Prologue

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Amina Dia

Je venais à peine de franchir la porte de l'hôpital de pikine dans laquelle ma mère a été internée il y a de cela dix jours à cause de sa foutu maladie. Elle est souffrante depuis des années et on l'a découvert il y'a de cela 4mois. Elle a une tumeur au cerveau depuis que j'ai appris cela j'ai perdu goût à la vie , je me sens vide ainsi qu'impuissante car je ne sais pas ce que serait ma vie sans elle à mes côtés je ne sais pas ce que serait ma vie ,sans cette femme si courageuse et si battante , cette femme qui s'est toujours battue corps et âmes pour sa famille ,celle qui s'inquiète pour tout le monde , celle qui a toujours fait passer mon bonheur avant le sien , celle qui m'aime et me chérie comme si j'étais la dernière merveille du monde , je ne me vois pas sans elle ,je sens que je suis entrain de lâcher prise ,je ne me sens plus capable de me battre contre moi même pour rester forte , la peur est entrain de me tirailler à la pensée de devenir encore orpheline une deuxième fois ,je ne le supporterai pas ,j'ai déjà perdu mon père et si ma mère ne s'en sors pas je n'hésiterai pas à la suivre qu'Allah me pardonne de ma mauvaise pensée mais je préfère être aux près d'eux que de rester seule dans ce monde entouré de vautours .

On n'était une famille très heureureuse avec un père très strict mais gentil, très pieux et une mère unique au monde qui s'appelle nafi bah c'est ma mère à moi. J'étais fille unique et mes parents n'ont eu que moi comme enfant, j'étais gâtée mais très bien éduquée aussi. Mon père qui en passant était formidable et merveilleux , il était mon meilleur ami et était capable de tout pour moi mais malheureusement je l'ai perdu quand j'avais 17ans et maintenant j'ai 22ans . Sa mort a été un déclic pour moi car j'ai compris que rien n'était éternelle dans ce mode ,on n'étaient heureux même si on n'appartenaient aux gens de la classe inférieur , mais n'empêche on n'étaient très respecté dans notre quartier grâce à mon père qui était imam , sa perte fut très douloureux et insupportable mais comme on dit Dieu avait plus besoin de lui que moi sûrement c'est ça la vie ,c'est dur certes mais elle est ainsi faite et je n'y peux rien, j'ai tenu le coup grâce à ma mère et maintenant j'apprends qu'elle aussi va bientôt le rejoindre et me laisser seule dans ce monde si cruelle et où rien n'est gratuit en ce moment.

Vivent à l'époque avec la famille de mon paternelle puisque ma famille maternelle vit en Guinée, ma famille partenelle nous adoraient et nous soutenaient même si ma mère était une Guinéenne ils l'ont accepté sauf une d'elle ma tante assy elle nous détestait tellement ma génitrice et moi et je ne savait même pas pourquoi elle nous haïssait sauf qu'un beau jour elle a fait un scandale à la maison m'acusant d'avoir voler ses bijoux alors que je n'en fit rien de telle. L'éducation que j'avais reçu ne me permettait pas de prendre des choses qui ne sont pas miennes ,mon père ne badinait pas quand il s'agissait des affaires des autres .Alors qu'à cette époque mon père était déjà décédé, il n'y avait personne pour nous défendre, après cette humiliation ma génitrice n'ayant pas supporté cela a voulu qu'on quittent la maison parce qu'elle ne pouvait pas accepter de telle manque de respect vis à vis de nous. Comme dit on n'a déménagé et j'ai décidé de voler de mes propres ailes en arrêtant mes études et chercher du travail car la maladie empêchait ma mère de faire tout effort.

On n'avaient trouvé une chambre dans une maison qui allait bientôt nous tomber dessus mais on fesait avec et je payais la location avec le peu d'argent que je gagnais en tant que femme de ménage. La vie était devenu plus dur qu'avant mais on acceptaient notre sort et faisaient avec car il y'a plus pire dans la vie .

Arrivé devant sa chambre d'hôpital, je toc et l'entendis à l'autre bout me dire d'entrer avec une toute petite voix , mes larmes ont failli couler en l'a voyant dans cet état très fatigué et très faible j'ai l'impression qu'au lieu d'aller bien , elle s'affaiblit de jours en jours ma pauvre petite maman ne mérite pas ça.

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