Bonnie & Clyde - HyunLix

New York

« New York, notre voyage de noces... On avait presque oublié qu'on était des tueurs, mais l'Organisation nous l'a brutalement rappelé, en nous confiant de but en blanc une mission. On s'était promis de refaire un voyage de noces, mais au final, on n'a jamais pu...

- On le fera. Promit Hyunjin.

- Je n'en doute pas, amour... Mais le New York d'il y a quelques mois n'était pas propice au voyage. Ta cible était Han Jisung, jeune trafiquant d'armes. Tu t'es immiscé dans son esprit toute la journée. Tu étais son serveur, son chauffeur, son garde, son vendeur, son acheteur, et finalement, son danseur. Un complice a fait ton éloge, Han s'est décidé à s'offrir un petit spectacle dans sa suite privée à l'hôtel.

Il a fait installer une scène, et un tissu, comme tu lui avais demandé. Il est entré, s'est assis, s'est servi un verre de bourbon, attendant que tu commences. Tu es apparu sur la petite scène, tu étais aussi beau, il est tombé sous ton charme à la seconde même où tu as commencé à danser.
Il faut dire que tu étais envoûtant, tu étais gracieux et agile, exécutant chorégraphie et acrobaties avec une telle facilité et une telle sensualité... Tu étais déconcertant.

Tu es descendu de la scène pour t'installer sur ses cuisses, te déhanchant outrageusement sur lui. Il a agrippé ton bassin et a posé ses lèvres sur ton cou. Il a commencé à déboutonner ta chemise, tu dansais toujours, tu jouais de tes charmes, tu le manipulais.

Moi, j'étais furieux. J'avais envie de débarquer dans la chambre, de t'arracher à lui, et de lui faire sauter la cervelle. J'étais à deux doigts de le faire, quand tu lui as tranché la gorge. Il a fait un drôle de gargouillis, alors que le sang se répandait partout.
Tu t'es essuyé grossièrement et as déposé un chrysanthème blanc sur le cadavre. Tu es sorti et a rejoint le toit. L'hélico de l'Organisation t'attendait, j'ai voulu te rattraper mais tu t'étais envolé. Je t'ai vu avoir un rire, ton fameux rire quand tu es satisfait de ton crime. Tu as tourné la tête et tu as croisé mon regard. Tu as tendu la main vers moi, mais tu étais déjà trop loin...

- J'ai sincèrement pensé que tu n'étais qu'une hallucination...

- Je sais. Pourtant j'étais bien là.

- J'aurais dû t'attendre...

- Tu pouvais pas savoir. Tu t'es juste envolé. Et nous voilà ! »

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Pour ceux qui auraient reconnu, ce chapitre est en réalité mon OS "Feeling Good" ( que je vous invite à lire dans mon recueil ), seulement on a le point de vue de Felix cette fois !