Apocalypse Paradise - Point De Vue Harry ( Larry Stylinson )

Chapitre 5.

PDV HARRY

À peine rentrais-je à nouveau dans la bâtisse que tout les regards se tournèrent vers moi, inquiets, pleins d'espoirs ou haineux. Je ne laissais paraître aucune de mes émotions et m'installais une nouvelle fois sur la vielle chaise en bois. L'audience m'observait de nouveau. Que veulent-ils putain ?! Je commençais à m'impatienter, j'avais compté 2 873 putain de brins d'herbe en attendant ce moment et maintenant qu'on y ai y a rien a dire.

- Où est Louis ? Chuchota le chef.
- Il est parti, il semblait en colère.

Joli petit prénom princesse. Je plantais mon regard fatigué et en colère dans celui du chef qui contrairement au mien était doux, presque compatissant.

- On aimerait te proposer quelque chose. Commença l'homme aux cheveux gris.
- Je vous écoute.
- Tu dois d'abord répondre à certaines de nos questions.

Je l'avais vu venir, je savais qu'ils voulaient des informations sur moi. Parfait. Il fallait juste que je ne me dévoile pas trop. Prenant sans doute mon silence pour une réponse positive le vieille homme recommença l'interrogatoire. Je devais répondre pour avoir sans doute une proposition de rester séjourner dans cette communauté.

- Comme je te l'ai demandé tout à l'heure, comment t'appelles tu ?

J'ignorais sa question quelques instants et regardais le conseil. Il y avait des personnes de tout âge et couleurs. Je relevais la tête le plafond pour y voir un troue béant , ce qui nous laissait entièrement comprendre que cet endroit était abandonné, des lianes pendait à celui ci. La nature avait reprit ses droits. Quelqu'un me donna un coup dans l'épaule m'indiquant de répondre. Je retournais mon visage vers lui en lui lançant un regard noir, voulant tout dire. Me touche pas pauvre con.

- Harry. Répondis-je toujours aussi sèchement.
- Seulement Harry ?
- Mon nom de famille ne va en aucun cas vous renseignez sur la personne que je suis. Mes actions et mon caractère va soit vous faire vouloir me garder dans votre communauté, soit vous allez me jeter dehors. Posez moi plutôt des questions sur ce que j'ai fais de bien ou de mal par exemple.
- Tu as tué combien de rôdeur ? Demanda-t-il en croisant ses mains.
- Beaucoup, j'ai arrêté de les compter dès le premier mois de l'apocalypse.
- Et de personnes, combien en as tu tué ?

Je sentais ma gorge se nouer, un sentiment désagréable. J'avais tué une personne, un homme.

* flashback *

Le corps sans vie et déchiqueté de ma soeur gisait dans mes bras. Je sentais la chaleur étouffante de l'entrepôt dans lequel nous vivions monter à ma tête. Nous nous étions réfugiés dans une petite salle digne d'un magasin de papeterie. Je voyais le monde trouble, mes yeux trempés flouant ma vision. Soudain le visage zombifié du fautif de cette merde apparut sur la vitre sale et ensanglantée de la petite pièce. Je me relevais d'un bond et me dirigeai d'un pas décidé vers la porte fermé tant bien que mal par une armoire remplit de bouquins. Je l'écartais et elle s'écrasa au sol rougi du sang encore frais de ma soeur. J'entendais les cris de protestations de mes amis mais je n'y prêtais pas attention. Une horde de puants se dirigea vers moi et je les tuais tous à mains nues. La haine se propageait en moi, j'avais tout fait pour qu'elle survive et cet enflure décide de se suicider en pleine nuit, dans l'entrepôt. Sale faible. Plus j'avançais vers ma proie plus l'odeur obsédante du sang noircit se fit sentir. Arrivé à son niveau j'empoignais sur cou ,devenu flasque et dégoûtant, et enfonçais mes doigts dans ses orbes. Il s'étala au sol, puis j'entendis un gémissement au loin. Je me précipitais vers Nicolas, le papa du groupe étendu au sol. Il était bloqué par une grosse étagère en métal, j'empoignais sa main et tentais de soulever celle ci. Des bruits de marcheurs au loin, si un seul coup trop fort se faisait entendre ils viendraient tous vers nous.