Chapitre 1:

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J'arrive dans la pièce habillée de ma combinaison en cuir moulante et de ma cagoule qui laisse apercevoir seulement mes yeux, c'est mon costume d'assassin. Sur mes hanches, j'ai une ceinture à la style Tom Rider avec mes petits bébés de chaque côtés, mes guns.

A mon arrivée, l'homme assit sur la chaise et attaché niveau des poignets et des chevilles, lève la tête.

Il me dévisage de la tête aux pieds, d'habitude le regard des hommes de son genre me dégoute. Mais son regard à lui, je le sens me caresser le corps, une boule de chaleur monte en moi. Du désir? Ses yeux vert se plongent dans les miens d'un bleu azur. Le regard qu'il me lance est intense pendant plusieurs secondes, il m'analyse mais je suis impassible. J'ai pu apercevoir durant une fraction de seconde de l'étonnement et peut être du désir dans ses yeux. Mais il l'a vite caché par un regard de dégout et mépris.

Je marche jusqu'à lui en faisant retentir mes talons sur le sol.

Je lui lance en souriant: «à nous deux ».

Il ne m'a pas lâché du regard depuis que je suis arrivée. Je sens que c'est un homme sur de lui et pas facilement impressionnable.

Je suis une assassin, c'est à dire que je tue et torture pour vivre. Je me fais appeler SHADOW dans le métier : l'ombre avant la mort.

Je ne veux pas me vanter mais je suis la meilleure dans le domaine. Mon travail est de faire le « sale boulot », les hommes dans le milieu me sous-estiment souvent car je m'habille de façon sexy, mais c'est ma tactique pour qu'ils tombent tous dans le panneau.

Je prend une chaise qui était situé dans un coin de la pièce et m'assoie à califourchon directement en face et très proche de l'homme entravé. La fermeture éclair de ma combinaison est volontairement baissée afin qu'il puisse voir mon beau décolleté. Mon but est de l'aguicher pour de le faire parler. Les hommes ne résistent jamais à un beau corps de femme. Tous des lâches.

L'homme est déjà bien amoché. Son oeil droit commence à gonfler et à se fermer, il a du sang qui coule de son nez ainsi que de sa bouche. Il reste quand même très attirant et c'est la première fois que j'ai cette sensation pour un otage que je dois faire parler. Ses cheveux sont d'un brun foncé, décoiffés et cela donne envie de passer mes doigts dedans afin de les recoiffer.

Nous restons un moment à nous observer sans rien dire. Sa peau est hâlée et je peux voir qu'il est très musclé sous son tee shirt entaché et déchiré. Il est tout se que j'aime chez un homme, merde.
Il me rend nerveuse, et il m'en faut beaucoup pour me sentir intimidée.

Moi : «Qui a volé les armes à l'entrepôt ? »

L'homme ne répond rien. Tout ce que je sais c'est que cet homme fait parti d'une mafia comme moi. Mais il n'a pas dit un seul mot depuis qu'on l'a amené ici. Même quand il a été roué de coups, il n'a pas émis un seul son. On ne sait toujours pas de quelle mafia il fait parti ni son statut. Ce qui est étonnant car nous connaissont tout le monde normalement dans ce milieu.

Il a été attrapé sur le port en train de voler des armes dans nôtre entrepôt. Une fusillade à éclaté et c'est le seul que nos hommes ont capturés.

Moi: «  t'as perdu ta langue ? ».

Je lui lance avec un regard provocateur.

Je me lève, commence à lui tourner autour et m'arrête derrière lui. Je le sens se crisper, c'est un homme qui aime le contrôle.

Je me penche vers son oreille et lui chuchote :

« Dit moi qui tu es, fait pas le cachotier je le serai de toute façon.»

Lui : «  ça m'étonnerai ».

Le son de sa voix retentit et elle est tellement sexy, que j'en suis déstabilisée pendant quelques secondes. Cependant, j'entend un accent, c'est léger mais c'est pour ça que je suis l'une des meilleures. Je vois et entend tout les détails que personne n'arrive à percevoir. Et je dirais que cet accent est soit italien, soit espagnol.

Moi : « Tu dois bien te douter de qui je suis, surtout si t'es dans la mafia. Tu sais, j'arrive toujours à mes fins » je lui dis toujours dans l'oreille.

J'essaie de continuer à le faire parler pour savoir si c'est un accent italien ou espagnol après ça mon job sera fini et j'ai même pas eu besoin de sortir mes bébés ou mon couteau. Dommage j'aime bien faire crier mes otages.

Il ne répond pas, merde je veux pas qui se renferme.

Moi : « Pourquoi vous volez les armes de la mafia russe ? Vous voulez déclencher une guerre ? »

Il répond toujours pas. Je commence à m'impatienter.

Je mets alors mes mains sur ses épaules et je les fais descendre le long de son torse et les passe sur ses pectoraux bien musclés. Bon dieu qu'il est bien foutu.  Il faut bien associer travail et plaisir de temps en temps.

J'approche ma tête de son cou pour l'effleurer avec mon souffle, je le sens frissonner et après quelques minutes, je vois une boule se former au niveau de son pantalon. Donc mon attirance est partagée.

Je continue encore plusieurs secondes et je retourne m'asseoir en face de lui sur la chaise. Nous nous fixons toujours avec la même intensité et impassibilité.

Moi :  « vous êtes fauchés pour voler ailleurs ? Je pensais pas les mexicains comme ça » je lui dis avec un regard lui laissant apercevoir mon désir.

Je tente le tout pour le tout, je bluff pour précher le vrai du faux alors j'ai opté pour l'accent espagnol, il me fait plus penser avec sa peau bronzé à un mexicain qu'un italien.

Après cette provocation je vois pendant une fraction une étincelle d'étonnement, c'était rapide mais je l'ai vu, bingo. C'était trop facile.

Lui : « C'est les russes qui ont commencé à voler chez nous, on leur répond. » dit il en contenant à peine sa haine.

Sa colère réveille en moi un plaisir, je suis pourtant toujours très professionnelle habituellement mais à cet instant j'ai vraiment envie de lui sauter dessus.

Je suis en revanche étonnée de sa réponse, je n'ai pas entendu parler de la programmation d'un vole chez la mafia russe. Il faudra que je me renseigne.

Maintenant que je sais de quelle mafia il fait parti, cet interrogatoire avec lui est terminé. Je dois dire que j'en suis triste mais je sais que je vais le revoir très prochainement.

Moi : « j'ai toutes les informations qu'il me fallait, gracias.»

Je me lève de la chaise et lui lance un dernier regard plein de sous entendus et part sans me retourner mais en n'oubliant pas de lui faire mon déhanché le plus sexy.

Je sors de la pièce et me retrouve dans la grande salle de l'entrepôt abandonné.

Je vois les deux gars qui ont amenés le mexicain.

Moi : « j'ai les informations qui nous fallait, vous pouvez le relâcher, le tuez pas, balancez le au bord d'une route. On aura sûrement encore besoin de lui plus tard. »

Je rentre dans ma voiture, mon dernier achat une audi R8, oui j'adore le luxe. Et être assassin ça paye.

ShadowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant