Chapitre 4

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Je rentre derrière lui silencieusement, repère rapidement les lieux ainsi que sa position, il est debout, dos à moi près du bureau. J'éteins la lumière et ayant vu une clé dans la serrure, je ferme la porte à clé.

Il s'arrête directement de parler au téléphone, mais il reste calme et silencieux.

Je me déplace le plus lentement possible pour me retrouver près de lui. Je l'entends dégainer son arme.

Moi : « Je t'ai manqué Angel ? »

Je fais rouler son prénom sur ma langue, c'est tellement sexy, comme lui.

Il ne répond pas comme à son habitude, il n'est pas très bavard.

Moi : « je t'avais dit que je mènerai mon enquête.»

Lui : « Et maintenant tu le sais alors dégage avant que je te bute ».

Malgré ses paroles crues, son accent rend mes jambes flageolantes. Il me fait tellement d'effets.

Je m'approche encore plus de lui, mes yeux se sont habitués à l'obscurité je peux apercevoir les formes. Je vois qu'il fait au moins une tête de plus que moi. Il a une corpulence très imposante, je ne sais pas ce qu'il me prend, ça doit être l'alcool où les hormones car je commence à mettre mes mains sur ses épaules et les descendre le long de ses bras. Je repense à quand il était attaché à la chaise de l'entrepôt sauf que cette fois-ci, il ne l'es pas.

Il ne réagit pas au début, il me laisse faire, mais quand j'essaye d'atteindre la main où se trouve son flingue, il me tire fort par le bras pour me faire basculer. Tout se passe très vite et nous nous retrouvons par terre, il est à califourchon sur moi et je me retrouve avec une de ses mains autour de mon cou, il m'étrangle, de l'autre main il tient son arme sûrement diriger vers moi.

Je devrais être en panique mais merde ça m'excite plus qu'autre chose.

J'arrive à atteindre la main où se trouve son arme, je lui arrache et la jette dans la pièce.

La tension sexuelle est palpable, la pression de sa main autour de mon cou n'est pas si forte, j'arrive à respirer.

Moi : « vas-y tue moi. » lui dis-je par provocation.

D'une main je tiens celle qu'il maintient autour de mon cou et de l'autre main je remonte lentement sur son visage pour caresser ses lèvres du bout de mes doigts. Il a des lèvres charnues, je rêve d'y mettre ma bouche.

Je sais à cet instant qu'il ne va pas me tuer, en tout cas pas dans l'immédiat.

Je commence à prendre sa main libre et la faire glisser sur mes courbes. Je ne veux pas me vanter mais je suis bien formée, j'ai un fessier bombé et j'ai aussi la chance d'avoir des seins opulents, malgré mon corps musclé par les entrainements quotidiens.

J'espère ne pas le laisser indifférent. Sa main autour de mon cou commence à se desserrer, je suis quand même soulagé.

Ses deux mains parcourent maintenant mon corps et nos respirations commencent à être plus forte. Je sens son excitation augmenter, et j'ondule mes hanches contre lui. Nos sensations sont décuplées car nous ne voyons pas nos visages.

Je peux maintenant me redresser vers le creux de son cou afin de sentir son odeur enivrante et frôler mes lèvres contre son cou, je joue avec lui.

Je sens qu'il commence à être impatient quand il me prend par les cheveux pour écraser sa bouche contre la mienne. C'est un baiser brutal mais tellement excitant. Je sens son membre tendu contre ma jambe, se qui fait encore plus augmenter la chaleur de mon corps.

Angel remonte ses mains le long de mes cuisses et remonte la robe afin de pouvoir toucher mes fesses sans vêtements. Il s'arrête sur les couteaux coincés dans mon porte jarretelle, les enlèves et les jettent par terre, merde je n'arriverai jamais à les retrouver avant de partir.

Je me retrouve en soutien-gorge désarmé et lui torse nu. Putain qu'il est bien foutu, je peux sentir la forme de ces abdominaux musclés.

J'ai le string qui est trempé, cette tension entre nous est électrisante, enivrante. Je bouge encore mes hanches sur son pénis pour l'encourager à continuer.

Je dirige mes mains vers sa ceinture et l'a défait en quelques secondes. Nous n'arrêtons pas de nous embrasser.

J'empoigne son membre et le masturbe, il est plus que bien fourni par la nature. Lui me lèche les seins et me mordille les tétons. Je le sens glisser ses doigts sous mon string et insère deux doigts, puis fait des allés retours dans mon sexe lubrifié. Nos souffles s'entremêlent, je suis au bord de l'extase, je gémis sous sa langue et sa main experte. J'ai besoin de lui en moi.

Ne tenant plus je lui attrape le pénis et le rentre en moi d'un seul coup. Je n'ai jamais ressenti un pareil plaisir, j'ai failli jouir tant la sensation était irréelle. Je suis certaine qu'il a ressenti la même chose car en rentrant en moi, il a dit « coño ». Quand il a commencé à bouger ses hanches j'ai eu du mal à retenir mes gémissements. Ça a l'air d'être réciproque vu les bruits rauques qui sortent de sa bouche, c'est tellement excitant que cela m'encourage à bouger au même rythme endiablé qu'il impose.

Lui : « ça va pas durer longtemps mi belleza» me chuchote-t-il à l'oreille.

Je suis incapable de répondre à ce moment précis, surtout s'il me parle en espagnol.

Angel nous relève en me prenant pleinement par les fesses et il me pose sur le bureau, je me retrouve sur le dos avec mes jambes posées sur ses épaules. Il pénètre en moi de plus en plus fort et je cambre pour mieux recevoir ses coups.

L'orgasme arrive et je ne peux pas me retenir, je jouis autour de sa verge en miaulant son prénom. Je suis au bord des larmes tellement l'orgasme est intense. Je le sens exploser quelques secondes après moi. Et je peux vous dire que le bruit de sa jouissance est un son que je n'oublierai jamais.

Après s'être retiré, il s'allonge sur moi pour reprendre son souffle. Nos respirations sont saccadées.

Moi : « Wouah» je dis en chuchotant.

Il relève la tête de mes seins et commence à les embrasser et il remonte pour venir embrasser ma bouche.

Lui : « Je te laisse partir cette fois-ci Shadow, j'vais pas te tuer. Mais la prochaine fois ça ne se passera pas comme ça. » me dit-il en se relevant et arrêtant tout contacts physiques avec moi. Je ressens un vide tout à coup sans son corps contre le mien. Je me sens presque humilié.

Il m'a vite fait redescendre de mon petit nuage, je descends du bureau toute flageolante et me rhabille en vitesse, déstabilisée.

Un froid s'installe entre nous, je recherche mes couteaux qu'il a jeté au sol, je n'en retrouve qu'un seul à mon plus grand désarroi.

Je me dirige rapidement vers la porte, avant de partir je me retourne et lui lance :

« Je me suis renseignée, les russes ne vous ont jamais rien volé. Vous accusez les mauvaises personnes. »

Je sors de son bureau et vais rejoindre au plus vite mes amis pour partir de cet endroit, passant à l'abri des caméras.

ShadowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant