CHAPITRE 143/

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28 Mars 2019.
18h52

-Je reste habillée comme ça ?

Grégory- J'ai toujours des fringues à toi dans le dressing si tu veux.

-Ah oui ? Et ta copine ne dit rien ?

Grégory- Non, elle sait bien que c'est à toi et elle s'en fiche en toute honnêteté.

Je hoche la tête et me dirige au dressing. Je prend un pull léger décolleté avec un jean légèrement troué. Je me change et rejoins Greg dans la cuisine.

- Besoin d'aide ?

Grégory- Tu peux sortir les chips et les mettre dans le saladier qui est là si tu veux. Sinon je m'occupe du reste.

Je fais ce qu'il m'a demandé et la sonnette se fait entendre.

- Je peux ?

Grégory- Bien-sûr.

Je vais donc ouvrir la porte, tout sourire.
Théo, Chaps se tiennent devant moi et m'accueille de façon mémorable. C'est à dire en me serrant si fort que je sens plus mes poumons ni le reste mon corps d'ailleurs.
Que la soirée commence.

J'ai peur. C'est le seul qui manque à l'appel. Je commence à me dire qu'il ne viendra pas. Qu'il sait que je suis là et qu'il ne veut pas me voir.
Je vais dans la salle de bains et me passe de l'eau fraîche sur le visage. Je n'entends pas ce qu'il se passe au salon avec la musique et l'eau qui sort du robinet. Il pourrait arriver d'une seconde à l'autre.
Je m'essuie le visage et retourne au salon.

Oh. Il est là. Debout. Un verre à la main. Un large sourire. Ce dernier s'efface lorsque ses yeux croisent les miens. Son regard dérive en dégoût et haine.
Je n'arrive même pas à avaler ma salive. Je ne peux pas détourner mon regard du siens. Ses yeux m'examinent de haut en bas, me jugent.

- Salut. Je bafouille déjà.

Lucas- Salut.

Il me tourne le dos et discute avec Marion.
C'est tout ?

Okay, porte les couilles que t'as pas et va lui parler. Tu as juste à avancer vers lui et lui parler.
Je me parle à moi même pour me donner du courage.
Mes jambes font quelques pas. Théo se tourne vers moi et interpelle Lucas dans sa conversation.

Théo- Tu devrais peut-être... Il lui fait un signe de tête en ma direction.

Lucas- Ouais.

Il se dirige sur le balcon et s'appuie contre la rambarde. Je le rejoins même si ma tête me dis de me barrer. Je ferme la fenêtre du balcon.
Le silence est pesant.

- J'aurais pas dû partir tout à l'heure.

Lucas- C'est pas grave.

J'ai envie de lui hurler dessus. De lui demandé ce qu'il a bien pu se passer pour qu'on en arrive là. Mais rien ne sort de ma bouche.

Lucas- Si tu veux qu'on en parle, je t'en prie, commence.

Je le regarde. Les yeux au bord des larmes. Ma gorge se dénoue un peu.

- Pourquoi ? Pourquoi t'es parti comme ça ?

Lucas- Ne fais pas l'innocente. Tu sais très ce que tu as fait mais tu ne veux même pas l'avouer.

Des Neurones En Diamant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant