Veintitrés

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J'étais comme hypnotisé par ses lèvres rosés. Si belle. Je me redresse un petit peu, sans détacher mes yeux d'elle. Sa main étais toujours bien aplati sur mon bras, comme le tissu sur mon torse. Je pouvais voir son buste monter et descendre sans cesse, sa respiration accélérée. Ses yeux ne quittais pas ma peau, mais elle fini par se redresser légèrement, son visage fasse au mien.

Mes yeux jongles sur sa couleur bleu puis son rose, ne fessant que des va-et-vient toujours plus rapide. Je colle ma tête contre le mur derrière moi, elle se rapproche. Ma bouche ouverte, mes yeux en admiration devant elle. Je ne supportais plus d'attendre.








" Embrasse moi " chuchotai-je.







Son cœur battait dans ses lèvres, son souffle caresse mon cou, ses yeux ne savait pas où se poser mais elle se rapproche. J'incline ma tête tout en me rapprochent également. Lorsque nos nez peuvent se toucher je m'arrête, j'aimerais que se soit elle qui le fasse. Je m'humecte les lèvres, je peux presque la goûter. Elle presse son front contre le mien, sa respiration irrégulière contre mes lèvres. Je ferme les yeux, aspire son souffle. Si je bouge d'un millimètre, ce lien sera cassé.



" Mais vas-y enfin "



Elle perds tout repère et, à ma grande joie, elle écrase ses lèvres sur les miennes. On ne sait pas trop se qu'on fait mais impossible de nous arrêter. Quand mes lèvres rencontrent les siennes, je la sens reprendre sa respiration. Sa bouche a exactement le goût que j'imaginais, un parfum naturelle, agréable et surtout inexplicable. Mon corps est comme enflammé, c'est une nouvelle sensation que j'apprends à contrôler avec elle. J'enlace chaque doigts de ma main gauche dans ses cheveux, ses beaux cheveux, et lui caresse son crâne des bouts des doigts. Ses mains glissent sur mes larges épaules et elle fait tomber l'autre manche de ma chemise. Ses doigts sont si froid sur mon corps brûlant, mais ils sont si léger, si doux. Chacun de ses gestes sont d'une tendresse à en devenir fou.

Je recule lentement car je ne sais pas si elle souhaite continuer ou s'arrêter, mais elle pose ses mains dans ma nuque et tire vers elle, ce qui crée un autre baiser. Dans mon ventre, on croirait une véritable émeute de papillons. Si je le pouvais, je l'embrasserais à chaque secondes de chaque jours pour toujours.

Dans ce moment là, mes 5 sens devienne largement plus intéressant.

Je peux entendre le bruit du frottement de nos vêtement sur celui de l'autre. Le bruit des mouvements de sa main dans ma nuque et celle qui brosse les poils de mon bras un à un. Le bruit de mes doigts dans sa chevelure dorée. Le bruit de nos lèvres enlacés.

Je peux toucher le tissu doux de sa robe recouvrant sa cuisse.

Je peux voir l'obscurité des yeux fermés, pour certains cela peu être ennuyeux, mais dans des moments comme celui-ci, la passion se fait mieux ressentir.

Je peux sentir le parfum doux et tendre de son corps, son corps, son corps pratiquement collé au mien.

Je peux goûter à... je peux goûter au paradis.





Nous nous embrassons jusqu'à ce que nos souffles n'en forment qu'un. Mais un bruit de porte interrompe tout ça. Quelqu'un vient de frapper à la porte. Brielle sursaute et s'assoie à côté de moi puis se lève et ouvre un tout petit peu la porte et sors seulement sa tête de sa chambre. Je n'entend pas très bien leurs conversation avec sans doute, sa mère. Heureusement qu'elle n'est pas rentrée, je n'imagine pas sa réaction en voyant un inconnu torse nu dans la chambre de sa fille. Quelle horreur ! Elle ferme la porte, attend quelques secondes puis souffle.


" Si elle t'aurais vu, elle t'aurais tué "

" Pourquoi cela ? " Demandai-je en me levant.


Dans une autre apparenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant