𓆗 SEPT

105 7 0
                                    


Une matinée sympathique s'était en réalité ouverte à moi. Moi qui pensais que me retrouver en compagnie de cet homme aigrie m'aurais plombée le moral, je dois dire que je fus surprise.

Bien entendue, je n'oublie pas ses mauvaises manières qui me donne une forte envie de l'enterrer plus bas que terre.

Alors qu'il lui donnait des instructions, nombreuses sont les chutes qu'elle enchaînait. À force de voir cette scène, il s'est mit à lâcher un léger éclat de rire rendant la jeune fille folle de honte.

jo - « C'est toi qui décide, pas lui. »
n - « T'es bien marrant toi. »

Possédant une délicatesse digne d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, sa position était à revoir.. voir tout en fait.

jo - « Bon sang.. tes coudes ! »

Elle lâche un long râle, replaçant ses coudes comme il le fallait sous l'œil avisé de son professeur provisoire de bolide à deux roues.

De fil en aiguille, Noah tenait de plus en plus, roulant peu à peu correctement. Rien qu'à l'idée de cela, elle se mit à sourire.

Rangeant le souvenir odieux qu'elle avait du vélo, avec la légère aide de cet homme, celle au cheveux questionnable pouvait dormir sur ses deux oreilles.

C'était à présent terminé, les deux se rejoignent et d'un geste inattendu il faut se l'avouer, l'homme vient aider la fille à descendre.

n - « Merci.. »

La jeunette toussote pour faire passer cet acte gentil mais gênant sachant comment il se comportait avec elle.

jo - « Tu m'en dois une maintenant. »

Étonnamment total.. quoique venant de sa part ça ne pouvait qu'être louche mais sur le coup, pas pour Nono.

Elle qui avait passer un si bon moment, se prendre ça dans la tronche après c'est pas fameux.

n - « Je ne t'ai rien demandée. »
jo - « Ouvre les yeux, personne n'est gentil ou méchant, on se sert juste dans notre intérêt. »
n - « Et si je n'ai pas envie de t'être redevable.»
jo - « Tu es loin d'être en position pour choisir ce que tu veux ou non. »

Disait-il ce matin, regardant sans arrêt l'entrée du hangar attendant quelque chose ou quelqu'un.

Neuf heure, ça y est, les employés et le chef allaient arrivés.

Le grand patron ne vient pas souvent, seulement pour certaines occasions.

Heureusement qu'il y a Daniel, il travail bien et sa gentillesse m'a aidée à ne pas me sentir en trop.

Bizarrement je ne me sens pas bien, alors que j'allais ou plutôt que je voulais répondre au mots indécent de celui qui m'a apporté son aide il s'était déjà éclipsé je ne sais où alors que Daniel et Angèle venaient d'entrer avec d'autres employés dont le nom m'échappe.

a - « Oh coucou Nono ! »

Cri-t-elle à l'autre bout du bâtiment, secouant son bras droit pour me dire bonjour.

𝐆𝐀𝐑𝐂̧𝐎𝐍 𝐕𝐈𝐂𝐈𝐄𝐔𝐗Où les histoires vivent. Découvrez maintenant