VI

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Longtemps qu'elle n'a pas laissé l'encre de son corps perler sur celui ci.

Elle ne sait plus vraiment quoi dire, ni quoi faire.

Se sentir dévalorisé, de nous même ou par les autres.

Ne plus être dans les abyss du déni qui n'fait qu'empiré les choses.

Vouloir se sentir apaisé et se crée un voile, une simple illusion qui partage mon quotidien.

Ne plus savoir quoi pensée ni que faire de son quotidien, de son entourage. Ne plus savoir qu'elle place occupé auprès des siens, ne plus savoir qu'elle place je veux avoir.

Ne plus savoir sa propre valeur, culpabilisé de tout. Ne plus savoir qui nous aime et est ce qu'ils peuvent nous aimer ? Ne plus savoir vraiment qui on aime et qui est bon pour nous.

« Donc tu es amis avec les gens par intérêt ? Parce qu'ils doivent t'apporter quelque chose ? »

Ne plus s'entourer de ces teneurs de discours.

Ne plus s'entourer de personne me tirant vers le fond.

Ne plus s'entourer de personne qui n'en ont rien a foutre.

C'est ce qu'elle voudrait.

Pouvoir enfin être soi même avec les autres.

Ne pas avoir peur du jugement de ceux qui sont sensé aider et aimer.

Se sentir plus en confiance avec les autres.

Retrouver son soi.

S'affirmer, se faire écouter, se faire entendre, se faire une place, et ne plus se sentir de trop.

De trop.

« Tu es trop »

Comment peut on être « trop » ?


« Tu réfléchis trop,

tu t'énerve trop,

tu te renferme trop,

tu te pose trop de question,

tu stress trop,

tu donne trop,

tu pense trop,

tu m'en demande trop,

tu es trop

tu es de trop »


Besoin qu'on accepte ce surplus. Peut être qu'ils ont raison, je suis de trop.

Mais c'est qu'ils sont simplement pas assez pour moi.

Une boucle dont je n'arrive pas à me défaire.

Tant de peur quotidienne, tant de peur et de stress que mon environnement me donne.

Ça, c'est de trop.

On ne peut faire trop pour quelqu'un, on ne peut aimer trop, on ne peux se poser trop de question.

L'impression que les gens autour de moi qui dise beaucoup réfléchir et penser ne savent pas comment c'est pour moi. On réfléchis tous de façon différente sur différent sujet.

Constamment. Des centaines de pensées, de réfléxion par seconde sur moi, sur les autres, sur ma vie, mon environnement, mes besoins, mes envies.

Je pourrais écrire un livre sur ce qu'il se passe là dedans.

Mais ça serai si compliqué à comprendre, ils me prendraient pour une folle.

Ils ne comprendraient toujours pas les cicatrices que je portes aujourd'hui. 

La Rage d'un ZèbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant