Chapitre IV

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Je me réveille de bonne humeur, sachant Potter, bien au chaud dans mon manoir.

Je me lave et me prépare élégamment pour l'occasion en gardant mon apparence de jeune homme. Je descends les longs escaliers avant de me diriger dans la grande salle à manger.

– LINDSEY !

L'elfe arrive aussitôt dans un pop sonore avant de s'incliner.

– Que peut faire Lindsey pour son Maître ?

– Petit-déjeuner et vite.

– Oui Maître, tout de suite Maître.

L'elfe disparaît puis revient avec un plateau. Je mange avec entrain et élégance.

– AMENEZ-MOI POTTER ! Je siffle.

– Tout de suite Maïtre ! S'exclame trois mangemorts de troisième classe.

Après des minutes qui me semblent des heures, la porte s'ouvre dans un fracas avec un Potter plus en forme qu'hier.

– LÂCHEZ-MOI BANDE DE SALOPS ! Il crie.

Ils le balancent à mes pieds. Je les fusille du regard avant de leur ordonner de dégager.

Je m'alarme sur le corps nerveux et endoloris de mon ennemi qui couine. Je me lève puis m'approche devant le jeune homme qui attise ma curiosité.

– RESTEZ LOIN DE MOI !

Il se débat en tentant de gesticuler mais je n'en ai que faire. Je le regarde sous tous les angles et grâce à ses vêtements quelques peu moulants, je peux voir qu'il est maigre. C'est donc de cette façon que les « gentils » traitent leur héros...

– Harry Harry Harry, que vais-je faire de toi petit lionceau ? Je disais en souriant.

– Ne me touchez pas ! S'il vous plaît... Tuez-moi rapidement... Il supplie.

Je le regarde confus et suis désemparé le temps d'une seconde. Quoi ?

– Voyons Potter, ne crois-tu pas que si je voulais te tuer, tu serais déjà mort ?

– Vous m'avez déjà lancé le sortilège de la mort sale serpent ! Rugit-il.

Je rigole avant de le regarder dangereusement.

– Langage Harry, langage !

Il baisse les yeux en se recroquevillant sur lui-même.

– Tu as faim ? Dis-je.

– Qu Quoi ? Il me regarde, incrédule.

– Je te demande si tu veux manger.

– Je... Non. Je n'ai pas faim.

– Je ne vais pas t'empoisonner, voyons.

– Non je ne veux pas manger.

– Il va falloir pourtant. Tu as vu ton état ?

– Ce n'est pas tes affaires !

– Bien sûr que ça l'est.

– Laissez-moi... S'il vous plaît...

Moi qui m'attendais à un jeune homme vigoureux et quelque peu... Sauvage, je me retrouve devant un être pitoyable, misérable et complètement soumis.

– Tu tiens vraiment à retourner en cellule ? Dis-je énervé.

– Tant que je suis loin de toi !

Je me précipite sur lui et lui donne un coup de pied dans les côtes. Personne ne me parle comme ça !

Le garçon hurle et se met à pleurer. Je trouve sa réaction beaucoup trop exagérée pour un seul coup. Je l'immobilise puis soulève son tee-shirt. Mon sang se glace, plus que ce qu'il n'est déjà.

Fan Art : Marika

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