On Provoquera Des Tsunamis

Chapitre 2 | Théa

🎧All For Us - from the HBO🎧

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  Mon cœur bat la chamade, le stress engloutie mes tripes, me donnant un poids douloureux dans le bas du ventre lorsque je longe le mur de l'extérieur pour que les garde ne me repère pas, la peur qu'ils me chope me donne la chair de poule, je tremble mais j'arrive à me contrôler.

  Ils vérifient les personnes qui rentre pas ce qui sortent, avantage pour moi mais pas rassurant pour la sécurité, il ne faut pas qu'ils remarquent mon absence avant la fin de matinée, ou ils me rattraperont bien vite.

  Après quelques mètres je m'aventure doucement dans la ville, traverse des routes, zigzag entre les poteaux des trottoir, passe devant d'immenses buildings. Mes yeux vagabondes sur le paysage qui s'affiche devant moi, malgré que je sois déjà sorti du château, je suis toujours impressionné par ce spectacle de lumières dans les grande tours, des lampadaire ou encore des panneaux de publicité lumineux qui défile, ce genre de grand écran m'impressionnera toujours, il n'y a pas ça dans le château, ni télé ni téléphone, mon père était le seul à avoir un ordinateur.

  Je dévie vers la grande Allée, devinant que la porte du premier mur et du deuxième sont juste enface. Ma capuche toujours fixée sur le crâne, je crains qu'ont me reconnaisse, les rues son calme mais ce n'est pas pour autant que quelques personnes ne ce balade pas, des insomniaque sûrement, qui tente tout leur possible pour trouver le sommeil entre deux appartements, d'autres ce roule des pelle à en perdre le souffle dans une petite Allé, on trouve le sommeil comme on peut...

  La porte en face de moi me stop dans mes pensées, aussi grande que la première, elle ce tient là tendit ce que je baisse la tête en passant devant les gardes qui m'observe d'un œil espiègle, la tension est palpable alors que j'ai peur que mes battement de cœur ce font trop forte, la boule au ventre qui avait pourtant disparu il y a plus de deux heure lors que j'ai traversé la première porte me revient soudainement, j'ai l'impression d'avoir traversé la ville en quelque minutes alors pourquoi est-ce que ces quelques mètres sont si longs ?

  Les gardes ne disent rien, et le soulagement me fait me sentir plus légère, je me décrispe doucement, il ne me reste plus cas marcher vers Floria - qui me paraît bien trop loin - mais environ 5 heures de marche ne me paraît pas trop abusif mais la fatigue ce fait déjà ressentir dans mes jambes et mes yeux qui ce rempli de larmes lorsqu'un bâillement me vient.

  Je lève le regard en face de moi, je suis cette route goudronnée qui mène directement vers le royaume voisin au mien, je le vois, lui et la légère lumière qui si dégage, ça ne doit pas être si différent de Félissia.

*

  La lettre du roi entre les mains, les gardes la lise, mon regard fixe sur mes pieds, je ferme fortement les yeux, priant pour qu'ils ne m'interroge pas plus, je sens le regard de l'un d'eux sur ma personne, ma tête enfoncé dans la capuche de mon sweat, je paraît suspecte, mais la lettre peut me sauver.

  Le roi m'a envoyé cette lettre lorsqu'il à su que je n'aurais pas l'autorisation pour sortir, je lui est fait savoir que j'allais fugué, il sait que si je me fais attraper, il me renverrons au royaume de Félissia, alors cette lettre est son autorisation pour me laissé rentrer, sans elle, je serais resté devant la porte.

  Le garde qui tenait au préalable la lettre me la tend avant de ce décaler pour me laissé le champ libre, j'attrape celle-ci pour ensuite pénétré dans le royaume, je lève la tête pour admirer le paysage qui s'offre à moi. Le soleil ce lève à peine, offrant des couleurs orangé au ciel et la ville est exactement comme je le pensais : identique à Félissia.