CHAPITRE 62/

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Jeudi 11 Octobre 2016. #18h58.
Colocation de Gabin&Maria.

Gabin- Je t'ai ramené ça.

  Il dépose un sac sur le comptoir et s'approche de la porte d'entrée.

- Merci, mais tu vas où ?

Gabin- Manger avec des potes.

- Rentre pas tard.

Gabin- Promis.

Il sort de l'appartement et je me retrouve seule. Je vais voir ce qu'il m'a ramené.
Japonais.
Qu'est-ce que je l'aime...
Je vais mettre de la musique sur la barre de son et commence de manger.


#22h37.
Commissariat.

- Je peux savoir ce qu'il t'a pris ?!

Gabin- Je sais pas.

- Tu sais pas ?! Tu te fous de ma gueule ?
Gabin- Nan.

- Ta gueule. Réponds même pas.

Gabin- Mais-

- Nan. Chut. Tais toi. Je veux même pas t'entendre respirer.

Se faire arrêter avec des dealers de drogue. Soit disant des potes.
Voilà ce qu'il a fait. Apparemment ce sont des potes.
Je retourne voir l'agent de police et il me fait signer quelques papiers. Je ressors du commissariat avec Gabin sur les talons.

Gabin- J'suis vraiment-

  Je me tourne face à lui et ma main tape sa joue.

- Il s'est passé quoi dans ta tête quand tu y es allé ?! T'as pas pensé une seule seconde que c'était mal de faire ça ?!

Gabin- J'en ai marre de me comporter comme un enfant modèle, sous prétexte qu'on doit être bien vu à cause de nos parents !

- T'es pas obligé de faire ça !

Gabin- Je sais.

On reprend notre marche.

- C'est si dur que ça ?

Gabin- De s'appeler Le Du à Lyon ? Ouais. Nos parents ont des bureaux, des clients et des entreprises partout en France, au Canada, en Allemagne et je sais pas où. Au lycée t'arrives, t'es déjà catégorisé. T'es un putain de riche qui prend tout le monde de haut et qui se la pète. Donc oui, je faisais quelques conneries mais c'était pour que les autres me voit comme je suis vraiment. Je suis pas ce gosse de riche qui se la pète.

- Désolée que ça se soit passé comme ça pour toi.

Gabin- Je m'en suis sortit. Dit-il en haussant les épaules.

- Gabin ?

Gabin- Quoi ?

- Tu sais que, quoi que tu fasses je t'aimerai toujours.

Gabin- Ouais, mais j'aime bien quand tu le dis.

Je lui embrasse la joue et on continue de marcher.

Gabin- Ça va avec Lucas ?

- Ouais. Ils sont allés tourner un clip. Je sais plus si je te l'avais dit.

Des Neurones En Diamant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant