𓆗 NEUF

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𝑐𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑢𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑑.

Je ressentais une douleur constante dans ma poitrine, c'était atroce. Il était devant moi et je ne bougeais pas, pourquoi ?

Au lieu de ça, seulement mes jambes tremblaient. Ma douleur se propageait, faisant de moi une statue agonisant sur place.

C'est comme si, je venais de me réveiller pour quelques minutes seulement. Je devais saisir l'opportunité à tout prix de récupérer un être cher, mais c'était impossible.

Ma bouche étant légèrement ouverte, aucun mot ne parvenaient à se frayait un chemin à travers mon être tout entier.

Bougeant à peine mes doigts de ma main droite, je voulais lui tendre mes bras.

Rattrape moi, serre moi contre toi.

Jay, ne part pas, reste.

Que vais-je faire sans toi ?

Pourquoi tout ceci était en train de se produire ? Par ma faute ? Qu'ai-je fais ? Il était comme mon second et je lui ai arraché ce privilège sans scrupule sans m'en rendre compte.

Il me regarde, je le sens, ce regard que je n'avais jamais subis.

Tu ne montrais que cette partie de toi à ceux qui s'en prenais à moi, et aujourd'hui tu me le reproduit pour moi-même, qui l'aurait cru.

S'il te plaît, regarde moi avec cette lueur d'espoir que je te donnais sans cesse, ne m'abandonne pas, ne fais pas comme papa.

Il essaye de parler, de me parler.

Parle, parle-moi, dis-moi n'importe quoi.

j - « Tu ne t'habille même plus comme avant, te voilà en jean semi-short en pleins hiver. Ta peau..t'es couverte de tatouages, depuis quand t'aime les tatouages toi qui supporte pas les aiguilles. »

Dit-il d'un ton faible, comme si lui aussi son corps le lâchait, comme si sa voix ne voulait pas le suivre dans ces eaux là.

Prise d'étonnement, mon cœur se froisse bien plus qu'avant. C'est vrai ça, pourquoi je m'habille comme ça ? J'ai froid depuis ce matin mais je ne disais rien, mes lèvres devenaient bleues au fur et à mesure à cause du temps à l'extérieur. Pourquoi j'accepte ça ? Que suis-je en train de faire ? Je détestais et je déteste encore les aiguilles Jay, j'ai besoin de ressentir une autre émotion autre que la tristesse.

Aide-moi.

j - « Tout ça là, c'est ma faute. »

Non, non, non par pitié arrête.

j - « Tu n'es plus toi même parce que je t'ai emmenée ici, je t'ai fais croire que tu y arriverais mais la seule chose dont tu as réussie à produire c'est de te détruire. »

Ma tête se décompose, ça y est, il s'en va.

Jay me tourne le dos, j'avais l'impression que le temps s'était mît au ralentit, comme si la vie voulait que je me souvienne à jamais de ce moment particulier.

n - « Ja..Jay ! »

Ça ne sortait pas jusqu'à que je le vois vraiment partir pour de bon. Je crie à pleins poumons, tombant au sol.

Mes genoux percutent le sol, les larmes coulent à flot.

Je n'arrête pas, je crie.

𝐆𝐀𝐑𝐂̧𝐎𝐍 𝐕𝐈𝐂𝐈𝐄𝐔𝐗Où les histoires vivent. Découvrez maintenant