Chapitre 9

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Quelques jours sont passés depuis cette soirée mouvementé.

En rentrant au petit matin de l'entrepôt à la villa, j'ai croisé Katya en pleure qui partait à l'hôpital, nous nous sommes longtemps enlacés, c'est ma sœur de coeur je n'aime pas la voir comme ça. En voyant mon état elle m'ordonne d'aller me coucher, pour une fois je ne vais pas me faire prier. J'ai dormi jusqu'au lendemain. Quand je me suis réveillé j'étais perdu, je ne savais plus ou j'étais, quel jour, ni quel heure. En regardant sur mon téléphone j'ai vu qu'il était midi, j'avais un message de Kat qui me disait qu'elle m'avait préparé le petit déjeuner, en effet je l'ai vu sur ma table de nuit. Elle m'a aussi dit que Vadim s'en était sorti mais qu'il était toujours inconscient, dans le coma.

Je pars directement à la douche pour réveiller mon corps ankylosé par toutes ces heures de sommeils. Il faut que j'aille à l'hôpital. Après être sortie de la douche, je soigne mes poings abimés et je mets des bandages. Je pense que je vais prendre quelques jours de vacances.

Lavée et préparée, je descends direction le bureau de mon père. J'aimerai avoir les dernières nouvelles et savoir ce qu'il est advenue de l'otage, seulement son bureau est vide, il n'est pas là. Pas plus qu'Andreï le père de Kat. Tant pis, sans attendre j'appelle mon chauffeur privé pour me rendre à l'hôpital.

Arrivée à l'hôpital, je me dirige vers l'accueil et demande la chambre de Vadim. J'arrive devant la chambre ou se trouve deux hommes et ouvre la porte, je retrouve Katy qui est assise sur le fauteuil à côté du lit, en tenant la main de Vadim. Elle regarde la télé accrochée au mur. En me voyant, immédiatement son visage si triste auparavant s'illumine comme un levé de soleil. Elle me saute dans les bras, elle est tellement sensible.

Moi : « Merci pour le petit dej ce matin, il ne fallait pas Kat. »

Elle : « Arrête je savais que tu allais mourir de faim en te réveillant ! »

Je souris, elle me connait par cœur. On s'assoie toute les deux, elle sur le fauteuil, moi au bout du lit en faisant attention de ne pas écraser Vadim.

Moi : « J'ai aucune nouvelle de mon père, tu en as toi ? »

Elle : « Oui, mon père m'a tout raconté, ce que tu as fait Lia c'était vraiment héroïque, tu as risqué ta vie pour sauver celle de Vadim ! »

Je suis parfois jalouse de la relation qu'elle tient avec son père, ils sont tellement proches.

Moi : « Kat tu sais très bien que je pourrais mourir pour vous deux, je n'ai même pas réfléchi, j'ai agis. C'est tout ce qu'il t'a raconté? Il t'a pas dit si l'otage a craché le morceau? »

Kat : « Si, que tu es impatiente. En tous les cas, je te remercie du fond du cœur de la part de Vadim et moi de lui avoir sauver la vie. Ensuite, pour ce qu'il est de ton otage avec qui tu n'y es pas allé de mains morte, ils ont tous peur de toi maintenant !! Qu'est-ce qu'il t'est arrivé lili tu n'as jamais perdu le contrôle à ce point !?? » Qu'elle est agaçante, elle ne va jamais droit au but, elle passe toujours par des chemins beaucoup trop long et c'est frustrant je veux savoir se qu'il s'est passé.

Moi : « Je ne sais pas Katy, j'étais énervé par rapport à Vadim et Angel aussi je pense. Aller dis-moi, je t'expliquerais tout en détails après »

Kat : « Angel ????? Bon d'accord tu as intérêt à tout me raconter avec ce mafieux ! » cette phrase me fait lever les yeux au ciel. « Alors par où commencer, quand tu leur a annoncé que c'était les italiens, ils n'ont pas compris d'ailleurs comment tu as su ?? Bref ils ont continué de torturer l'otage, mais il n'était pas bavard. Ils l'ont déshabiller pour voir s'il avait des tatouages de la mafia italienne comme tu leur avait dit. Et effectivement, c'est les italiens. »

Moi : « Ils ne m'ont pas cru quand je leur ai dit !? Ils ont eu besoin de la confirmation ??? »

Kat : « Bah lili tu avais parlé 5 min avec ce mec, il n'avait rien dit alors oui ils ont doutés ! Maintenant la question c'est pourquoi les italiens s'attaquent aux mexicains et aux russes. Pourquoi ils ont voulu nous monter des uns contre les autres?. Nos pères et Luis sont sur l'enquête. »

Moi : « Bon en gros, ils n'ont rien de nouveau. C'est fou que mon père ait pu douter de moi, j'en reviens pas. Ils ont tué l'otage ? »

Kat : « Non je ne crois pas, ils auront encore besoin de lui s'il ne trouvent rien. Bon, maintenant racontes moi tout avec ce Angel !! »

Je souffle et commence à lui raconter toute la soirée avec tous les détails, du balcon à l'entrepôt. A la fin de mon récit Katy me regarde avec un petit sourire et me dit « On dirait qu'il t'apprécie aussi !!! »

C'est à ce moment-là qu'on entend toquer à la porte. Mon père et Andreï demande la permission de rentrer dans la chambre, mais ils ne sont pas seul. C'est avec étonnement que je vois derrière eux Luis et devinez qui ? Angel !

Je ne comprends pas ce qu'il font là. Angel me connait trop intimement, c'est trop risqué il pourrait me reconnaître rien qu'avec le son de ma voix, les yeux ou encore les bandages que j'ai sur les mains.

Kat comprend ma détresse quand elle me voit me lever précipitamment pour m'appuyer sur la fenêtre dos à la porte d'entrée. Puis me mettre les cheveux devant pour qu'on ne voit que la moitié de mon visage et me cache mes mains en les croisant sur mon ventre, bloqué sous mes aisselles. Mon père aurait dû m'envoyer un message.

Kat : « Papa ! Dimitri, nous ne vous attendions pas, que nous vaut cette visite, bonjour messieurs ! »dit-elle avec un grand sourire

Qu'est-ce que je l'aime, elle gère tellement bien ces situations.

Moi : « Bonjour ! » Je ne dis pas très fort de peur qu'ils reconnaissent ma voix.

Mon père : « Messieurs voici ma fille Liana, Vadim est son ami depuis la tendre enfance. »

Je souris rapidement à Luis et Angel, je n'ose pas le regarder. Mais moi je sens son regard brulant sur mon corps, mon visage partout. Je n'ai jamais été si stressée de ma vie, je ne vois pas pourquoi mon père nous fais courir ce risque.

Andreï : « Salut les filles, nous étions venus voir Vadim, mais apparemment il ne s'est toujours pas réveillé. »

Pourquoi venir voir Vadim ? Quel est le rapport avec les italiens ?

Luis : « Mesdemoiselles je vous présente Angel, mon fils, il va reprendre la mafia quand je serais à la retraite et il est célibataire, n'est-ce pas mon fils ? » dit-il en rigolant.

Angel se retrouve tout d'un coup hyper gêné, lui, le mec bâtit comme une armoire à glace, plus grand que tout le monde et qui fait partie de la mafia est en train de rougir devant des filles. C'est hilarant, je ne peux pas m'empêcher de laisser échapper un petit rire et je suis rejoint par Katy.

Angel à l'air d'être surpris par mon rire. Merde, s'il faut il m'a démasqué, je n'espère pas. Après cela ils ne restent pas plus longtemps et repartent.

Moi : « Putain mais c'était quoi ce bordel ? Je ne comprend pas comment mon père peut les ramener ici. Ils auraient pu me démasquer, Angel a passé beaucoup de temps avec moi, il a vu mes yeux de très près, ma voix, mon corps et même mon rire ! J'ai peur qu'il m'ait reconnu. » je souffle désespérée. « Et puis je ne vois pas pourquoi ils veulent voir Vadim ça n'a aucun sens ! »

Kat : « Calme toi Lili, tu ne sais pas s'il ta reconnu, c'est vrai que c'est un sacré beau goss ton chéri ! » dit-elle en rigolant. « Si tu veux des réponses va demander à ton père, il me semble que c'est le boss non ? »

Moi : « Très drôle, bon j'y vais. Appelle-moi si Vadim se réveil ! » je lui dis avant de repartir.

Dans la voiture j'appelle mon père, il me répond en russe. Je comprends alors qu'il se trouve toujours avec nos amis les mexicains. Je lui demande ce qu'il se passe et pourquoi avoir risqué ma couverture. Il me dit qu'il ne savait pas que j'étais à l'hôpital, et qu'ils ne les auraient pas ramenés sinon. Ils voulaient voir Vadim pour le remercier pour sa bravoure. C'est le seul blessé à avoir survécu, les autres sont morts.


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