Prologue

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Nico Robin

Partie I

Une tasse de café fumante à la main, Nico Robin regarde le jour se lever. Assise sur son canapé, le regard fatigué, elle observe lascivement un nouveau jour remplir le ciel nuageux de Log Town.

L'année avait été brouillé par des pluies diluviennes. Lorsque l'orage éclate elle sursaute légèrement. En cette fin de mois mars, la météo capricieuse ne lui avait accordé aucun répit. Et refusant de mettre ne serait-ce qu'un pied dehors, la jolie brune vivait recluse chez elle.

Préférant se faire livrer des plats excessivement coûteux, elle vivait une vie de château. Il faut dire que son ex mari, avait été plus que généreux sur la pension alimentaire, qu'elle dilapidait sans retenue dans des extras futiles, qui lui servait d'exutoire.

Elle s'était réfugiée dans une petite ville sans histoire où elle s'était dégoté grâce à d'ancienne relation un poste de professeur dans l'établissement le plus mal fagoté de la région.

Pour Robin s'était l'occasion de renouer avec la réalité, et de sortir de ce rêve doré dans lequel elle s'était enfermé. Et puis il faut dire qu'avec la crise et la prohibition, les affaires de son ancien mari se portait au plus mal.

Et il menaçait de lui couper les vivres si elle ne se bougeait pas un peu. Il en avait plus qu'assez d'entretenir une femme aussi dépensière qu'elle.

Il y a cinq ans, elle avait obtenu son diplôme le plus élevé, et avait exercé durant deux ans dans une profession exécrable mais qu'elle adorait particulièrement car elle avait le sentiment d'aider quelqu'un. Et puis elle l'avait rencontré de manière totalement incongrue, alors qu'elle sortait de la salle de sport, la jeune femme avait renversé sa boisson protéïné sur la chemise hors de prix du riche entrepreneur, de sortie pour se rendre à un déjeuner d'affaire.

Son chauffeur étant malade, il s'était rendu à pied dans un restaurant étoilé juste à coté du complexe sportif qui accueillait l'élite. A cette époque elle était avocate d'affaire et gagnait plutôt bien sa vie, et elle ne rechignait pas à la tâche. Et c' est bien ce qui lui avait plus.

Après deux rendez-vous, il avait conclu qu'elle était la femme de sa vie et les choses se sont précipitées. Dans la foulée elle s'était marié, et avait quitté son emploi pour devenir femme au foyer.

Au début ça lui convenait, puis les choses se sont très vite dégradées. Les infidélités répété de son époux, l'avait éconduit dans le monde sombre des boites de nuit, où elle tomba dans le vice des soirées arrosée. Après un séjour en centre de désintoxication, elle avait essayé de redonner du sens à sa vie.

Ils avaient même essayé de concevoir un enfant. Mais le train de vie arrosés de l'ancienne avocate avait eu de grave conséquence et ses rêve de devenir mère partirent en lambeau.

Alors Robin pris la décision de quitter son mari, ce dernier lui avait tout de même assuré qu'elle ne manquerait jamais de rien. Il tenu parole jusqu'à l'hiver dernier, où elle vu ses revenus chuter de moitié et pour cause. Le marché boursier devenait difficile, la conséquence fut sans appelle, il avait perdu la majorité de ses actions en bourse.

- Quel temps de merde ! Souffle cette dernière en apercevant les gouttelettes de pluie s'écraser contre la fenêtre de son appartement

La pluie avait le don de la rendre maussade. Elle ressassait facilement les vieux souvenirs, qu'elle noyaient presque toujours dans un verre de vin français et un assortiment de sushi. Robin laisse son regard glisser sur l'architecture modernisé de la ville, d'épais nuage gris plongeait sa vu panoramique dans une obscurité brumeuse.

Dans quelques jours ça serait la rentrée. Pour elle qui n'avait aucune expérience dans l'enseignement, elle se retrouverait en face d'une bande d'adolescents survoltés pour leur apprendre l'économie.

Robin avait été plutôt surprise de constater qu'un établissement comme celui-là ,proposait un enseignement plutôt qualitatif digne des grandes écoles. Son taux de réussite relativement faible, se hissait en haut du panier parmi le fond de la corbeille de fruit pourris. 

Et puis c'était bien le seul lycée qui ne faisait pas la fine bouche, et acceptait les professeurs même sans diplôme, avec un salaire convenable qui comblerait les pertes dans sa pension. Robin n'avait pas hésité longuement avant de postuler et la réponse fu immédiate.

Terminant son breuvage elle dépose sa tasse sur la table basse du salon et regarde pour la énième fois la fiche individuelle des élèves de sa classe. Le seul qui sortait du lot avait des cheveux verts et des notes acceptable. Elle avait remarquée qu'il avait quelques difficultés avec les matières littéraires en particulier l'histoire. Une note lamentable qui baissait considérablement sa moyenne général.

Six ! Il ne vole vraiment pas haut avec ça. Il faut vraiment être idiot pour avoir un six en histoire.

Robin soupire et retient son nom avant de s'apprêter pour sortir. Son ex mari lui avait demandé un petit service qu'elle ne pouvait pas refuser. Il ne lui avait pas vraiment laissé le choix, et après tout ce n'était pas la première fois qu'elle lui servait d'intérêt dans ses histoires de mafieux.

Crocodile avait la main mise sur une bonne partie de la ville, et s'était bien pour ça qu'elle s'était installée dans le seul immeuble de la ville qui n'était pas à son nom. Et si Robin voulait continuer de vivre décemment, elle devait accepter de rendre des services à son ancien époux. Qui objectivement était au bord de la faillite, mais l'envers du miroir était tout autre. Crocodile avait toujours été versatile, et ce n'est que bien plus tard qu'elle l'apprit et à ses dépends.

Après avoir enfilé son manteau de fourrure, Nico Robin pris son parapluie et fit claquer ses talons de créateur sur le marbre du palier désert. Des paillassons monstrueux, souhaitant la bienvenue ornait le pas de la porte de ses voisins qu'elle n'avait jamais rencontré. Par contre elle connaissait l'un d'entre eux.

Une dénommée Nami qui travaille dans un bar au coin de la rue, elle était aussi celle qui représentait les habitants de l'immeuble au sein du syndicat des copropriétés.

Elle est avare et extirpent doué pour les transactions douteuses, c'est elle qui s'occupait de la maintenance. Du moins c'elle qui signait les cheques pour les travaux et elle se débrouillait toujours pour payer mon cher et garder le reste pour son petit confort personnel . Personne ne trouvait rien à redire, en même temps c'est qu'elle fou les pétoches la gamine.

Deadly crushOù les histoires vivent. Découvrez maintenant