chapitre 11:

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La voiture s'arrête devant la maison de M.et Mme Kingston.
Je descends sans même lui dire au revoir tellement je suis plongée dans mes pensées.
Je me dirige telle une automate vers la grande bâtisse.
Je rentre sans faire attention et je renverse une lampe. Le bruit me sors de ma torpeur et je regarde autour de moi de peur de voir arriver un valet. Ne voyant personne prêt à m'attaquer je monte à pas de loup dans ma chambre et me glisse sous mes draps.
Le lendemain, en me réveillant j'entendis quelqu'un gromeler. Bien sur ce n'est autre que Bilal.
- Ça t'amuse de me réveiller tout les matins ?! Je lance depuis mon lit.
- Excusez- moi votre altesse le bruit vous a-t-il déranger ? Dit-il sur un ton mielleux.
- Tu sais quoi Bilal va te faire voir !
Et sur ce je me lève, m'habille et descend, décider à affronter là journée.
- Zaïna tu n'as rien entendue cette nuit ? Me demande Marie lorsque j'arrive dans la cuisine.
- Non pourquoi ? Je demande innocemment.
- On a trouvé une lampe cassée se matin.
- Et quelque chose à été volé ? Je demande tout en sachant là réponse.
- Oui, de l'argenterie.
Je suis stupéfaite.
Je ne me souviens pas avoir entendu quoi que se soit hier soir. Bien sur je ne peux pas lui dire ça. À la place je lui demande ce que j'ai à faire aujourd'hui
- Tu dois poser pour M. Kingston. Me dit elle tout naturellement, comme s'il était normal qu'un grand peintre comme lui peigne une servante.
- Pourquoi ?  Je demande étonnée.
- Je ne sais pas, on m'a dit te te dire ça, je te dis ça.
Elle retourne à sa cuisine, mais je sens qu'elle ne me dit pas tout.
- Il y a quelque chose que tu a oublier de me dire ?  Je demande innocemment.
- C'est... C'est... C'est M.Velasquez quiacommandécetableau.
- Quoi ?  Qu'es ce que tu raconte ?  Je n'ai rien compris répéte plus doucement.
- C'est M. Velasquez qui a commandé ce tableau. Répète-t-elle en détachant chaque mot comme si elle parlait à une sourde.

ZaïnaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant