Chapitre 54 Le jacuzzi

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Média ⤴️

- Je...
- Tu...?

On dirait qu'il sait ce que je vais dire. Mais moi même je suis imprévisible.

- Te déteste.
C'est dit. Mais j'ai comme un blocage.
Je n'arrive pas à continuer ma phrase comme je l'aurais voulu. Plutôt, comme je l'aurais dû...

Il a l'air déçu. Mais ne recule pas.

Je plonge mon regard dans le sien qui est si intense.

Je crois voir un sourire se dessiner sur son visage. Le fait que j'hésite montre que je ne suis pas totalement sûre.

Il pousse un soupire en fronçant les sourcils.

- C'est tout?

Il sait que non. Il me fait un effet indescriptible.

Son visage est si proche du mien. Sa bouche est à moins d'un millimètre de la mienne mais nos lèvres ne se touchent pas encore. La tension monte.

- Dis le... Que tu ne ressens plus rien apart du mépris pour moi...

La température monte au fur et à mesure qu'il regarde chaque partie de mon corps.

- Non... Aussi... Je...

Il ne me laisse pas finir qu'il m'embrasse.
Je lui rends son baisé, c'est plus fort que moi.

Il m'embrasse tendrement mais avec une certaine douleur j'ai l'impression. Je ne veux pas arrêter. Je devrais portant. Mais j'en ai marre de me priver. C'est ce que je fais depuis trop de temps.

- J'en étais sur.

- Je t'

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- Je t'...
- Ne dis rien. Tu n'es pas obligée.

Il m'embrasse dans le cou. J'ai des papillons qui se réveillent dans le ventre et dans tout le corps.

Il s'assoit à côté de moi, je me place au dessus de lui naturellement.

Je suis à califourchon sur lui.

Ses mains se baladent sur mon dos, puis descendent jusqu'à mes fesses.

- Rafe...
- Tu peux me faire confiance. Je ne suis pas ton ennemi.

Je fais oui de manière innocente de la tête.

Il m'embrasse les seins et fait tomber une de mes bretelles de maillot de bain sur mon épaule. Puis, il fait également glisser la seconde.

- Ce n'est pas sérieux...
- Nous ne sommes pas deux personnes très sérieuses.

Et je l'embrasse encore. Il passe sa main dans mes cheveux. L'eau chaude augmente la température.

- Tu en as envie...?
Il s'assure.

J'en meurs d'envie. Je fais oui de la tête en me mordant la lèvre.

En vaut-il la peine?  2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant