Histoire d'amour avec JungKook, Taehyung ou Jimin. 🥰
Extrait :
La nuit gagna du terrain. Les premières étoiles apparurent. La pleine lune m'imprégnait. Taehyung vint se blottir contre moi en m'enlaçant par-derrière. Il posa son menton sur mon épau...
Elle était folle de rage. Jimin, terrifié, se cachait derrière moi.
- EST-CE L'UN DE TES PYJAMAS QU'IL PORTE ?
- Sylvie, je vais... Je vais t'expliquer.
- Espèce de dévergondée ! hurla-t-elle. Tu es bien comme ta mère, une vraie trainée !
Elle m'attrapa par les cheveux et me gifla brutalement. Jimin, désemparé, éclata en sanglots, pendant que je criais à plein poumon.
Elle me jeta violemment par terre.
- Tu as le diable au corps, ma pauvre fille, mais je ne te laisserais pas faire sous mon toit !
Elle sortit précipitamment de la chambre et nous y enferma à clef.
- Grand-mère ? m'inquiétais-je en criant derrière la porte. Que vas-tu faire ?
- Je m'en vais appeler la police ! Ton sale vaurien ira en maison de correction !
Sur ce, elle descendit les escaliers en toute hâte.
Je regardais mon petit ange, effrayé, il avait encore les larmes aux yeux.
Il est sans défense, je dois absolument le protéger !
J'ouvris la fenêtre et estimai la hauteur. Sauter serait trop dangereux. Mais, je pourrais certainement atteindre les branches qui étaient devant moi.
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Mais s'il n'y arrivait pas, s'il avait un accident à cause de moi ?
Je passerais la première, voire si c'était faisable. J'attrapais une branche qui plia légèrement sous mon poids.
Pourvu que ça tienne, pourvu que ça tienne...
Une main puis l'autre, je pendais dans les airs, regrettant déjà mon idée. Si je lâchais, je serais grièvement blessée, voire pire. Je me balançais puis réussis à enlacer la branche de mes jambes. En cochon pendu, je me déplaçais sur celle-ci, jusqu'à arriver au tronc. Soulagée, je soupirais profondément. Puis, je fixais Jimin, à la fenêtre, qui avait tout vu.
- Ne me suis pas, lui indiquais-je, c'est beaucoup trop dangereux. Je vais descendre et ouvrir la...
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que Jimin avait pris son élan :
- Non ! lui criais-je.
Il sauta avec une agilité remarquable pour attirer directement sur le tronc, juste au-dessus de moi.
- Mais, mais... comment...
Ce n'était pas le moment de se poser des questions. Nous descendîmes à toute vitesse.
Une fois en bas, je le pris par la main et nous fuîmes vers la forêt. On y pénétra et on courût, courût, sans se retourner. On n'arrêta pas avant une quinzaine de minutes. J'étais essoufflée et j'avais soif. Heureusement, les bois canadiens ne manquaient pas d'eau.
