans un placard à balais.
- Chutt, je souffle en posant un doigt sur sa bouche, vous allez nous faire repérer.
Il rit encore plus fort, alors que vexée je me détourne en attendant qu'il est fini de rire.
- Si vous vous verriez parler Zaïna vous rigolerez autant que moi, se moque-t-il, nous ne sommes pas des espions.
Je ne me retourne toujours pas et je ne le ferrais pas tant qu'il n'aura pas fait ses excuses.
-Allez, laissez moi me faire pardonner, il dit en glissant ses bras autour de ma taille.
Je ne dis toujours rien mais mes défenses commence à céder.
Il fourre sa tête dans mon coup et y dépose un chapelet de petit baiser qui me firent rire.
-J'adore votre rire Zaïna.
Il me retourne face à lui et enfoui son visage au creux de mon cou, respirant mon odeur. Son souffle me chatouille mais je me force à ne pas éclater de rire et regarde ailleurs. Mais il me recommence à me faire des bisous de la base de mon coup et remonte jusqu'à mon visage. Je veux que nos lèvres se touche, mais je ne veux pas céder et il n'a pas l'aire pressé d'y arriver.
N'y tenant plus je pris son visage entre mes mains, le fixant dans les yeux. Sa boîte je se tord dans un sourire et je rapproche doucement mes lèvres des siennes, je ne veux pas lui donner ce baiser, je veux qu'il me le prenne. Je pense qu'il attend ce baiser autant que moi car il m'attire à lui et écrase ses lèvres sur les miennes, d'instinct ma langue cherche dans sa bouche. Nos dents s'entrechoquent tellement ce baiser est fort. Bientôt un goût de sang me rempli la bouche ce qui me rempli de plaisir. Il donne un coup de dent dans ma lèvre inférieure et je me colle contre lui. Ses baisers descendent jusqu'à mon décolleté, il s'arrête à la naissance de mes seins, là où la robe l'empêchent d'aller plus loin. Il fait remonter sa main le long de ma cuisse tandis que l'autre défait les boutons de la robe dans mon dos. Ma bouche trouve la sienne et je commence à défaire sa chemise. Il vient à bout de ma robe et la fait descendre sur mes épaules ce qui découvre mon corset, s'il tire sur la ficelle mes seront enfin libre de cette chose. Le picotement aux creux de mes cuisses revient. J'arrache presque le dernier bouton de sa chemise et il défais mon corsage qui tombe par terre, je me colle contre lui heureuse de sentir enfin sa peau contre la mienne. Il me repousse et m'admire.
- Tu es magnifique, souffle-t-il.
Ce qui a pour effet de me faire serrer les cuisses. Je veux qu'il me goûte, qu'il me mange, qu'il arrête cette chaleur dans mon ventre.
- Mange moi!
Je lui ordonne essoufflée.
-Vos désirs sont des ordres mademoiselle.
Il reprend son exploration. Il descend plus bas encore et s'arrête pour le manger les seins, je le sens jusque là!
Il en torture un avec ses doigts et l'autre avec sa bouche et sa langue, je suis au comble de ma joie et je veux qu'il goûte lui aussi à ce plaisir.
Il fait tomber ma robe à mes pieds. Il ne me reste que ma culotte qui sépare encore sa langue de la chaleur qui me consume à l'intérieur.
Je croit entendre quelqu'un m'appeler et je me souvient que je devais amener le thé à M. Kingston et son invité.
- Arrête Bilal, je murmure. On m'attend.
Il s'arrête surpris.
-Qui t'attend?
- M. Kingston, je dois lui apporter du thé.
-Et il ne peux pas attendre?
-Non il a un invité.
- Il faut que tu y aille alors?
- Oui, aidez moi à me rhabiller s'il vous plaît.
Il m'attache mon corset et ma robe, non sans me murmurer des choses qui me firent rougir.
Après un dernier baiser je sort et le dirige vers la cuisine sans regarder derrière moi.
-Marie?
-Oui?
- Tu peux me faire du thé pour Monsieur et son invité?
- Tu as de la chance l'eau est déjà chaude.
S'il me demande pourquoi je suis en retard je lui dirais que l'eau chauffait. Armée de mon plateau je remonte à l'atelier. Comme je m'y attendais il me demande la raison de mon retard et est satisfait de ma réponse.**********
Média : Velasquez
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Zaïna
Roman d'amourZaïna, 17 ans, vit dans une famille pauvre de 1650 tout va bien jusqu'à ce qu'une famille riche l'achète pour devenir assistante du maître de maison qui se trouve être un peintre. Le mécène de celui-ci fait d'étrange proposition à la belle Zaïna q...