Chapitre 3

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Après cette journée cauchemardesque, tous étaient nul, inintéressant, vide de sens, chiant, pourri, con, con, con et moi j'étais à peu près pareil, je m'en foutais de tout, j'étais triste, en colère, seul, je voulais rester seul tous le temps, tous m'énervaient et je m'énervait, me détesté mais j'étais surtout vide et absent. J'arrivais pas à dormir et quand je m'endormais, je fessait toujours ce cauchemar où je me retrouvé dans l'église devant le cercueil puis d'un coup l'église devenait le funérarium et le cercueil, le corps de mon oncle, je me réveillait toujours en sursaut et il était impossible pour moi de me rendormir après ça. Il me manquait tellement, il me manque tellement. J'aurais aimer continuer de lui parler mais cela est maintenant impossible. Je sentais que plus le temps passer et plus je perdais pied avec ses foutus cauchemars sans fin et ses images qui passaient sans arrêt, je devais trouver quelque chose auquel me tourner pour m'échapper, oublier toute cette putain de merde, s'en était devenu vitale pour moi surtout si je voulais toujours être là pour ma famille. C'est là que je me suis renfermé dans la musique et tous ce qui est animé/manga, ça m'a fait du bien pendant 1 mois environ, les cauchemars c'étaient calmer, les images aussi et j'arrivais toujours à être là pour eux mais un soir alors que je venais de me réveiller, j'ai vu mon oncle assis sur le bord de mon lit, j'en étais terrifié, les larmes coulaient le long de mes joues mais je le fixait toujours, mon oncle m'a sourit et puis il est parti juste après. J'en revenait pas, je me suis dit que j'étais fou, jamais j'aurais pu voir ça, cela sortait de mon imagination.
Vous devez vous dire que je suis fou non ?  Je le pense aussi ahah.
Mais mon père m'avait dit qu'il l'avait aussi vu une nuit. Donc je me demandais pourquoi moi et mon père nous l'avons vu, peut-être que c'était à cause du chagrin, du manque, j'en avais aucune idée, les autres aussi ressentez ces émotions mais je voulais plus jamais revivre ça, pas une seule fois, c'était beaucoup trop dur à supporter. Donc comment arriver à ce rendormir après ça, comment l'oublier, comment continuer l'aire de rien, passer des nuits blanches en repensant encore et encore aux cauchemars et maintenant cette image de mon oncle assis sur mon lit, j'étais épuisé et complètement dépassé.

Si un jour on me demande de qualifier le deuil en quelques mots, je dirais que c'est comme mourir à petit feu. Certains diront que c'est ridicule, d'autres auront de la peine ou alors de la pitié, d'autre veulent que nous en parlons mais c'est tellement dur que je me tait et ne dis plus rien is on me force je pars dans une crise de nerds, je me rentre mes ongles dans la paume de ma main ou alors j'écoute pas la conversation pour pas souffrir ce qui est chose rater. Personne ne peut vraiment comprendre comme nous nous sentons dans ces moments car chacun vit son deuil comme il le sent mais j'aurais aimer vivre le miens autrement et moins seul.

3 mois après sa mort, je ne sortais plus, je sortais que pour les cours mais un dimanche, j'ai été obligé de sortir car ma mère trouvait que ça me ferait du bien de sortir un peu mais mes parents m'ont emmener là où je voulais le moins aller, voir jamais. Ils m'ont emmener au cimetière, sur sa tombe. Voir son nom écrit sur une plaque m'a détruit le cœur, je voulais partir de là et jamais revenir mais je n'es pas bouger, je suis resté devant en là regardant en montrant aucune émotion alors que les larmes commencé à monter, mon père ce mit à pleurer alors j'ai tous ravaler et est réconforté mon père comme je me l'étais promis de veiller sur eux et être là pour les aider. Donc moi et ma mère étions entrain d'aider mon père et après 5 minutes, il ce calma et il a décidé de rentrer chez nous. À ce moment là j'étais contente mais aussi un peu triste de devoir le laisser encore une fois même si il n'est plus là.  En repartant j'ai senti un nœud ce former en repassant devant la tombe en voiture, un larmes à couler mais je l'es aussitôt essuyer et je me suis forcé de ne pas pleurer et de me calmer pour pas qu'on me voit et pour pas que mes parents s'inquiète pour moi donc j'ai repris ce faux sourire, jusqu'au fameux moment de ma douche où tous t'es ressorti mais je me forcé de pas faire de bruit pour pas me faire entendre et en sortant de ma douche toujours ce masque qui caché tous. Mais peut-être qu'un jour j'arriverai à resourire comme avant ? J'aimerais tellement le faire mais pour le moment ça m'est malheureusement impossible

Et si j'aurais été le voir à l'hôpital avant ça mort est ce que le remord serait absent ? Mais non il est là, j'ai préféré encore passer les autres avant moi si j'aurais su ce qu'il allait ce passer, jamais j'aurais dit à ma sœur que je surveillerai encore notre frère à notre 2ème visite. Mais je ne savais pas que ça aurait été ma dernière chance de la voir. Et de lui dire ce que je pensais de lui mais comme on dit "trop bon trop con"!

Ce que j'aimerais direOù les histoires vivent. Découvrez maintenant