Partie43: Retour Dans Le Passé(II)

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Bonne lecture :

Le temps filaient à une vitesse éclair, pluisieurs mois étaient passé mais ceci n'a en rien guerrit les maux de Nazira.

Son cœur était toujours aussi déchiré, le courroux qui l'avait assaillit depuis cette nuit sombre augmentait de jour en jour.

Son subconscient avait eu du mal à intégrer que ses enfants vivaient désormais très loin d'elle, à l'autre bout du Sénégal.

Ses enfants lui manquaient terriblement au point de suffoquer à chaque qu'elle pénétre dans leur chambre et trouve celle-ci vidé de leurs présence.

La nostalgie l'avait rendu susceptible, elle se fachait pour un rien et en voulait au monde entier.

Principalement en son mari, énormément au point de l'ignorer des semaines durant suivant son acte.

Elle avait mal, énormément.

La douleur était désormais le seul sentiment qu'elle était capable de ressentir.

Un sentiment qui lui lacére le cœur, noue son ventre sans retenue et broie ses intestins atrocement

Sa vie était mise en suspension depuis le départ de ses fils.

Elle ne s'occupait plus d'elle et ne s'alimentait que quand sa faim atteignait son paroxysme.

Raison pour laquelle son mari, en revenant d'un voyage d'affaire en Turquie, un soir, l'a trouvé inconsciente et totalement inerte gisant sur le sol avec un pouls presque impalpable.

C'est avec le ventre noué et une culpabilité frappante qu'il l'a conduit à l'hôpital d'où le médecin lui a annoncé après quelques examens effectué l'état de santé de sa femme.

C'était bel et bien confirmé, Nazira était enceinte de 5mois de grossesse, sans consultation ni suivi au préalable.

Son mari, sachant combien sa femme adorait les enfants, a eu du mal à assimiler les aveux du médecin même si la réaction tantôt inexpressive de celle-ci a installé un doute dans sa tête il refusait d'y croire.

Ça lui semblait invraisemblable que Nazira soit aussi irresponsable sur une chose aussi importante que la grossesse alors qu'elle est la mère la plus attentionné qu'il soit.

Il avait beau se creuser les méninges aucune réponse valable n'était à sa portée.

_je n'ai fait que réciter ce que tu m'a appris, vu que je n'ai pas d'importance pour toi alors je ne vois pas l'intérêt de t'en donner une en t'annoçant que j'attendais un enfant, tu as décidé que ce couple ne concernait que toi que chacun fasse ce que bon lui semble. Avait-elle répondu avant de se tairer dans un silence absolu laissant son mari complètement désemparé lorsqu'il lui a posé la question.

Elle se disait intérieurement qu'elle n'avait pas le droit de s'occuper de cet enfant qui grandissait en elle alors qu'elle ignorait l'état de ses fils.

Elle s'interrogeait constamment sur comment ils étaient traités.

Ayant eu vent de la maltraitance inouïe que subissaient les enfants qui vivaient dans les daaras son cœur de mère ne pouvait s'empêcher de frémir d'angoisse.

Un endroit où l'insalubrité et la promiscuité demeurent.

A chaque fois qu'elle y pense un pléthore de larmes suivit d'un anxiété extrême accompagnent ses craintes.

Elle vivait invariablement dans une éprouvante appréhension, être dans l'ignorance totale lui oppressait l'épigastre.

Elle se demandait si ces garçons étaient en bonne santé, s'ils étaient bien traités, s'ils mangeaient à leurs faims et buvaient à leur soif, s'ils étaient bien couverts la nuit sous cette période de froid.

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