Pétri corps.

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Le soleil quittait nos régions boisées
Amenant des couleurs de toute beauté
Se reflétant sur des feuilles à moitié mortes
Doucement le crépuscule vient à nos portes
Une fine brise bouge les feuilles
Les perles sont chassées de leur support
Partent taquiner les écureuils
Et dévoile le pétrichor

Le rouge danse
Et ensuite s'enflamme
Quand le jaune panse
La douleur des larmes
L'orange dépense
Pour chasser les armes
Le vert réclame
Et au final décampe

L'avancée en ce lieu dévoile la forêt
Violemment détruite par des hommes mauvais
Ce paradis encore préservé ne fera pas long feu
Ses alentours, détruits, peu à peu
Et malgré tout ça, elle perdure, debout
Alors que tous veulent la voir à genoux
Mais la nature fini toujours par reprendre ses droits
Et l'odeur du pétrichor est une preuve pour l'homme de foi

Le rouge continue
Sa poursuite endiablée
Le jaune s'évertue
Pour plus de beauté
L'orange a tenu
Ses couleurs éclatées
Le vert est écarté
De la douceur revenue

Et d'un coup tout se mélange
L'harmonie se détruit sous la chaleur accrue
Ces terres autrefois belles deviennent marécages
De ce lieu toute vie sera perdue
Une fois la fureur enfin délivrée
Les lieux auront perdu toute leur beauté
Le parfum de la terre après la pluie se transforme
Et la fumée tout autour devient la norme

Le rouge dévastateur
Tout autour a ravagé
Le jaune sans douceur
Ne laisse aucune clarté
L'orange change l'odeur
Pour finir étouffer
Le vert était libre
Mais le feu est demandeur

Le pétrichor d'automne était une douce merveille
Mais les flammes tout autour ont tué la nature
La fin de l'incendie dévoilera une horreur sans pareille
Des corps sans vie et la vie est moins sûre 

Poèmes en vracs.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant