CHAPITRE 123/

445 30 16
                                    

Samedi 10 Juin 2017. #08h16.
Colocation de Gabin&Maria.

Lucas- Maria... reste là.

- Je reviens.

Je sors de ma chambre et vais me servir un verre de jus de pomme. Au final, je bois la fin de la bouteille.

Chaps- T'es déjà levée ?

- Toi aussi apparemment.

Chaps- Ouais, j'avais besoin d'une petite clope.

Je nous fait un café chacun et le rejoins sur le balcon.

Chaps- Il t'a dit quoi Luj' ?

- Qu'il voulait pas s'énerver ici.

Chaps- Surtout en face de toi. Tu le reconnais pas quand il est énervé.

- À ce point ?

Chaps- La première fois que je l'ai vu à bout de nerfs j'ai eu peur. Les veines du cou prêtes à exploser, les yeux remplis de larmes et ses joues qui deviennent un peu rouge. Il a défoncé la porte de sa chambre. Tu sais, où on habitait avant ?

- Ouais, je vois.

Chaps- Il te protège.

- Je préférais le voir dans cet état pour savoir à quel point il peut s'énerver.

Chaps- J'espère que ce jour n'existe pas.

Théo- B'jour.

- Salut.

Il vient nous faire la bise et s'assoit avec nous.

Chaps- Prêt pour les trois heures et demi de voiture ?

Théo- Nan, j'vais dormir. Il ronfle ton frère.

- Dors pas avec lui la prochaine fois. Dis-je en ricanant.

Théo- Il ronfle comme une salope.

- Je sais bien, oui. Café clope ?

Théo- Avec plaisir.

Je vais donc lui faire.


- Je vais me recoucher un peu.

Je traîne des pieds jusqu'à mon lit et m'allonge dedans. Lucas prend ma main et la dépose dans ses cheveux.


- Normalement c'est toi qui me fais des papouilles.

Il grogne et mes doigts bougent dans ses cheveux.

- Je te dégoûte pas ?

Lucas- Tu devrais ?

- Y'a un autre mec qui est allé là où seulement toi t'es autorisé à aller et à toucher.

Il souffle un bon coup.

Lucas- C'est un fils de pute qui mérite de crever. Et même si on couche pas ensemble parce que tu te sens pas prête vis à vis de ça, je t'en veux pas. J'ai juste envie de le détruire. Et non, tu me dégoûtes pas du tout.

Il se met sur le côté et pose ses yeux sur moi ainsi qu'une main sur ma taille.

- Merci.

Des Neurones En Diamant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant