Chapitre 9

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Les petites étoiles dans le ciel disparaissent tranquillement et le soleil commence à paraître. L'air est frais et enfin je peux respirer. Ça me fais penser, lorsque j'étais plus jeune j'allais m'asseoir sur mon balcon et je regardais le ciel pour décompresser lorsque ma mère se disputait avec mon père. Je me lève. J'entre a l'intérieur de l'hôpital. Je prend l'ascenseur et je monte dans ma chambre. C'est drôle a dire : ma chambre, alors que c'est une pièce d'hôpital ! Quand j'arrive j'aperçois l'ombre d'une personne sur le coin de mon lit.

Moi: Rachel ! Je suis contente... je peux te parler ?

La personne se retourne mais ne répond pas.

...: je ne suis pas Rachel.

Oh non... pas vrai... c'est lui, il est là...

Elliot: j'ai eu ton message, il est maintenant 5h00 et je croyais que tu dormais.

Moi: excuse moi c'était stupide...

Il me coupe la parole.

Lui: je m'en fiche. Ça ma fait plaisir... (il regarde la photo de nous et appercois la peluche juste a côté. Un mine de dégoût s'affiche sur son visage.) je voulais te voir.

Moi: moi aussi...

Il se lève et s'approche de moi. J'appercois son visage triste. Il me prend d'un bras en arrière des omoplates et l'autre dans le creux de mes reins, où mon plâtre est placé, puis il me colle contre lui. Son cœur bat tellement vite.

Lui: j'ai penser m'arracher les globes oculaires avec des cuillères pour venir te voir, mais j'me suis dit que si j'avais plus de yeux, je ne te reverrais plus jamais... (une boule se forme dans mon estomac.) je t'aime tellement...

Et là, je me mets a pleurer. Je suis dans ses bras a sangloter comme une vrai conne. Putain...

Si tu pouvais rester près de moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant