Ce que je suis grâce à toi (Jean x reader)

XXII. Petit gateau 🍋

- T/p : Je t'en prie Jean.. ne me fais pas de mal... pas toi...

Des larmes coulent sur sa joue. Ça y est, elle vient de m'achever.

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{Pdv de Jean}

- T/p : Ne me fais pas de mal...
- Jean : T/p, je...
- T/p : Avec Sven j'ai pu le supporter parce que c'était lui, je savais qu'il était comme ça. Mais toi, s'il te plaît, ne me fais pas ça...

Je suis vraiment trop con. Je m'accroupis afin d'être à son niveau. Je cherche mes mots, la voir dans cet état à cause de moi me serre le cœur.

- Jean : Jamais je ne pourrais te faire de mal T/p. Je lui tends la main. Viens. Sors du placard.

Elle ne bouge pas. Elle dirige juste son regard triste vers ma main. Elle ne bouge toujours pas, et je réalise que je viens peut être de perdre quelque chose d'important : sa confiance. Nom d'un titan, qu'est ce que j'ai fais...
Je baisse ma main et la ramène à moi tristement, mais compréhensif. Je ne force pas, mais n'abandonne pas non plus. Je décide donc de m'appuyer dos à la porte gauche de la penderie encore fermée, tête en arrière, jambe écartées, genoux relevés et mes bras posés dessus.

Je ne dis rien pendant quelques minutes. Tout ce que j'entends, ce sont ces reniflements, qui me laisse comprendre que des larmes doivent sûrement encore être entrain de couler de ses yeux brillants.

- Jean : T/p...Écoutes... j'étais en colère et surtout... triste de savoir... d'entendre, que ne voulais pas... enfin que tu voulais réfléchir à la proposition de Floch. Après tout, ça fait déjà plusieurs semaines qu'on... qu'on se connaît. Nous avons eu des discussions, certes pas super intimes, mais ces moments passés avec toi, m'ont fait réaliser que...
- T/p : ...

« Je tiens à toi ! ». Dis le lui. Les mots ne sortent pas. Je suis vraiment pathétique.
Je me contente de souffler et de baisser la tête. En réalité, je ne sais pas ce qu'elle veut. Je ne veux pas la forcer ou l'obliger à rester si elle ne le souhaite pas.

- Jean : Je veux pas que tu revives ce que tu as vécu avec Sven. Je ne veux pas te retenir si tu veux aller ailleurs... alors si tu veux... si tu veux vraiment partir avec Floch...

Je n'ai même pas le temps de finir mon discours que T/p sort à toute hâte du placard et se penche vers moi. Elle est à quatre pattes. Elle semble triste et en colère, tout comme je l'étais durant ma journée de travail.

- T/p : Mais de quoi tu parles !? Comment ça « si je veux vraiment partir avec Floch » !? C'est quoi ton problème Jean ?

Je suis plus que surpris par ce changement d'attitude soudain.
Étrangement je la trouve particulièrement adorable dans cet état... où bien est ce la position... ?

- Jean : Bah je pens...
- T/p : Tu pensais ? Mais tu pensais quoi hein ? Vous êtes un idiot Jean Kirchstein !
- Jean (pense) : Elle vient de me dire « vous ». Merde, je crois qu'elle est vraiment en colère là.
- T/p : Tu m'imagines vraiment partir avec ce Floch ?
- Jean : N-non, c'est juste q...
- T/p : Juste que quoi ? Elle élève la voix. Imbecile !