Partie35: Quand L'Amour S'y Mêle

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Mame Bousso:

Assise seule dans ma chambre, la tête ailleurs et le visage impassible, je défile mon regard sur les photos de Cheikh Djili posé sur la commode sans réelement les voire à cause de ma vue brouiller par mes larmes.

Des larmes de solitude.

Des larmes de déception.

Des larmes de remords ainsi que de peur.

Je pleurais en silence emporté par la douleur, par les maux de mon coeur ainsi que par des regrets.

J'ai mal quand j'entends encore ces mots tourné en boucle dans ma tête.

Pourtant pluisieurs semaines sont passés mais n'empêche la blessure est resté toujours aussi fraîche comme si c'était hier.

Mon cœur souffre de honte. Je me sens tellement sale et impure.

Pourquoi il a fallut que je sois comme ça ?

Une personne aussi faible d'esprit et qui est incapable de combattre ces pulsions sexuelles.

J'aurais tellement aimé effacer mon passé et tout recommencer.

J'aurais tellement aimé être une personne normale.

Une personne aimé et non jugé, une personne admiré et non méprisé. Une personne comme lui aurait voulu que je sois.

Je peux accepter que la personne que j'aime ne partage pas mes sentiments en retour, mais voir qu'il n'a pas confiance en moi me tue à petit feu.

J'ai l'impression que le monde s'est écroulé autour de moi. La colère que j'ai vu dans ces yeux était grande certes mais pas plus que la déception qui me parvenait à travers ceux-ci.

Mon coeur saigne et malheureusement je n'ai pas de remede.

Je me suis embarqué dans ma propre destruction en choisissant ce chemin ténébreux, sombre et ravageux telle que la masturbation.

Regrets ne peuvent être plus immense que les miens. J'ai envie d'être amnésique pour pouvoir oublier toutes ces mauvaises actions que j'ai pu commêtre.

Ce passé me hante et me consume tel le feu sur le nilon, mon être va mal quand je vois l'homme dont je suis éperdu proféré de tel injure en mon encontre.

Ces mots sont amers mais véridiques et c'est ce qui me blesse le plus, j'ai le sentiment qu'il ne me verra jamais comme je veux qu'il me voit.

S'il s'avait a quel point l'amour que j'ai pour lui m'a changé, s'il s'avait a quel point le désir que je ressens en son égard m'empêche de replonger dans mes travers, à cause du respect que j'ai à son égard je ne me permettrai jamais de me masturber de nouveau.

Je ne veux que lui, c'est lui qui encombre mon coeur, c'est lui que mon corps réclame, c'est lui que mes yeux veulent regarder, c'est lui que mes narines veulent sentir.

Alors comment pourrais-je succomber de nouveau alors que tout mon être n'appartient qu'à lui?

Il n'avait pas le droit de penser ça de moi en sachant combien mon amour pour lui est incommensurable.

Je donnerai ma vie pour lui surtout maintenant que je porte ces héritiers.

A cette pensée, je glisse lentement ma main sur mon ventre les larmes coulants à flots.

Le fait de les sentir grandir chaque jour qui passe si près de moi gonfle mon cœur d'amour.

Je ressens maintenant la joix dont ma mère faisait allusion. Ce sentiment troublant et tellement puissant que je ressens pour ces petits êtres depuis que j'ai entendu leurs cœurs battre à un rythme effréné au cours de ma dernière visite prénatale.

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