La mort.

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Un chemin dans la pénombre
Pas un bruit, seul une ombre
Qui se déplace dans l'hécatombe
Ne calculant pas les nombres

Silhouette sournoise et dangereuse
Avec sa démarche de bienheureuse
Et son souffle putride, joueuse
Emportant avec elle les âmes malheureuses

À deux pas de la triste rivière
Elle se pavane d'une allure fière
Ses habits noirs des ténèbres
Seule vision de cet être funèbre

Quelques dragmes et c'est plier
C'est le seul prix à payer
Les rames font quelques giclées
C'est la seule qui en a la clé

Après la longue traversée
Les âmes traînent toujours les pieds
Elle les laisse à leur destinée
Et retourne chercher des êtres décédés

La mort rebrousse enfin chemin
Remonte le Styx, tel est son destin
Recommencera sa tâche le lendemain
Tenant sa faux d'une main

Poèmes en vracs.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant