La lumière est forte et aveuglante. J'ai les yeux plissés et j'arrive à peine a voir. Mes membres son lourd et quelque chose me pique le bras. Je suis si faible. Je perd connaissance.
*******un mois s'écoule**********
Je me réveille. Ma mère est assise à côté de moi. Elle me tiens la main, en tout cas le semblant de main que j'ai à cause du plâtre énorme que j'ai et me souris.
Moi: je suis où là?
Ma mère: à l'hôpital ma chérie...
Moi: et depuis quand...?
Ma mère: un mois déjà... On a eu peur tu sais... Tu as vraiment été chanceuse... Moi, ton père, les infirmières... On s'inquiétaient, même ton chat.
Elle rit, mais on voit qu'elle essaie de me faire rire pour me faire sentir mieux.
Moi: maman... Tu peux me laisser un peu le temps que je me réveille...?
Ma mère: tout ce que tu veux mon cœur.
Elle sort puis je suis laisser seule dans ce qui semble une chambre, en fait non je suis entourée de rideaux qui sont moitié clos. Je suis dans un lit. Un lit d'hôpital qui, soit dit en passant est vraiment très très confortable. ( avec du sarcasme dans la voix ). Bref l'éclairage est morbide. J'ai un bras dans le plâtre et un truc qui me tiens les hanches en place. J'ai aussi un cathéter, je crois que ça s'appel comme ça, dans le bras. Bref je suis sûre que j'aurais pu mourir sur place. À côté de moi, il y a une petite table avec un verre d'eau, des comprimés, un bouquet de fleur ainsi qu'un ourson en peluche, celui de la petite fille. Il y a un mot accroché à sa patte. Je le prends et le déplie. Il y a un dessin d'un ourson avec un bandage et des cœurs et un gros Merci écrit avec le nom de la petite fille qui s'appelle Mélodie. C'est quand même la dernière fois que j'ai vue une personne il y a un mois... Un mois !!!!! Mais j'ai manqué l'école et mes amies ? Est-ce qu'elle sont venues ? Non mais !! J'avais autres choses que de me faire heurter par un train moi... Oh la la s'que j'peux être bête !!
...: madame ? Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
Moi: euh hein quoi ?
L'infirmière: vous allez bien !?
Moi: oui bien sûre ! Quand est-ce que je pourrai sortir ?
L'infirmière: d'ici 15 ou 30 jours...
Moi: on peut pas genre "skipper" ces 15 ou 30 jours pour seulement un jour ?
L'infirmière: haha non ma puce... Désoler.
Moi: est-ce qu'on peut au moins ouvrir les rideaux, parce que la claustrophobie c'est mon genre...
L'infirmière: oui bien sûre !
Elle tire les rideaux où je découvre une délicieuse lumière entrer. Wow je me sens revivre !! YEAAAH !! L'infirmière s'en va et je peux enfin me calmer. L'espace est presque vide. Je veux dire, la chambre. Il y a 3 lits dont le mien, un en face et celui à côté de celui d'en face. Celui là bah il est occupé mais personne ni est. Et à côté de moi, y'a une fille (ou un gars peut-être bien) sous les couverture et qui dors. Bref maintenant j'ai rien a faire. Je profite alors du silence pour méditer sur ma conscience. Je suis vite interrompu par un bruit de voix sourd. Ils sont deux... L'infirmière et un homme, non un gars. Je crois que c'est l'infirmière qui s'occupe de moi et voilà maintenant qu'elle aide un autre. Je sors de ma méditation et je jette un regard discret. Oui. C'est un gars, un jeune homme même je dirais... Il a pourtant l'air en bonne santé. Il est grand, il a le teint pâle, mais pas dans le teint morbide et il a des beaux cheveux bruns. Il a l'air gentil. Bref l'infirmière l'installe dans son lit, lui laisse un verre d'eau et un comprimé et elle s'en va. Je peux repartir dans ma méditation.
...: pssssst !
Moi: hein ?
...: hey ! ici, en face, en diagonal !
Moi: ah oui... euh salut.
Le jeune homme: ça fait longtemps que t'es là ?
Moi: euh... je sais pas trop, ma mère m'a dit que ça fait déjà un mois.
Le jeune homme: et tu reste ?
Moi: ouais pour un bon boute !
Le jeune homme: génial ! Moi aussi alors pourquoi ne pas faire connaissance ? je m'appel Elliot Bélanger et toi ?
Moi: Alice, Alice aux pays des merveilles...
Elliot: haha t'es un petite comique toi ! Et tu es là pour quoi...? Je ne veux pas être indiscret, mais tu fais vraiment pitié.
Moi: moi faire pitié ? C'est bien la première fois qu'on me fait la remarque. En fait, j'ai été heurtée par un train en essayant de sauver le nounours d'une petit fille (je le prends et je lui lance) alors voilà mon histoire.
Elliot: ah ! Les oursons en peluche... des vrais meurtriers qu'on devrait mettre en prison !
Moi: hahaha ouais...
Elliot (il me relance la peluche et me fixe du regard): ...
Moi (qui ne peux continuer à le regarder plus longtemps): on devrait lui donner un nom.
Elliot: Mister S.
Moi: S. ? Pour Schmitt ? Savard ? Scott ? Séguin ?
Elliot: non non... pour suicide.
Moi: ouais ça me paraît joyeux. (je colle le nounours sur mon visage comme pour lui chuchoter quelque chose) Toi, jamais tu ne va recommencer ok ? (puis je lui donne un bec)
Elliot: tu sais, s'il est punit d'un bec pour t'avoir tuer, j'aimerais pouvoir tuer plus souvent.
Moi (je lui relance Mister S. au visage et il me le relance): épais !
Elliot: hahaha !
Moi: et toi tu est là pour quoi...?
Elliot: ça ne se voit pas ?
Moi: non ! Pas du tout ! Tu as l'air super en forme avec tes beaux yeux clairs et ton teint pâle qui pourrait faire craquer n'importe quelles filles...
Elliot: je te fais craquer ?
Moi: pfff pas du tout ! Revenons au sujet, alors pourquoi ?
Elliot: j'ai la chlamydia et un début d'herpès.
Moi: QUOI ? Gros pervers ! C'est dégueu ! Et dit moi au juste à combien de fille tu as donné ça ? Non la ferme je veux rien entendre. Sacrifier ta vie pour un supposé bonheur de la vie...
Elliot: hey ! Alice ? Relaxe. Tu ne m'a même pas laisser le temps de parler. C'est une blague... j'ai la syphilis.
Moi: c'est pire !
Elliot: c'est une blague encore ! Hahahahaha !
Moi: c'est ça, ris de ma gueule.
Elliot: sérieux, j'ai encore subit un épistaxis.
Moi:...?
Elliot: c'est un saignement de nez. Abondant. Pour la 11e fois au moins depuis ce mois-ci. Ce qui équivaut à une fois par deux jours.
Moi: oh le pauvre...
Elliot: ouais, alors il va falloir me cautériser le nez et puis va falloir regarder ça après.
Moi: tu peux en mourir?
Elliot: oui, mais je pourrais me faire sauver seulement si un lapin en retard m'amène dans un arbre où la gravité n'y est pas et que je rencontre une damoiselle géante qui mangera un biscuit pour la faire rapetisser à ma taille...
Moi (cette fois je me lève et lui lance mon oreiller en plein dans le ventre. Il réplique et il me prends la main que j'enlève avec choc): t'es un débile de la vie toi !
Elliot: je sens que je vais apprécier ta compagnie Alice.
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Chapitre 2 Check✔ A+ mes minouuuuuus♥
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Si tu pouvais rester près de moi
Aktuelle LiteraturSalut. Je m'appelle Alice et ça, c'est mon histoire. Celle où je n'ai jamais vécu normalement et celle où j'ai rencontré Elliot, celui qui, plus tard, devient le gars de tout ces fameuses histoires d'amour.