Chapitre 2

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Ces 2 jours de cours étaient interminable, j'arrêtais pas d'y penser, tous le temps, à chaque seconde qui passait, je perdais de plus en plus ma joie de vivre mais je continuais à sourire et ne rien montrer mais à l'intérieur c'était du vide. Tous les soirs je pleurait silencieusement dans mon lit. Tous le monde l'a sûrement déjà fait une fois pour n'importe quel raison. Et bien moi c'était pour la perte d'un être chère. Depuis ce drame je me suis construit un masque pour pas montrer ce que je ressens pour pas qu'on s'occupe de moi et de réconforté les autres. Oui je sais, en fessant cela je vais me faire plus de mal qu'autre chose mais je m'en fou ma famille avant et mon bien être après. En cours j'étais absent, si en faite j'étais resté chez moi, ça aurait été à peu près la même chose, juste chez moi c'était beaucoup plus dur, j'aurais craquer et c'est pour ça que je ne voulais pas rester. Même si je pleurais en secret, j'espère comme un dingue, un acharné que tous était faux, que c'était la pire blague jamais imaginé donc j'attendais le week-end pour le vérifier

Samedi fut enfin arrivé, j'étais dans la voiture avec le reste de ma famille pour aller chez mon oncle. Je ne fessais pas du tous attention à la route car j'étais perdu dans mes pensées mais j'y fut sorti en reconnaissant la maison. Une fois devant la porte ma mère frappe, je m'attendais à un gros "ENTRÉ" comme mon oncle fessait mais non c'est ma tante qui avait répondu. En entrant, je remarque qu'il est pas là donc je me dis "pas grave, il est sûrement dans sa chambre ou à la salle de bain" mais après 30 minutes, toujours rien, pas de signe et plus le temps passe et plus mon espoir de le revoir s'envole. Après 1h tous a complement disparu, j'ai compris mais cela fessait 30 minutes que j'étais dehors à attendre mes parents car c'était trop dur, trop dur d'être dans cette maison sans lui, de voir sa chaise vide, de ne pas l'entendre rigoler. Tous ça fessait trop mal donc j'attendais assis sur un gros cailloux en regardant mes pieds absent, parti encore dans mes pensées mais j'avais envie de crier que ce n'était pas possible, qu'il me manqué, que je détesté cette putain de vie ! Mais ne sorti au lieu de ça j'étais encore sur mon cailloux à attendre

Le trajet du retour fut très silencieux, ma mère parlé un peu avec mon père, ma sœur avec mon frère et moi je ne disais rien, pas envie, là actuellement je n'avais pas la force de faire semblant, je ne pleurais mais ne parlait pas, rien sortait de ma douche et personne n'essayez de me parler car ils avaient tous compris. Je ne peux pas dire ce que je ressentais car c'était un mélange de haine profonde, tristesse, colère et de vide, comment interpréter ça ? En rentrant, je suis parti sortir mes chiens, l'un de mes seuls moments tranquille et tous seul ou je pouvais réfléchir seul

Les cours étaient toujours aussi chiant et l'envie de travailler et d'apprendre n'étaient pas revenue mais en même temps j'essayait de me préparer pour sûrement l'une de mes pires journées, l'entêtement. Mais avant ça nous avons du aller au funérarium pour que la famille proche puissent lui dire au revoir. Arrivé devant la porte, je n'avais pas le courage d'y aller seul mon père, ma tante et ses enfants y sont allés. Donc on attendaient derrière la porte leurs retour mais quand ils sortent enfin j'ai dû me décaler pour les laissaient passé car ils s'étaient précipiter pour sortir comme mon père pleurait à chaude larmes mais je n'avais pas remarqué que je m'étais trop décalé et en tournant la tête, j'ai vu la pire chose, l'une des pires choses à voir, ce qui me marquera le plus, ce qui cassa quelque chose de plus en moi. J'ai vu mon oncle, je l'es vu, j'ai vu son corps, j'étais pétrifié sur place, je n'osais plus bouger, ni parler, détourner le regard même une fois la porte fermé. J'étais là tel un piqué planter sur place. J'avais envie de crier, pleurer, partir en courant, oublier ce j'avais vu mais rien n'y fait mon corps ne bouger pas. Ma sœur me sorti de mon état en mettant sa main sur mon épaule donc j'ai tourné la tête vers elle, elle m'a demandé "Ça va ?" très inquiète, mais qu'est ce que je pouvais dire
"Non ça va pas je viens de voir son corps !!! Putain de merde son corps !!! Je je c'est ça que tu veux entendre hein !!!" voilà ce que je voulais crier mais non à la place je lui fais mon petit sourire et lui dit que ça va. Après ça, je suis retourné en cours le lendemain mais je fut encore mis à rude épreuve. C'était 2 jours après, on était vendredi, mon frère était à l'école et moi je me retrouvé dans une église avec mes parents et ma sœur devant le cercueil de mon oncle. Toute notre famille et amis de mon oncle étaient là. Pendant toute le cérémonie, j'essayais de ne pas pleurer, de me montrer fort encore une fois mais les larmes couler quand même donc d'un revers de la main je les essuyé le plus vite possible mais à la fin de cette foutu cérémonie, la famille proche dont nous, devions bénir le cercueil chacun notre tour, plus le temps passait et plus mon tour arrivait. Je sentais mon corps commencé à trembler, le larmes arrêtaient pas de couler, ma respiration ce coupa et ce fut mon tour. Arrivait devant, je le béni et les images de son corps dans cette salle me revient en tête ce qui me fit des sueurs froides mais je me force de laisser ça de côté et je m'approche de ma tante et ses enfants pour leur dire que j'étais désolé mais à peine ma phrase terminé que ces images revenaient m, j'ai complètement craquer, je suis parti en courant en passant devant ma famille sans un mot, rien, j'arrivais devant la porte de l'église quand plus rien. Tous était devenu noir la seul chose que je sais c'est que j'étais éveillé mais je ne contrôlé plus rien. Quand j'ai repris mes esprits j'étais sur la route du retour vers l'église avec ma mère qui marcher à côté de moi en me tenant le bras et en pleure. J'étais perdu, que c'était il passer donc je m'arrêta et regarda ma mère dans les yeux
-"Qu'est ce qu'il s'est passé ? Et pourquoi je suis là alors que j'étais encore à l'église il y a peu ?"
Ça seule réponse fut
-"Tu t'en rappelle pas ?"
J'étais encore plus perdu, j'avais vraiment aucune idée de ce qu'il c'était passé et je commencé à en avoir peur
-"Non pourquoi ?"
-"Tu as fais une crise de nerds"
J'en étais choqué, surpris, étonné
-"Co Comment ça?"
-"Après avoir béni le cercueil de ton oncle, tu es parti en courant en criant que c'était pas possible, qu'il ne pouvait pas être mort, que tous le monde mentais, tu es parti en courant jusqu'à la voiture qui est très loin, j'ai eu du mal à te rattraper "
-"Je m'en rappelle vraiment pas de ça"
-"C'est normal après ce que tu viens de vivre, c'est pour ça il faut que tu m'en parle même si c'est très dur"
À ces paroles un nœud ce forma dans ma gorge. Ça fessait mal, hyper mal, comme des lames de couteaux qu'on t'enfoncer dans la peau 
-"T'inquiète pas maman ça va"
-"Kiyoomi tu peux pas res......"
-"Ça va je te l'assure"
Alors qu'elle allait me répondre, les clochettes de l'église retentit et en me retournant, je vis des personnes porté le cercueil pour l'emmener au funérarium pour le brûlé mais mes parents m'avaient ramené à la maison pour pas que je voie ça, la seule chose que ma mère m'a dite avant de partir fut
-"Tu as déjà vu beaucoup pour aujourd'hui et j'ai peur que tu aille là bas après ta crise"
Puis ils sont tous partis me laissant seul pendant que mon frère mangé à la cantine donc j'ai passé toute mon après-midi sur le canapé en pleure. Et comme résultats je n'avais pas mangé et j'étais encore en plus brisé que je l'était déjà

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Salutttt 👋
Voilà le deuxième chapitre !
En espérant qu'il vous a plus et n'hésitez pas à mettre des commentaires ou autres si vous voulez
À bientôt et merci encore ❤️

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