Chapitre 16

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Il devait être environ 5 heures du matin et beaucoup était en train de dormir.

Suna : Ma mère rentre que demain soir, on aura le temps de ranger.
Osamu : Mh, pas faux.

Il posa le sac-poubelle qu'il tenait.

Suna : Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit et neuf-Non, il n'y a pas neuvième.
Osamu : Qu'est-ce que tu dis ?
Suna : Il manque une personne.

Osamu se retourna et regarda Kita, Omimi et Aran qui dormaient sur le canapé, Ginjima, Akagi et Riseki presque morts par terre, ils ressemblaient à des cadavres. Et puis il y avait Kosaku et Riseki sur des fauteuils, somnolant.

Osamu : Où est Tsumu' ?
Suna : Bonne question, trop claqué pour le chercher.
Osamu : ...Bah va dormir.

Suna lui fit un signe de tête et partit dans sa chambre.

Le gris alla dehors et tomba sur Atsumu, assit sur le rebord du trottoir, fixant ses pieds.

Osamu : Eh, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu es en tee-shirt, tu vas être malade demain.

Devant le manque de réponse, il s'assit à côté de lui.

Osamu : Atsumu, je te parle-

Il resta bloqué, voyant son frère sans aucune émotion sur son visage.

Osamu : Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Atsumu : Qu'est-ce que tu me caches ?
Osamu : Quoi ?
Atsumu : Je ne suis pas bête, tu me caches un truc.
Osamu : ...
Atsumu : On s'est un peu éloigné, tu n'as pas remarqué ?
Osamu : Si...J'ai remarqué.
Atsumu : Je traîne plus souvent avec Kita que toi.
Osamu : Tsumu', tes problèmes avec Sakusa, je ne peux pas les comprendre.
Atsumu : Je ne te parle pas de ça.
Osamu : Tu traînes avec Kita car lui, il le comprend.
Atsumu : Pas faux, mais de base, enfin, par exemple la soirée où tu m'as ignoré et que tu t'es enfermé dans ta chambre. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
Osamu : Atsumu, je n'ai pas envie de t'en parler.
Atsumu : Sauf que j'ai besoin de le savoir !
Osamu : On va s'embrouiller, ça sert à rien.
Atsumu : ...Ok.

Osamu fut choqué quand il vit son frère, se lever un sourire triste et commençait à partir sans rien dire.
Il hésita pendant quelques secondes qui étaient interminables pour le blond.

Osamu : Je compte arrêter le volley à la fin du lycée.
Atsumu : ...Quoi.
Osamu : J'arrête le volley après le bac.
Atsumu : Tu te moques de moi...Hein.
Osamu : Non, je travaille souvent dans une boulangerie quand on a du temps libre...Je veux vraiment bosser là-dedans.
Atsumu : Mais tu aimes le volley non ?
Osamu : Oui, juste moins que toi.
Atsumu : ...Alors t'es sérieux ?
Osamu : Je ne voulais pas encore te le dire pour éviter cette discussion.
Atsumu : ...
Osamu : Dis un truc.

Atsumu resta muet, ce qui énerva le gris, qui le prit par le bras.

Osamu : Alors tu vas te barrer sans rien dire ?!
Atsumu : Tu veux que je te dise quoi connard ?!
Osamu : Je ne sais pas, insulte moi, gueule, mais ne pars pas comme ça !
Atsumu : Je ne vous comprends pas putain ! Surtout toi ! Pourquoi tu veux arrêter ?!
Osamu : Parce que c'est la cuisine qui me rend vivant ! Pas le volley !
Atsumu : ...Lâche moi.
Osamu : Comprends moi, ce n'est pas parce que je vais arrêter que je n'aime pas ce sport !
Atsumu : Et tu penses à moi ?! Tu as pensé à moi à un moment ?!
Osamu : Je ne fais que ça !

Leur voix se brisa.

Atsumu : Alors pourquoi tu m'abandonnes !
Osamu : Je ne t'abandonne pas !
Atsumu : Si, c'est exactement ce que tu fai-
Osamu : Tu peux arrêter d'être égoïste et juste comprendre que ça me rendra heureux !
Atsumu : Je comprends juste que t'es un bâtard qui veut se séparer de moi !

Les deux, trop occupés à se crier dessus, n'avaient même pas remarqué la pluie qui tombait.

Atsumu : ...
Osamu : ...

Ils se regardèrent longtemps dans les yeux, ils se trouvaient mutuellement pathétiques.

Suna : Vous êtes trempés qu'est-ce que vous avez foutu ?
Osamu : Tu as des serviettes ?
Suna : ...Ouais, deux secondes.

Suna comprit vite la situation et partit à l'étage cherché des serviettes et des habits secs.

Atsumu : Merci.
Suna : De rien, j'imagine.

Rin' s'en alla aussi tôt.

Osamu ne savait pas quoi dire, ni quoi faire, il était triste, énervé, regretter ses paroles, mais à la fois, il en voulait à son frère.
Il soupira et partit tout simplement dans la chambre de Suna.

À suivre...

Cette discussion était inévitable ! Mais elle fait mal.


Oui, je l'aime... // OsasunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant