| SNOW STORM |
JUGHEADJe termine d'écrire le premier chapitre de mon histoire sur les frères Baxters, perdu dans mes pensées. J'ai déjà tout le scénario en tête ; je sais exactement quoi écrire. Si mon histoire est choisie par Stonewall Prep, elle sera publiée et je serai le futur écrivain des livres des frères Baxters. J'espère gagner, même si – sans me vanter – je pense que mon histoire sera choisie. Donna n'est pas capable d'écrire une histoire comme celle-ci, et Brett est trop bête pour écrire quelque chose de cohérent.
Mes doigts tapent donc sur les touches de mon ordinateur à une vitesse impressionnante – je ne prends même pas le temps de regarder mon clavier, mes yeux sont fixés sur l'écran. Je suis tellement perdu dans mes pensées que je n'entends pas Betty arriver dans ma chambre.
- Salut, étranger, me dit-elle en entrant dans la pièce, un sac de vêtements à la main.
Je suis vraiment heureux de la revoir, ça fait deux semaines que nous ne nous sommes pas vus. Habituellement, je rentre à la maison le week-end, mais la semaine dernière, je n'ai malheureusement pas pu. Betty est donc venue passer la nuit ici, dans cette école vide à cause de la tempête de neige qui devrait durer tout le week-end. J'ai pensé que ça serait mieux d'être seuls après ne pas s'être vus pendant deux semaines – nos parents sont à la maison, je veux donc passer un peu de temps seul avec ma petite-amie.
- Waouh, tu as fait vite, dis-je en souriant, continuant de tapoter sur mon clavier sans même le regarder.
- J'ai sauté dans un train pour devancer la tempête, me répond-elle en retirant son manteau. Jug, enregistre ton texte.
- Tu as raison, désolé, dis-je en souriant, sauvegardant comme elle me l'a demandé ma page sans même prendre le temps de terminer ma phrase. J'ai presque terminé mon premier chapitre.
- Oui, et je suis impatiente de le lire et de t'aider à mener l'enquête. Mais avant... il faut qu'on rattrape le temps perdu, murmure-t-elle sensuellement en venant s'asseoir à califourchon sur moi, assis sur ma chaise de bureau.
Je souris malicieusement puis pose mes mains sur ses hanches, tandis qu'elle enroule ses bras autour de mon cou avant de venir m'embrasser tendrement. Pendant que nous partageons un long baiser langoureux, Betty vient retirer mon bonnet, le laissant tomber au sol. Habituellement, j'aurais crié sur la personne m'ayant retiré mon emblématique bonnet, mais Betty... elle a tous les droits. Jamais je ne lui crierai dessus, encore moi pour quelque chose comme ça.
Je souris finalement contre ses lèvres, approfondissant le baiser. Après quelques minutes, nous nous séparons pour reprendre notre souffle. Effectivement, on a beaucoup de choses à rattraper. Et je compte bien profiter du vide de cette école pour passer une longue et merveilleuse nuit avec ma petite-amie. Je souris ensuite malicieusement en sentant mon entre-jambe s'endurcir, alors que Betty me regarde en ricanant légèrement.
- Déjà ? Je n'ai pourtant rien fait à part t'embrasser, rit-elle en faisant référence à mon érection. Il ne te faut pas grand-chose, Jughead Jones.
- Je tiens à préciser que ça fait deux semaines que Jughead Junior n'a pas été réveillé, alors le simple fait que tu sois assise dessus me rend fou excité, je ris en retour.
Betty roule des yeux, puis décide de jouer un peu avec moi. Elle commence donc à faire des faibles mouvements avec son bassin, rendant mon érection encore plus imposante qu'elle ne l'était déjà. Je ne peux m'empêcher de laisser échapper un léger gémissement sous ces délicieux mouvements. Mes mains retrouvent rapidement ses hanches, l'aidant à accélérer ses mouvements.
- Pas si vite, Casanova, m'arrête-t-elle en rigolant légèrement, avant de me retirer mon pull, le jetant quelque part à travers la pièce.
Rapidement, ses mains froides rejoignent mes côtes, puis elle laisse descendre le bout de ses doigts sur mon bas-ventre, jusqu'à arriver à ma ceinture. Sans perdre de temps, elle défait celle-ci puis la retire, avant de venir déboutonner mon pantalon. Pour ma part, je viens ensuite me lever en posant mes mains sur les fesses de Betty, qui elle enroule ses jambes instinctivement autour de ma taille. Je me dirige ensuite vers mon lit, puis la dépose dedans, tombant au-dessus d'elle alors que des rires euphoriques remplissent la chambre.