the Path Of destiny

Partie7: liens Scellés

Mame bousso ndoye

Après que Cheikh Djili soit parti je me suis réfugiée dans ma chambre pour me vider, je me demande ce qui me reste, je n'aurai jamais imaginé qu'un jour on me surprendrai comme ça en pleine acte et ce qui me fais me détester encore plus c'est que ça soit l'homme qui me plaît, mon sauveur, mon idole, cet homme qui d'une bonté inégalable à aucun autre homme, cet homme que j'estime, il a fallut que ça tombe sur lui en ce moment.

Rien n'arrive au hasard dans cette vie c'était le coup du destin ou autre chose mais la honte qui m'a submergé en ce moment me donne encore plus envie de m'enfermer six pieds sous terre. Toute femme qui tombe sous le charme d'un homme fera tout pour le séduire avec ses qualités mais moi il ne connaît que mon côté sombre et mes défauts, et avec l'état de mon père ça me désole, il a perdu son anxiété croyant sûrement que je me marie avec amour mais le réveil a été trop brutal pour lui, depuis qu'il est sorti du bureau je ne l'ai pas revu, je ne veux pas croisé son regard de tristesse pour me sentir encore plus coupable.

J'aurais aimé être différent peut être qu'il m'aurais voulu comme son épouse mais même avec ça j'en doute fort. Il a confisqué tout les affaires technologiques aux quels j'aurais pu visionner ce genre de vidéos il m'intimide tellement et je prie Dieu que cette nouvelle vie qui débutera à partir de demain soit une année de rédemption pour moi.

Je m'endorme en croisant les doigts, la mort dans l'âme.

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Assise tous dans notre salon sous ce silence pesant la tension était au summum. On n'attendait que la réponse de papa disant s'il accepte oui ou non de donner ma main à Cheikh Djili.  En effet mon père a voulu que le mariage soit célèbré à la maison en présence de l'imam de notre quartier.  je suis anxieuse et en même temps stressé, ma mère ne comprenant pas cette décision soudaine a dû demander mon père des comptes rendu mais il lui a fournit comme réponse que c'est Djili qui lui a demandé cette requête et qu'on ne devait pas poser de questions, biensur qu'elle s'est énervé mais n'osait dire rien devant celui ci car elle toujours voué un très grand respect à mon père jamais je n'ai vu ma mère levait la voix à l'égard de mon père, jamais je ne l'ai vu lui contredire même quand il s'agissait de nous ses enfants elle n'osait répliqué.

Mais quand mon père a tourné le dos elle s'est mit à me crier dessus m'exprimant son ressenti qu'elle rêvait pour moi une très grande fête porter les plus beaux habits, les plus belles robes de haute couture et récupérer ses ndawtal, tout ce qu'une mère aurait fais ça m'a brisé le cœur mais un jour elle pourra faire tout ce qu'elle veut, le jour où je me marierai pour de vrai, elle aura cette opportunité mais maintenant ce n'est pas à jour et tant mieux si elle ne connaît pas la vraie cause.

Je lève la tête et fixe Cheikh Djili avant de faire face à son visage si éclatant et paisible, il est le genre de personne à qui quand on leurs jette un coup d'œil on se sent toute suite soulagé, plus légère et en confiance, sa lumière nous contamine j'aurais aimé être pour lui la femme qu'il veut, je n'arrête pas de rêver comment serai ma vie à ses côtés si jamais j'étais différente. Sûrement remplie de bonheur, d'amour, une sorte de conte de faits comme dans les histoires d'amour.

On me ramène à la réalité quand j'entends l'imam nous demandé à Cheikh Djili et à moi de prononcer ces mots:zawwadjtuka nafsi f-il muddat il-maclûmati cal al-mahr il-maclûmi je fais ce qu'il me dit et il repris en demandant à Cheikh Djili de continuer en prononçant :qabiltu(formule du mariage temporaire)

Il fait pareil avant que mon papa ne lui surssure quelques choses à l'oreille que je ne saurais comprendre puisque je ne l'ai pas entendu tout ce qu'il montre en cet instant c'est un visage très serré qui ne laisse paraître aucun signe de contentement comme tout père qui marie sa fille.