Chapitre 4

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Suna : Ton frère me les brise.
Osamu : C'est sa spécialité, casser les couilles des gens.
Suna : J'ai remarqué.

Osamu s'assit à côté de Suna.

Osamu : Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
Suna : Presque la même chose que toi, version chiante.
Osamu : Que tu devrais arrêter d'être seul ?
Suna : Ouais.
Osamu : Il n'a pas tort.
Suna : Si je suis seul, c'est mon problème pas le vôtre.
Osamu : C'est vrai, mais je pense que si tu arrêtais de remballer Atsumu, tu pourrais vraiment devenir pote avec.
Suna : Mouais.
Osamu : Pourquoi tu restes tout le temps à l'écart ?
Suna : ...

Suna repensa au collège.
Il n'avait jamais été social, c'est vrai, mais il faut dire que ces camarades n'aidaient pas.
On se moquait souvent de lui, à cause de ses yeux de renard ou bien sa souplesse, on le traitait de monstre. Ou encore le fait qu'il soit toujours sur son téléphone ou bien à dormir.
En fait au collège, tout ses traits de caractères étaient un sujet constant des autres élèves pour se moquer de lui.
Alors il restait seul, c'était la meilleure solution et à force, on s'y habitue et on y prend goût.
Pas que les moqueries l'atteignait, mais il en avait juste marre d'entendre son nom sortir de la bouche de cons.

Suna : Pour rien, je suis comme ça.
Osamu : Solitaire ?
Suna : On peut dire ça comme ça.
Osamu : Alors pourquoi fais tu un sport collectif ?
Suna : J'aime ce sport, c'est pour ça qu'on y joue.
Osamu : Pas forcément.
Suna : Quoi ? Tu n'aimes pas le volley ?
Osamu : Si, mais je sais très bien qu'après le lycée, j'arrêterai.
Suna : Pourquoi tu continues maintenant alors que tu sais que tu vas arrêter ?
Osamu : J'aime ce sport et j'aime jouer avec Atsumu.
Suna : Il sait que tu vas arrêter ?
Osamu : Non, je lui dirais le jour de notre dernier match de cette année, pour qu'il profite.
Suna : Ok.
Osamu : Tu devrais quand même essayer de traîner avec nous.
Suna : Pourquoi faire ? Après le lycée, on va tous se séparer ?
Osamu : Va dire ça à Aran ! Il ne pensait plus nous voir après le collège et pourtant.
Suna : Mais après, on sera dans la vie active.
Osamu : Et alors ?
Suna : ...
Osamu : La pause va se terminer, tu viens ?
Suna : Mmh.

Ils se levèrent et allèrent en cours.

La fin de la journée arriva vite.

Atsumu : Alors Samu', il se passe quoi ?
Osamu : C'est à cause des cons dans leur classe, Kita pensait qu'il était mauvais pour Aran.
Atsumu : Kita, mauvais ?
Osamu : Ouais.
Atsumu : Mais il va mieux ?
Osamu : Oui oui.
Atsumu : Niquel, on va à l'entraînement ?
Osamu : Ouais !

Ils y allèrent, ils tombèrent sur Suna en train de discuter avec Akagi.

Atsumu : Hein ?
Osamu : Bah voilà, il peut se faire des potes !

Atsumu préféra partir vers Kita, Aran et Ginjima.

Akagi : Osamu !
Osamu : Salut.
Akagi : Dis, ce n'est pas toi qui as toujours des bandages ?
Osamu : Euh si, pourquoi ?
Suna : ...
Akagi : Avant que vous n'arriviez, on a un peu jouer et Suna s'est blesser, il faudrait lui bander la cheville.
Osamu : C'est grave ?
Suna : Non.
Akagi : Tu peux faire ça ?
Osamu : Ok, je m'en occupe.

Les deux partirent aux vestiaires.

Osamu : Tu me dis si je te fais mal.
Suna : Je peux me le faire tout seul.
Osamu : C'est mieux quand quelqu'un d'autre le fait.
Suna : ...
Osamu : Un problème ?
Suna : Non.
Osamu : Tu comptes encore rester seul dans ton coin ?
Suna : En quoi ça te regarde ?
Osamu : Tu peux te lever, c'est bon.

Il le fit et partit sans un merci.

Osamu : ...

En sortant à son tour des vestiaires, il vit Atsumu avec Suna qui avait l'air saoulé.

Ginjima : Osamu ?
Osamu : Ouais ?
Ginjima : Le coach n'est toujours pas là ?
Osamu : Je ne crois pas.
Ginjima : Tu viens, on va voir le nouveau.
Osamu : J'irai plus tard.

Le gris préféra s'asseoir sur le banc et manger une barre aux céréales.

Il ne savait pas pourquoi, mais peut-être que Kita avait raison, peut-être qu'il devrait essayer d'être ami avec Suna.
Il n'a pas l'air méchant, juste...Compliqué à comprendre.

Kita : Le coach arrive, nous devons commencer à s'échauffer.

Tout le monde répondit un oui général et le fit.


À suivre...

Est-ce que les jumeaux vont galérer à devenir pote avec Suna ?

Oui, je l'aime... // OsasunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant