Chapitre 10

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Après deux semaines, Vadim n'avait toujours pas repris connaissance, cela commençait à être vraiment inquiétant.

Moi j'ai pris quelques jours de vacances après l'incident avec les italiens. J'en ai profité pour jongler entre aller voir Vadim et faire bronzette avec Katia autour de la piscine géante de notre domaine.

J'ai repris mon activité il y a quelques jours, avec deux contrats, des meurtres.

Je me demande parfois comment Katia peut être aussi sensible mais en parallèle gérer mon business et négocier les contrats avec des mafieux pour qu'on assassine quelqu'un. Rassurez-vous, je ne tue pas tous les jours, un meurtre me rapporte beaucoup d'argents donc inutile de prendre des contrats tout le temps. Sachant aussi qu'avant de tuer, il faut voir les habitudes de la victime, l'observer un jour ou deux avant de passer à l'action.

Vous me trouvez sans cœur ? Mais je ne tue que des hommes qui souvent sont des pourritures, je ne touche pas les femmes ou très rarement et les enfants c'est hors de question.

Les meurtres cela devient une habitude, la routine, on est de moins en moins sensible. J'ai été baigné dans ça tous les jours depuis petite.

J'ai à peine aperçu mon père depuis qu'il a ramené les mexicains par surprise à l'hôpital. Il m'exclue totalement des affaires de la famille et ça me met en colère. Je déteste être mise de côté, comme si j'étais inutile. En plus de ça, il a coupé court à la discussion quand j'ai voulu lui reparler du danger de ma couverture et les risques qu'il avait pris. Il a levé la main pour me faire taire et il est parti de son bureau prétextant avoir des choses plus importante à faire. Je suis resté abasourdi et me suis retrouvé seule dans son bureau, énervé de ne rien avoir rétorqué. J'ai l'impression qu'il me traite comme une adolescente de 16 ans.

Katya était avec moi tous les jours, me remontant le moral, alors que savais pertinemment qu'elle en savait plus que moi sur les évènements à venir grâce à Andreï. N'en pouvant plus d'attendre après mon père, le lance à Katy :

Liana : « Bon dit moi s'il te plait qu'est-ce qu'il se passe dans cette mafia, je suis la fille du boss mais je suis certaine que tu en sais plus que moi. Ça me ronge de ne pas savoir, racontes ! »

Katy souffla est lui dit : « Lia tu devrais peut-être attendre que ton père vienne t'en parler.. »

Liana : « Arrête ça et dis-moi. » je lui dis sur un ton froid et distant, tout le monde commençait à me mettre sur les nerfs.

Katy : « Bon, ton père et les Mexicains organisent un bal avec tous les mafieux qui existe sur cette terre ! C'est pour ça qu'ils sont absents, ils vont jusqu'à aller voir les mecs les plus réticents. »

Liana : « Il organise un bal ? Dans quel but? Il déteste ces soirées autant que moi.»

Katy : « Je ne sais pas moi Lili, surtout qu'ils veulent aussi inviter les italiens, ils prennent de gros risques, une guerre pourrait éclater en pleins bal. »

Liana : « C'est sûrement pour ça qu'il ne m'en a pas parlé, il savait que je n'allais pas du tout être d'accord avec lui. Et que j'allais l'empêcher de faire cette grosse connerie. Ils doivent avoir une idée derrière la tête ce n'est pas possible. C'est quand ce bal ? »

Katy : « Aux dernières nouvelles c'est ce soir... » me dit-elle osant à peine me regarder dans les yeux

Liana : « Comment ça se fais que je suis au courant que maintenant ?» Je demande à travers mes dents serrés pour essayer de contrôler ma colère.

Katy : « Ecoute Lili mon père m'a formellement interdit de t'en parler et je suis déjà en train de rompre sa promesse !! Et je sais pas quand ils allaient t 'en parler moi aussi je trouve bizarre qu'ils t'en ont toujours pas parlé!!! Mais ne t'inquiète pas j'ai acheté nos robes tout est prêt pour te mettre en bombe. »

Liana : « Mais je m'en fiche d'être belle à ce foutu bal, moi ce que j'aimerais c'est qu'on me tienne au courant de ce qu'il se passe dans cette foutue Famille ! » je hurle, ma colère n'était pas dirigée vers Katy mais vers mon père. Alors je pris quelques inspirations pour calmer mes ardeurs.

Liana : « Katy .. » je dis après avoir soufflé pour retrouver mon calme, je ne m'excuse jamais pour mes comportements exécrable et mes excès de colère.

Katy : « Ne t'inquiète pas je sais que tu n'es pas énervé contre moi, je comprends ce que tu ressens. Fini ton repas, je pense que ton père va te le dire dans l'après-midi, ils ne vont pas tarder à rentrer. Tu me rejoindras après pour qu'on se prépare, il ne faut pas oublier qu'il y aura Angel et sûrement d'autres prétendants pour moi » me dit-elle en détendant l'atmosphère.

J'ai toujours été admirative à quelle vitesse elle pouvait passer d'une discussion sérieuse à plus détendu et vice versa.

Liana : « D'accord on se retrouve plus tard. »

A peine elle était partie que j'entendais la porte d'entrée s'ouvrir indiquant le retour des mafieux.


ShadowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant