[HxH Fanfiction] Our Secret - Feitan x Phinks

𝐗 - 𝐇𝐞𝐲𝐭𝐮𝐧 𝐱 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐨𝐫

NDA : Hello (quand je suis là au début en général vous savez que ça pue la merd* mdr) ! Cette fois je viens vous avertir non pas pour un lemon mais pour vous prévenir que ce chapitre est particulièrement violent voir dérangeant à lire si vous êtes du genre sensible. Je n'ai pas envie de spoiler mais si ça ne va pas dans votre vie, attendez d'aller mieux pour le lire, oké ? :-)

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Je n'ai pas eu un début de vie facile. Pour être honnête, j'ai même carrément vécu l'enfer. Ce n'est pas pour rien que mon hatsu est basé sur la douleur. Ce n'est que le reflet de tout ce que j'ai pu endurer depuis ma naissance. Peut-être bien que c'est à cause de cette douleur inoubliable que je suis devenu aussi psychotique même avec ceux qui me sont chers. Dès mon plus jeune âge, on m'a appris et montré à quel point le monde était pourri.

J'étais fils unique. Mes parents, ou plutôt mes géniteurs étaient tous deux asiatiques. Je n'ai que de vagues souvenirs de ma mère, elle est morte peu de temps après ma naissance. Quant à mon père, il était chef d'une triade chinoise et héritier d'une société secrète qui de nos jours n'existe plus. Sa spécialité était le trafic de drogues et l'assassinat. D'une pierre il faisait deux coups, quand ça tournait mal il n'hésitait jamais à se salir les mains. De ce fait, il était craint de tous. J'étais destiné à prendre la tête du clan et à poursuivre les affaires, sauf que j'en avais décidé autrement. Du moins... Il m'avait poussé à commettre l'irréparable pour la première fois.

"Heytun."

Lorsqu'il m'appelait par mon vrai nom (que je n'utilise plus aujourd'hui), je savais ce qui m'attendait. Je devais rester immobile, laisser ses hommes de main me ligoter contre mon gré et prendre sur moi pour ne rien laisser transparaître. Il s'enchaînait alors une multitude de coups sur mon corps encore trop frêle pour un enfant qui avait selon lui besoin de s'endurcir si je voulais devenir un digne héritier de la famille Portor.

"Un cri est égal à un coup supplémentaire. Une larme est égale à une séance supplémentaire. Une demande d'arrêt est égale... A la mort."

Les fouets, les poignards, les instruments de torture, tout était bon à utiliser pour lui. Je n'en voyais plus la fin. Ils étaient tous professionnels, ils tachaient de ne pas me laisser la moindre cicatrice. Même si je résistais de mieux en mieux à la douleur, mon traumatisme ne cessait jamais de s'aggraver. Mon corps avait beau s'en remettre, mentalement j'étais détruis. Au fond de moi, je bouillonnais de rage. Je détestais ça, et j'en avais le droit. De temps en temps, mes bourreaux laissaient transparaître des sourires amers, comme s'ils prenaient vraiment plaisir à s'acharner sur un enfant immobilisé. Même si mon père m'avait sorti toutes les raisons du monde pour que j'accepte mon sort, je ne pouvais pas le comprendre. Ce que lui et ses hommes me faisaient subir... Etait inacceptable.