5. Ahhhh ! Je crois que je vais mourir

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- Attention Princesse ! Tu pourrai te faire mal.

Je sourit. Son souffle chaud caressait ma joue et ses yeux bleu étaient plantés dans les miens. Il me redressa et reposa mes pieds nus dans l'herbe.

"Axelle ! Les chaussures servent a quelque chose."

Je rougis et il sourit. Ses lèvres révélèrent des dents blanches parfaitement alignées. Il enleva ses mains de leurs emplacements actuel, ce qui me déçu un peu. Je sentis un vent se lever et mes bras dénudées se recouvraient de chaire de poule. Il enleva son blouson et le posa doucement sur mes épaules. Son extraordinaire odeur était, pour mon plus grande bonheur, aussi présente sur sa veste. Il prit mon chariot dans sa main gauche et posa sa main droite sur mon dos. Je ne dirigea, sans m'en rendre compte, vers le cerisier. Il s'assit sur le manteau de pétales blanches et posa sa main a côté de lui. Je pris ce signe pour invitation.

Après quelques minutes dans un silence que me mît mal a l'aise, il passa une main dans ses cheveux foncés pour en faire tomber quelques pétales. Je le dévorais littéralement des yeux et il se mît a rire d'un rire mélodieux. Une feuille s'était posée sur mon nez. J'éclata a mon tour de rire. Il passa une main dans mes long cheveux châtain et prit une boucle entre ses doigts. Il la caressa et l'enroula sur son index.

- T'as de beau cheveux.

- Merci...

Je passa moi aussi un main dans mes cheveux pour en faire tomber quelques pétales. Il se leva et je bailla.

- Alors, Princesse est fatiguée ?

J'adore quand il m'appelle Princesse. Il prit mon chariot sur son épaule et s'accroupit près de moi. Il passa un bras sous mes jambes et l'autre sous mes épaule. Il me souleva du sol comme si j'étais un plume. Je passa un main autour de son cou, il me portait en position "princesse". Son odeur délicieuse m'envahit et je ferma les yeux étant bercée par le basculement régulier de sa marche.

Il me posa au sol après quelques minutes de pure bonheur, il reposa mes pieds nus au sol comme il l'avait au par avant fait. Je souris comme une idiote et il sourit lui aussi.

- Alors, tu reviens quand me voir ?

- Ben... T'es impatiente. Je, Heu... Demain sûrement...

Il rougit et se gratta la nuque. Il s'approcha de moi, me prit la main et approcha son visage du mien. Tétanisée par un mélange de joie, de peur et d'excitation, je ne pouvais plus faire de mouvement. Il posa ses lèvres sur ma joue. A ce moment la, je sentis des papillons dans mon ventre. Je mordis ma lèvre inférieur pour ne pas hurler de plaisir. Son baiser était doux. Je frissonna et il recula. Je ne sais pas si s'était moi ou la fatigue, mais il me faisait de l'effet, et il semblait que je lui en faisse aussi.

- A demain !

- A demain...

Il se retourna et parti, les mains dans les poches. Je pris la poignée de mon chariot et rentra dans l'hôpital. Me rappelant que j'avais toujours sa veste, je ressorti rapidement. Il était déjà parti. Je rentra pour la deuxième fois dans la même minute.

Je remonta dans ma chambre et m'assis sur mon lit. Sophie entra dans ma chambre.

- Salut Axelle. Ça va ?

- Oui !

- Tu ne comptes plus sortir ?

- Non non. Vous êtes venue me remettre sur la machine ?

- Oui. Tu peux me tutoyer tu sais.

Elle sortis la bonbonne du chariot et la posa dans son emplacement actuel, enleva la canule et la remplaça par le masque. Je le mis, plaça les élastiques derrière ma tête et sur la nuque. Elle me retira la perfusion et sorti un seringue de sa poche.

- Après 3 analyse de sang, on a put constater que ton taux de fer est variant. C'est juste un produit qui le va stabiliser.

Elle m'administra le produit rosé, jeta la seringue et ma laissa en plan.

Il était environ 19 heures quand un femme entra dans ma chambre. Elle posa mon repas sur ma plaque. Il y avait du poulet, des pâtes et une pomme. Je finis mon repas et me coucha confortablement. Sophie ouvrit la porte pour laisser entrer Wild et celui-ci vint s'asseoir sur mon lit. Il en entreprit de faire sa toilette.

- J'aime bien Kevin. Il est sympa, beau, intelligent, drôle... Qu'est-ce que t'en pense de lui ?

Wild se leva pendant mon monologue, qui lui était adresser, et vint s'asseoir sur mon ventre. Pour réponse, je reçu un éternuement sur ma figure de sa par. Ensuite, il se mît a ronronner et se coucha sur mon ventre. Il s'endormit et je fis de même, après une dizaine de minutes de réflexion.

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