Chapitre 4

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Rigoler, tous le monde aime ça que ce soit avec sa famille, ses amis ou même ses animaux de compagnie. Tous le monde aime rire et passer du bon temps avec les personnes qu'on aime. Moi j'y arrive pas sauf en fessant semblant mais comment faire pour en sortir, j'aimerais qu'on me le dise. Mais personne n'est au courant de ça donc qu'est ce que je dois faire ? Le dire à quelqu'un ? Impossible j'y arriverait pas, donc ne rien dire et continuer comme ça ? À me déchiré et tombé toujours plus ? Je pense que c'est la seule solution malheureusement.

Mais la première année après la mort de mon oncle, j'avais perdu ça et bien plus encore mais je rêvais pouvoir le refaire et repartager des moments comme ça mais au lieu de ça, je traînais sur internet, écouter de la musique, regarder des animés ou lire des mangas. J'étais devenu totalement solitaire et ça me plaisait. Mais dès que ma famille avaient besoin de moi, j'étais là même si je t'éteignais de plus en plus je m'en fou, ma famille passe toujours avant même si je le montre pas. Mais un écart c'était installé, je restais distant, dès qu'ils avaient des moments ensembles, moi je me décalé et me mettais plus loin, seul. Et ça m'aller, du moment qu'ils étaient heureux ça me déranger pas d'être exclu. J'en rigolé même de ça, je me trouvais pitoyable. Le plus drôle c'était la tête que j'avais, les immenses cernes, le tient pâle, j'étais horrible et moche mais bon, on fait avec.

On a essayé de me faire parler sans me forcer car c'était encore récent. Mais je ne disais rien, un vrai mur de pierre, j'étais froid en les regardant avec un visage qui montré mon agacement mais je pouvais rien y faire, c'est ce que je ressentais, de l'agacement et de le colère. J'étais en colère qu'on veille que je parles alors que j'en avais aucune envie. Mais on dirait qu'ils s'en foute, ils veulent que je parles comme ça ils auront bonne conscience et ce diront qu'ils sont fais une bonne action mais ça sa me détruirai encore et encore plus. Même si au fond de moi, je savais qu'ils voulaient vraiment m'aider mais j'y arrive et y arriverai sûrement pas.

7 mois c'était passer depuis ma visite au cimetière, j'y étais pas retourné depuis, revoir son nom sur la plaque, non impossible, je veux pas revoir ça. Même si ma famille y aller presque tous les week-ends, moi je resté chez moi à faire une chose qui me détendai vraiment, le ménage. Faire le ménage en écoutant de la musique avait comme effet sur moi comme un massage ou une journée au SPA mais c'était toujours de courte durée. Il a toujours une fin et cette fin me remet dans ce cauchemar interminable.

Pendant la première année j'ai eu un moment de joie où j'ai vraiment souris de toute mes dents, c'est quand on a eu notre nouveau chien. J'étais tellement content, enfin un animal dans notre maison depuis le décès de l'ancien qui c'était passé 2 semaines avant mon oncle, c'était dur car on dû l'euthanasié mais ce jour là mes parents ne m'avait pas mis au courant donc je n'es même pas pu lui dire au revoir, et un midi ils sont venus me chercher au collège et ils m'ont appris que c'était fini, j'ai évidemment pleurer mais j'étais surtout en colère contre eux car ils me l'avait caché. Mais je m'en rappelle elle était toute blanche avec des tâches noires, petite et douce en faite elle était et est magnifique. Ce nouveau chien était adorable.

Mais cela à toujours une fin. Un jour, j'avais décidé de regarder la télé et passer du temps avec ma famille quand ma mère a voulu regarder leur DVD de mariage. J'aimais bien le regarder, voir ma mère dans sa robe de mariée et mon père dans son costume mais pendant le DVD, je vis mon oncle, le revoir comme ça depuis 1 ans, j'étais content mais surtout mon cœur ce déchira, j'avais mal et mes larmes ont commencé à monter donc je suis parti à la douche. Je pouvais pas terminer ce DVD et mon père aussi, c'était mort pour moi. Après ma douche, je suis parti au lit sans manger, tous ça avait coupé mon appétit. Mais j'ai pas réussi à dormir avant 3h du matin.

Le ciel étoilée j'adore le regardais, je trouve ça magnifique et la lune incroyable. Je le regardais souvent mais après cette terrible nouvelle, j'ai tous arrêté. L'envie, l'incroyable envie de voir le ciel étoilée m'étais passer, cette chose là avait aussi été coupé. Ma sœur m'avait même proposé comme elle savait à quelle point j'adorais ça mais j'ai refusé,car je me rappelé ce que ma mère m'avait dis que chaque étoile qui brillé le plus était quelqu'un à qui on tenait. Et voulait pas voir ce genre d'étoile.

Vous savez comment on ce sent quand d'un coup en cours, des profs parlent du deuil ou qu'il demande si quelqu'un à déjà connu ça et qu'ils regardent toute la classe pour voir si il a des mains levaient. Personne l'avaient fait, je sais j'aurais dû ou put le faire mais juste leur question avait gâché ma journée donc j'avais rien fait, à la place j'avais baisser la tête et ne voulait rien écouter, ne pas y penser, pas ici, pas maintenant mais trop tard, j'ai passé mais 2 derniers heures à y penser, me remémorer tous ces affreux souvenirs mais je gardé la face pour ne rien laisser paraître. Mais à chaque fois j'y pensé ça me rendait malade. Je me disais "Lucie tiens le coup, c'est rien, un jour peut être ça ira mieux"

On m'a demandé plusieurs fois si mon père tenait le coup, je disais oui même si il avait beaucoup de mal et quand on me posa cette question je voulais répondre "Comment te sentirai tu si une personne hyper importante disparaissait ? comment réagirais tu ? Quelles sentiments tu ressentirais ? Serais tu heureux ? Arriverais tu à passé facilement à autre chose ? Ce serais tu capable d'oublier cette personne ? Je pense que pour toute ces questions ta réponse est non je suppose ? Donc toi et ta question à la con aller bien vous faire foutre où je pense et dégagé de là ", c'est ce que je voulais dire mais à la place je répondais " oui "
Au final, j'avais passé la pire des années, une année de grosse merde à déprimais, pleurais, faire semblant, fatigué, vide, détruit, seul, isolé, en colère et horrible mais avec se masque ou je souriait comme la merde que je suis. Oui c'était dure très dure mais je savais que les autres années n'allaient sûrement pas être mieux mais il faut toujours y croire ou essayer. N'est-ce pas ?

Ce que j'aimerais direOù les histoires vivent. Découvrez maintenant