Partie IVÀ pas feutré, Nico Robin longe les couloirs. Son crâne lui fait un mal de chien. Son corps hurle le martyr et elle doit s'appuyer sur les murs pour tenir debout. L'odeur du bois de cèdre qui chatouille ses narines la réconforte, ça lui rappelle sa jeunesse chez les scoots. Elle est nue, le froid qui s'immisce d'entre les murs fait frissonner sa peau. Sa tenue d'Ève est le cadet de ses soucies, à tâtons dans le noir elle essaye de trouver l'ôte des lieux.
- Il y a quelqu'un ?
Sa voix est faible et résonne comme un murmure à peine audible. Un bruit presque sourd dans un noir complet. Où est-elle ? Pourquoi la pièce tangue autant. Sa tête menace d'exploser et elle s'écroule.
***
Zoro est fatigué, il a du mal à dormir en sachant qu'une inconnue est dans son lit. Il sursaute en entendant un bruit provenant de l'autre pièce. L'air est glacial. Comme-ci l'hiver avait décidé de poindre. La pluie ne s'est pas calmée. Le vent souffle si fort qu'une branche d'arbre s'écrase contre la fenêtre du salon. Il ne voit que les éclairs qui déchirent le ciel et la lumière des lampadaires qui s'illuminent sous le rideau de pluie. Les rues débordent d'eau, les bouches d'égouts sont saturées et une inondation sévit aux étages du dessous.
Il se lève, la fatigue pèse sur ses épaules. Son canapé est loin d'être confortable et la douleur attaque sur ses lombaires. Il se dirige rapidement vers sa chambre. Il allume la lumière et découvre l'inconnue étalé sur le sol. Le bandage à une tâche rougeâtre. Elle marmonne à cause de la lumière dans ses yeux.
- Ce n'est pas malin ! Marmonne Zoro en s'avançant vers la brune
Sous la lumière de l'ampoule, il découvre son corps sous une nouvelle couture. Durant la demi minute que dure son analyse de la situation, il remarque que sa manucure et pédicure sont impeccable. Elle doit certainement venir des quartiers huppés de la ville. Ceux-là même qui ne croupissent pas sous les ordures et l'air pollué provenant de la décharge publique. Il n'était arrivé que depuis quelques heures, qu'il avait déjà remarqué cette ligne qui sépare les gens riches de ceux qui le sont moins est une source d'ennuis pour la police locale. Tantôt il avait vu pas mal d'homme en uniforme tourner en rond sur les mêmes zones à la recherche d'une fripouille à attraper.
Sa peau qui n'a aucune imperfection témoigne d'une enfance doré. Il mettrait sa main à couper qu'elle n'a jamais fait d'activité dangereuse comme du vélo sans casque, ou des plongeons dans la rivière depuis une chaîne de rochers. La la vilaine cicatrice qui se formera sur son flanc risque faire tâche sur sa peau couleur pêche. L'inconnu à les cheveux sales et il prie secrètement qu'elle n'ai pas taché les draps qu'il venait d'installer. Son corps est perlés de gouttelette de sueur et sa respiration est saccadée. Sa poitrine se soulève à un intervalle irrégulier et il est hypnotisé par les formes rondeurs de ses seins. Son entrejambe lui fait encore mal. Pourquoi c'est toujours aussi douloureux quand il pose les yeux sur elle.
Elle n'est pourtant pas différente des autres femmes. Alors qu'est ce qui fait qu'il se mette à réagir juste à cette vue ?
« Reprend toi ! »
Il la porte et la dépose délicatement dans les draps trempé de sueur. Il était la lumière et allume la petite lampe qu'il débusqué dans un carton. Il saisit la petite éponge en serviette qui trempe dans une eau froide depuis des heures pour éponger son front. Elle est bouillante à cause de la fièvre.
- Merci !
Zoro est surpris, elle est donc consciente. Il panique à l'idée qu'elle puisse avoir eu conscience de l'indécence dont il a fait preuve à son égard.
« Crotte »
Mais cette situation n'a rien de normale, il agit sur le tas, à chaque urgence qui s'impose à lui il ne réfléchit pas. Il n'a qu'une seule idée en tête, ne pas la laisser clamser alors qu'elle est sous sa responsabilité.
- Vous n'êtes pas encore tiré d'affaire ! Vous remercierez plus tard. Chuchote Zoro après un silence qui parait durer une éternité.
- Vous n'êtes pas un de ces pervers ? Questionne faiblement Robin
- Pourquoi vous me posez une question pareille ? S'étonne le vert en essayant la sueur qui dégouline sur ses clavicules
-La façon dont vous respirez !Sa voix est faible mais terriblement séduisante.
- Ce n'est pas tous les jours que je dois m'occuper d'une inconnue blessée par balle dans mon lit ! Rétorque Zoro
- Vous êtes sûr qu'il n'y a que ça ? Questionne t-elle suspicieuseIl ne saurait dire si c'est du l'humour dissimulé, mais il n'y a pas une once de reproche dans sa voix. Zoro rougit, malgré ses paupières closes elle doit avoir remarqué la bosse dans son pantalon qui ne cesse de grossir à chaque fois que sa main dois parcourir son corps. Outre le tissus qui sépare leur peaux, il peut sentir à qu'elle point elle est douce. En dépit de l'odeur de sang, une fine effluve de lavande câline ses narines sensibles.
Il doit certainement passer pour un pervers, mais c'est la première fois que ce genre de pulsion le domine. Le père de Kuina avait pour habitude d'organiser des orgies dans le domaine Shimotsuki, tous les vendredis soirs après une réunion avec son syndicat. Alors il ne comprend pas pourquoi il est autant excité à la simple vu de se corps qui ne l'a même pas encore touché dans le but de lui faire du bien. C'est vrai qu'il n'y a jamais réellement pris part, passant son temps à boire le saké de qualité plutôt que de profiter des joies du sexe.
C'est sans doute ça qu'on est censé ressentir quand on pénètre l'intimité d'une femme d'aussi près.
« Tu dérailles mon vieux »
- Vous devriez vous reposer ! Gronde de Zoro pour reprendre la maîtrise de la situation
Il est mal à l'aise de s'être fait prendre la main dans le sac.
- C'est drôle, j'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelque part. Dit-elle en passant au delà du ton qu'il avait employé, Robin n'est pas vraiment du genre à obéir sagement à un homme.
Ses paupières son à moitié closes, mais Zoro peut apercevoir la couleur de ses yeux. Ils sont bleus et le scrute avec inquisition. Cette femme est vraiment étonnante, déroutante et il trouve qu'elle est bien trop chanceuse. À quelques centimètres près elle finissait paralysée ou bien morte.
Il n'y connait pas grand chose en médecine, mais en vouant sa vie à Kuina, il avait vécu des situations périlleuses. Il s'en sortait toujours, mais au prix de lourd tribut. Le plus cher fu l'ablation de son rein. Puis la perte de son œil, il est borgne et un peu téméraire. Mais sauver cette femme avait été la plus grosse erreur de sa vie. Et ça il l'apprendra à ses dépends.
***
Note de l'auteur
Ce chapitre conclut la fin de ce prologue. C'était long et fastidieux mais je peux enfin me pencher sur la rédaction des premiers chapitres qui seront sans doute publiés d'ici la fin d'année. J'entame un long travail de correction et de réécriture sur la totalité de mes fictions, ce qui me laisse peu de temps pour la continuité de Deadly Crush qui est sans doute l'une des fanfictions qui me demande le plus de temps avec deadly summer qui est actuellement en passe sèche.
Nous somme le quatre octobre et je viens officiellement de terminer la rédaction du prologue de Deadly Crush. La date de parution reste à ce jour incertaine !
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Deadly crush
FanficDeadly crush ou béguin mortel, raconte l'histoire d'un simple lycéen menant une vie banale qui après avoir fait une découverte macabre, se retrouve piéger par la mafia japonaise.